Chaque personne que tu rencontres est le résultat d'une expérience. » PV Cassiopée.
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Sujet: Chaque personne que tu rencontres est le résultat d'une expérience. » PV Cassiopée. Dim 20 Fév - 1:11
« Chaque personne que tu rencontres est le résultat d'une expérience. »
La terre s'use, l'amitié des âmes, jamais. Quand on s'aime d'amitié, on voudrait pourtant que nos corps ne vieillissent point parce qu'on sait que la séparation approche de jour en jour.
Il devait être dans les environs de douze-heures quand je sortis enfin de mon petit logis de bonne fortune, pour la toute première fois de la journée. A peine mon pied pausé à même les dalles de la grande rue principale, le soleil se fessait que plus présent. Pas que je n'aime point cela, non, l'inverse était d'ailleurs plus de rigueur. Et je ne devais pas être la seule à avoir ce mode de penser en vue de ce si fort attroupement qui encombrait que trop bien les longues allées du Nord de la Ville. Les bruits de toutes sortes et les conversations battaient leur plein avec entrain, alors que je dévalais les rues et ruelles étroites qui constituaient un vrai dédale, voir un réel labyrinthe pour les personnes non dotées d'un bon sens de l'orientation. Ce qui, fort heureusement, était mon cas. Je n'avais beau ne point être originaire de Seattle et de ses contrer, comme je me plaisais à appeler ses environs plus que plaisant, cependant je connaissais cette ville comme ma propre poche.
Je continuais sur ma lancée, a pas feutré, m'éloignant toujours du centre trop populaire de la Ville. Je n'avais pas de destination à proprement dit, me laissant guider pas l'air marin et ces senteurs amérindiennes. Bien évidemment il était pratiquement sûr que cette petite balade ne solitaire finirait sur le port et ses quais, mais qu'en avais-je à faire dans le fond. Puis une petite balade ne pouvais pas faire de mal, pas pendant un jour ou boulot n'était pas le mot d'ordre, ou du moins je l'espérais. Car sentir mon portable vibrer par un nouvel appel rimait en général avec boulot. Et cela, je ne l'appréciais point. Je n'ai jamais appréciée travailler, de toute évidence, je n'étais pas fait pour cela. Et pourtant mon boulot était loin d'être barbant. Etre informateur relève du défit chaque jour, ne serait-ce que pour récolter des informations. Et bien évidemment, plus ces dernières étaient intéressantes, plus elles étaient complexes à dénicher. Et avec Jade Harbor comme principal concurrent plus ou moins direct, on ne pouvait pas dire que cette dernière était des plus douces. Voir carrément rude, même. Dans un tel métier, tout ce basais sur de bonnes relations, sachez le. Que ce sois chez les alliés ou même chez les ennemis, et ce dernier cas était carrément excitant.
La foule, toujours la foule, rien que la foule. Tout cela devenait presque usant. Malgré le fait de s'éloigner le plus possible du centre, les ruelles n'étaient guère moins bondés, non sans parler des vastes places qui n'étaient alors plus qu'attroupement ridicule et trop-plein de bonne entente. Du moins, tel était l'impression première que tout ce ménage me laissait. Mais il parait que dans ces coins-là, c'était plus les touristes qui régnaient en maître. Au loin se dessinait les contours du grand phare si fièrement élevé, surplombant les quais de son admirable corpulence. J'appréciais beaucoup rester dans le coin, à flâner des heures durant, pour simplement prendre l'air en solitaire. Ici il n'y avait point d'échoppe ou autre lieu populaire qui, lorsqu'un habitué passait, les anciens le saluait de leur frénétique voies et geste grotesque mais toutefois risible dans le bon sens du terme.
Des bruits de bateaux sur le qui-vive ajoutais à l'ambiance un air de bons jours. Et l'impression que l'été se rapprochait à grand pas me prit. Mon allure était calme, et j'étais sereine. Les longs pans de ma douce robe à froufrou ondulait lentement, suivant le rythme de va et viens qu'opérait sans relâche la brise maritime. J'aimais sentir ma robe s'élever légèrement et je me plaisais à entendre le cliquetis de mes bottines sur les pavés de la grande allée. Mais combien de temps allais-je encore passer ainsi, flânant le long du port en cette heure qu'était midi ? Enfilant dédale sur ruelles sombres, je divaguais de pensée à pensée, oubliant quelque peu les ennuis de la vie quotidienne, les aléas de cette dernière et le sale boulot. Je devais avoir l'air suspecte à flâner pareillement, tournant littéralement en rond, sans but précis ni concret.
Sortant de la poche de mon léger gilet en toile, ce petit paquet que je convoitais tant, j'entrepris d'en extirper l'une des nombreuses cigarettes, prenant aussi le briquet au passage. Rien de mieux qu'une clope pour passer un bon moment tranquille. Il est vrai que si je continuais sur cette lancée, je ne pourrai bientôt plus jouir d'une bonne santé, cependant la nicotine avait toujours représenté une façon de me calmer, tranquillement, et peu importe l'effet secondaire que cela me procurerait. A peine ma cigarette allumée, voilà que je tirais déjà dessus tel une forcenée. Maladroitement, sauvagement. Puis, l'air complètement à l'Ouest, mon regard jucha chaque personne présente. Passant de visage à visage, ne m'arrêtant pas plus d'une seconde sur chaque être. Jusqu'à ce que mon regard s'accrocha à l'un des passants, une femme, pour être plus explicite. Femme aux traits fins et hautement bien dessinés, à la cambrure pleine de féminité et le regard empli d'un je ne sais quoi qui vous arrache à votre torpeur. Oui, cette chevelure reconnaissable entre toute, de ce rouge extravagant. Étais-je réellement la seule à avoir repérée l'autre ?
Prise entre deux feux je ne pus me résoudre à bouger, ne serait-ce que d'un doigt, laissant ma cigarette se consumée d'elle-même au bout de ces derniers.
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Sujet: Re: Chaque personne que tu rencontres est le résultat d'une expérience. » PV Cassiopée. Dim 20 Fév - 16:57
❝For every sin, I'll have to pay I've come to work, I've come to play❞
There is pleasure in the pathless woods, There is rapture on the lonely shore, There is society where none intrudes, By the deep sea and the music in its roar I love not man the less, but Nature more.
La lumière de sa chambre brûlait encore malgré que la nuit soit déjà avancée. Assise devant son bureau, se mordant inlassablement les lèvres. Une main contre son front, penchée sur des documents. Mais rien à faire, elle avait beau se forcer, se concentrer, son esprit s'accrochait à la moindre futilité. Il fallait se rendre à l'évidence que ce soir elle n'y arriverait pas. Se redressant subitement, elle enleva ses lunettes, posant celle-ci sur une pile de livres se trouvant à sa droite. Cassiopée soupira, la pile de dossier s'empilait et grossissait à vue d'oeil, sans jamais rapetisser. Reculant, elle mit ses pieds sur la table, faisant tenir en équilibre un crayon entre son nez et sa bouche. La jeune femme se prit vite au jeu d'ailleurs. Le crayon glissa, elle essaya de le retenir quelques secondes se décalant rapidement sur la gauche, enlevant ses pieds de la table. Manque de chance, mais surtout maladresse, elle perdit l'équilibre tombant en arrière. « Aïe.. Putain ça fait mal..» Étalée sur le dos, les jambes en l'air, elle soupira bruyamment, agacée. Le regard rivé sur les hauteurs du plafond, elle remarqua une boîte poussiéreuse se trouvant en haut de l'armoire. Intriguée, elle se releva, s'approchant du meuble en question. Se dressant sur la pointe des pieds, tendant ses bras, ses mains, elle saisit tant bien que de mal la boîte à chaussure. La faisant basculer, celle-ci tomba sur le sol, s'ouvrant. Le contenu du carton s'étala sur le sol du bureau.
Cassiopée leva les yeux aux ciels, c'était pas possible d'être aussi cruche. Mais à l'instant où elle posa ses yeux sur ce qui était tombé, elle se raidit. Des photos. Mais pas n'importe lesquels. Celles-ci datées de sa vie à l'Académie. Elle s'assit par terre, doucement, prenant entre ses doigts fins la photo aux couleurs passées par le temps. Son visage se voilas lorsqu'elle reconnut une certaine défunte. Pas besoin de prononcer son nom pour savoir que la Shiyo avait été atteinte par la disparition de cette personne. Elle rangea vite les photos, les balançant rapidement dans la boîte. Comme si elle était pressée de rangeait ses souvenirs, de refermer le couvercle de cette boîte. Elle remit le carton en haut de l'armoire, sans un mot. Minuit sonna, elle s'était remise au boulot depuis une heure déjà, du moins c'est ce qu'elle essayait de faire pour éviter de penser au passé. Le passé n'était pas une chose à ressasser, ça rendait les idées flous. Comme lorsqu'on remue le fond d'un étang, l'eau alors claire et limpide devient opaque, nous paraissant alors sale.
Lorsqu'elle se réveilla, elle était encore assise sur sa chaise, penchée sur ses papiers. S'étirant, elle se jura de ne plus jamais s'endormir sur cette chaise. Une vraie grand-mère. Se relevant elle jeta un oeil à la petite horloge se trouvant sur son bureau. Midi. La journée était déjà entamée, le soleil déjà haut dans le ciel d'une couleur bleue grise. L'envie de sortir ne la prit pas tout de suite, à vraie dire elle aurait préféré restait flânait sur son balcon, regardant l'activité du port fourmillait devant ses yeux vides. Y aller, ne pas y aller. La fin de l'hiver était proche, le temps se réchauffait doucement. Enfilant un collant opaque ainsi qu'une robe bleu ciel, elle décida de sortir. Passant dans l'entrée, elle enfila son manteau laissant légèrement entrevoir le bas de sa robe, enfilant les premières chaussures se trouvant près de la porte. Des talons rouges. Elle fit une drôle de moue en voyant ses chaussures. Fallait l'avouer, avec les pavés se trouvant tout le long des quais, c'était relativement peu pratique. Haussant les épaules, elle sortit tout de même. Jetant un oeil à son balcon quelques instants, elle finit par se détourner, commençant à marcher dans le port. Le vent marin venait soulevait ses cheveux, quelques courants d'air froids venant la faire frissonner.
Portant son regard sur la mer, elle soupira, les bateaux allant et venant, d'autres s'éloignant vers l'horizon. Elle fût saisie par un drôle de sentiment, peut être de la mélancolie. Mais elle esquissa un fin sourire quelques instants, fouillant dans les poches de sa veste. Sortant une cigarette, elle porta celle-ci à ses lèvres, portant sa main vers son visage elle l'alluma avec son briquet. Protégeant de ses mains les petites braises, elle tira sur sa clope, soufflant doucement un petit nuage. Elle restait debout, en plein milieux des quais, sans un mot, fumant devant la mer. Lorsqu'elle eût fumée la moitié, elle jeta par terre le cadavre de sa cigarette, comportant à l'une de ses extrémités, une trace rouge n'étant autre que le rouge à lèvre de la Shiyo. L'écrasant avec son talon, les mains dans les poches, elle continua d'avancer.
Se tournant, elle continua de marcher d'un pas lent et nonchalant, regardant autour d'elle calmement. Puis une silhouette attira son regard. Les yeux en coulisses, elle jeta un coup d'oeil. Elle se raidit alors, le bruit autour d'elle ne fût plus qu'un fond sonore aux sonorités lointaines. Les battements de son cœur semblait résonner, le rythme s'accélérant. Ces cheveux blonds rappelant la couleur des fraises pas tout à fait mûres, se trouvant entre orange et jaune. Ce blond relativement clair mélangeait à quelques mèches dorées reposaient sur les épaules creuses de la jeune femme. Le vent souleva ses cheveux, la GEM rayonnant à la lumière. Aucun doutes possible, elle se trouvait face à son passé, celui qu'elle fuyait et qu'elle refusait de voir en face. Ce passé qui lui demande de l'attendre et elle qui lui tourne le dos, n'osant plus le regarder. Les passants n'étaient plus que des ombres fugaces, vaines, se mouvant dans la petite foule.
Elles étaient toutes deux arrêtées, attendant une réaction de la part de l'autre. Une image vînt frapper la Shiyo, celle-ci laissant les souvenirs remontaient. Tout semblait devenir gris et vaporeux autour d'elle, son esprit partait dans le passé. Elle n'avait pas tellement changé, supposant qu'elle non plus. Il y avait cependant une différence aujourd'hui. Cassiopée ne faisait plus du trio, elle n'en faisait plus partie depuis la mort de Sixtine, celle liant les deux jeunes filles. C'est d'ailleurs à partir de ce moment, qu'elle continua son chemin seule. Roxanne et elles se regardaient, l'une de face, l'autre n'osant pas la regarder droit dans les yeux. S'en voulant, lui en voulant, elle aurait aimé lui parler comme elle aurait voulu l'ignorer et oublier. Mais c'était impossible, tout simplement.
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Sujet: Re: Chaque personne que tu rencontres est le résultat d'une expérience. » PV Cassiopée. Dim 20 Fév - 20:43
Quand ma cigarette fut enfin pleinement consumée et que la chaleur commençait à me ronger les doigts, je ne pus qu'effectuer un geste vif, laissant tomber le peu de la cigarette au sol. Il était clair que je ne pouvais guère faire marche arrière, pourtant cela ne m'aurait pas plus déplus que cela. Au fond, l'éviter le plus possible, elle et les souvenirs, cela me ferait le plus grand bien. Son regard se fessais fuyant, au point de m'agacer. N'avait-elle point asses d'amour propre pour relever ses pupilles couleurs acre vers les miens ? En réalité, je crois que je lui en veux un peu, pour cela. Pour cela et pour bien plus encore. Peut-être qu'au fond, la plus fautive, c'était moi. Peut-être qui si j'avais réussi à mieux m'élancer avec Sixtine ce jour-là, si j'avais fait preuve de plus d'agilité, asses pour éviter le coup, asses pour la pousser ...Il y a des jours ou la pensée étrange que tout aurait été mieux si j'y étais restée à ça place, aurait été mieux, me triture l'esprit. Après tout, elle avait tout pour elle, elle était ce que certains appelleraient le sommet de la femme. Elle était, elle était tout ce que l'on pourrait espérer d'une femme. Et il faut bien avouer qu'à côté de cela, je ne fessais guère le poids. J'aurais voulu la sauver, vraiment, au moins Cassi' aurait moins souffert, et nous n'en serions pas à là. Puis, d'autre jour, je me dis qu'il est bien bas de se dévaloriser pareillement. Que personne n'y pouvait rien, que c'était le lourd passé auquel il fallait mettre un terme. Et pourtant, ce regard sombre lever vers moi me fessait clairement comprendre que j'étais surement la seule à penser ainsi en ces lieux. Et c'est peut-être aussi, un peu, pour cela que ma haine se fait si forte envers ce regard. Plus je le croise, plus mon impression d'avoir été la seule à me relever se fait sentir. Ce que j'aurais réellement voulue, au fond, c'est que Cass' s'en remette mieux que cela. Pourtant elle n'est pas d'un naturel si délicat ou encore fragile, non, pas vraiment. Et pourtant, malgré les années passées, il est clair que les faits font toujours mouche. Oui, il y a des fois où je me demande si elle n'a jamais été face à la mort. Ou alors c'est surement moi qui suis trop intouchable. Seulement les peut-être et les sûrements ne m'emmènerons nulle part, ça c'était un fait.
Sortant quelque peu de ma nouvelle torture mentale, j'entrepris de m'enfiler une seconde cigarette, ma sixième de la journée, en tout. Si elle croyait que j'allais rester là, sans rien faire, à la regarder m'échapper une nouvelle fois. Elle se foutait royalement le doigt dans l'oeil. Et c'est avec un peu plus de certitude, mais tout de même une certaine prise de conscience plutôt néfaste, que je descendais les quelques escaliers du petit couloir que j'avais pris plutôt. Ne cherchant plus ni ombre et coins solitaires, ni lumière du jour et population. Non, je cherchais tout bêtement à atteindre cette flamme, ou plutôt devrais-je dire Cassiopée, cet être que j'avais bien trop vue s'échapper, m'échapper. De quelque façon que ce sois. Non, s'en était fini. A dire vrai, je n'ai quasiment jamais fait le premier pat, et devoir le faire ici, maintenant, ne m'enchantais guère. Encore moins pour elle. Elle, qu'est-ce que je lui devais au fond ? Pourquoi devais-je autant porter sur mes creuses épaules. Pourquoi devais-je vivre tout cela, seule ? Terriblement seule. Infiniment seule.
Marche après marche, je m'approchais un peu plus d'elle, à pat lent et feutré, tel était mon habitude. Les quelques personnes passant dans mon champ de vision ne comptaient alors plus. Seule elle, elle et son regard fuyard comptait encore. Était encore présent, en quelque sorte. Ma robe se leva un peu plus à chaque point passer, à chaque marche descendue. Et en réalité, je n'en avais strictement rien à faire. Mon regard encré sur cette personne qui n'avait visiblement pas l'intention de prêter l'oreille à mes propos. Un coup de vent dévoila sa GEM, toujours la même. Avait-elle un master ? Peut-être bien, il faut dire que sur beaucoup de sujet, madame avait su me surpasser pour cela ? Oui, furtivement, oui. Quelle ai avancée seule ne m'aurais pas vraiment gênée, en sois, mais quelle me laisse ainsi derrière, hum, aussi enfantin que cela puisse paraître, oui je ne l'acceptais pas vraiment. Il ne me fallut pas plus de deux ou trois enjambées de plus pour arriver à sa hauteur. Et bien évidemment, étant pour une fois sur la bonne route, il était hors de question de ne pas engendrer la conversation. Aussi déplaisante sois t-elle.
« Et bien, ce n'est pas tous les jours que tu montre ton nez dehors, dit-moi. Et encore moins que tu me gratifies de ta présence. Mais passons, j'ai cru entendre dire que tu étais finalement entrée dans le Pilier, hum ? Et bien, madame ne pers pas de temps. Un sourire carnassier se dessina sur mes lèvres. »
Il était clair que j'ouvrais les hostilités, ne manquant pas de jouer carte sur table. Passant derrière elle en un coup d'oeil, je me mis à tirer sur ma cigarette, ne me gênant pas le moins du monde pour recracher cette amas de grisé tout près de son coup. Puis, la contournant entièrement comme pour la jucher sous toutes ses coutures, je lui proposais alors d'un simple geste ma cigarette. Allait-elle accepter de tirer sur la même clope qu'une ancienne alliée, voir plus, après tout ce temps passé à essayer de l'oublier ? Pas que j'en ai grand-chose à faire, non, du moins beaucoup moins que de détailler chacune de ses réactions. Jouant quelque peu avec elle, oui, c'est vrai. Mais c'était si plaisant, et cela fessait tellement longtemps que je ne l'avais plus fait ... Mais visiblement, Cassiopée avait énormément changée, du moins asses pour me surprendre encore. Moi qui pensais avoir tout vue de sa personne à l'époque, pensants qu'elle ne changerait point avec les années, je devais bien avouer mon erreur. Allais t-elle vraiment mordre à l'hameçon ? Ou allais t-elle me laisser là, retournant à sa flânerie si j'avais bien tout saisit. Allait-elle enfin lever son regard vers le miens ? Ce dernier sera t-il plaisant ou tout l'inverse ? J'étais déjà impatiente de la suite, me fessant mes propres avis sur ce qui allait se dérouler, là, maintenant, entre elle et moi. Toutes sortes d'idées, de pensées, et même de souvenir, me passaient furtivement dans la tête.
La brise fraîche se fessais plus sentir en bas des escaliers, dans la ruelle, malgré le gens en masse qui passaient, passaient, et passaient encore à nos côtés. Et c'est à ce moment précis que je me rendis compte que Cassiopée, comme à son habitude, était plutôt bien vêtue, très féminin, très à son style. Et cela, au moins, ça n'avait pas changé en elle. Par contre, quelque chose me disait qu'elle avait changée de parfum, mais qu'importe au fond. Mon regard se fixa aussi quelque peu sur ses chaussures, d'un rouge carmin à en faire pâlir les jeunes filles. Comment pouvait-elle sortir avec de pareille chaussure ? Surtout accompagnés par une telle robe. Oh, la robe était très jolie, en sois. J'en avais plus contre les chaussure hautes, dont la couleur commençais déjà à m'irriter les yeux, comme mon humeur d'ailleurs. Et c'est donc, avec un petit rire plus ou moins sonore, que je détournais les yeux vers la grande étendue bleutée, sur laquelle les bateaux, paquebot, et autre navire s'en allaient au loin. Et pour la seconde fois en moins d'une heure, ma voix raisonnât une fois encore. Plus clair, plus curieuse, plus pleine de tout, plus douce, plus amusée ... Et surtout moins fortement que la première fois, à l'oreille de Cassiopée qui devait très surement jucher ma clope du regard. Ou alors, peut-être qu'elle se prenait tout simplement la tête pour ne pas avoir recours à la violence. Ou pour ne plus subir les flash-back du passé. Ou encore se triturait-elle à prédire mes prochains acte et ce que je voulais réellement. Mais encore une fois, qu'en avais-je donc à foutre de ses petites pensées plus qualifiables de conneries ? M'enfin, ce n'était pas comme si ce dernier point, elle pouvait réellement le savoir. Elle ne lit pas encore dans les pensées d'autrui, après tout.
« Belle journée, n'est-ce pas ? Tout comme tes chaussures, d'ailleurs. Très jolie. Mon rire se fit alors plus intense, plus ironique. Tu as changé de parfum, tiens ? Cela fessait un moment que tu ne te l'était pas permis. Un petit blanc passât, bercer par le bruit des vagues allant se fracasser contre le bitume. Bon, tu vas tirer sur la clope, oui ou merde ?»
Ah, voilà que je cherche un peu plus le point sensible que je n'ai pas encore défini. Comme c'est plaisant de la chercher. De la titiller, notre jeune Cassiopée. ~
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Sujet: Re: Chaque personne que tu rencontres est le résultat d'une expérience. » PV Cassiopée. Dim 20 Fév - 23:50
❝ Sat in the cafe by the cracker factory You were practicing a magic trick ❞
Your past-times, consisted of the strange And twisted and deranged And I love that little game you had called Crying Lightning And how you like to aggravate the ice-cream man on rainy afternoons.
Cassiopée la voyait s'approcher, sans un mot. Elle en avait horreur de ce genre de scènes. Et plus la jeune femme s'approchait d'elle, plus elle se sentait irritée, voir agacée. Quelle drôle d'idée de venir lui parler. En quel honneur surtout ? Haussant un sourcil, la Shiyo aux cheveux grenats entendait le bruit de ses talons sur les pavés des quais. Horrible attente, comme la victime voyant son bourreau s'approcher. Mais aujourd'hui elle n'était plus la victime, elle avait changé. Sixtine la défendant dans le passé, n'était plus, elle n'avait plus besoin d'elle. Elle n'était plus la même, Roxanne s'en rendrait-elle compte ? Il arrivait parfois que la jeune femme se dise, que si la jeune femme blonde était morte à la place de Sixtine, sa vie serait peut être plus apaiser. Parce que malgré les apparences, sa défunte amie avait représentée beaucoup pour elle, l'un des piliers se trouvant dans sa vie. Mais comme dans toute construction, si l'une des bases s'effondre, tout tombe, se rompt, se casse. Elle qui avait disparue comme de la poussière, sous les yeux des deux jeunes filles. Mais elle avait grandit, s'était endurcie mentalement comme physiquement. Ses efforts comme ses sacrifices avait payés, elle était aujourd'hui là où aurait dû se trouver son amie s'il n'était pas morte. Elle s'approchait encore un peu plus d'elle, jusqu'à l'atteindre. Et sa voix atteint la jeune femme, qui détourna légèrement sa tête. Elle ne méritait pas qu'on lui accorde un regard, plus maintenant.
« Et bien, ce n'est pas tous les jours que tu montre ton nez dehors, dit-moi. Et encore moins que tu me gratifies de ta présence. Mais passons, j'ai cru entendre dire que tu étais finalement entrée dans le Pilier, hum ? Et bien, madame ne pers pas de temps. Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres. »
Cassiopée fronça légèrement les sourcils, son regard nacré devenant froid. Jalousie ? À creuser, ce n'était pas évident de pouvoir percer l'esprit de Roxanne. À vraie dire, la Shiyo aurait préféré voir Harmony et non la sulfureuse Roxanne, avec sa sûreté ainsi que son comportement agaçant la jeune femme avec beaucoup d'intensité. Elle était d'une arrogance sans pareille, son comportement, chacun de ses gestes pleins de provocations. Mais elle ne céderais pas à son état d'esprit puérile, plus maintenant. Il y a quelques années, elle lui aurait déjà répondu, et le ton serait déjà monté d'un cran pour peut être même finir en combat. Mais elle n'était plus aussi belliqueuse, dû moins cela dépendait. Elle avait crû, ne serait-ce qu'un instant, qu'elle pourrait retrouver ce qu'elle avait appréciait chez elle. Le côté harmonieux de son caractère, même si elle restait Roxanne, ne pas être la proie de ses remarques, de ses regards. Il y a quelques années, cela l'aurait fait souffrir intérieurement, ce regard l'aurait gênée. Mais plus aujourd'hui. Sa fumée vînt réchauffer le cou nue de Cassiopée qui ne bougea pas, la suivant du regard. L'insupportable et puérile Roxanne était de retour, pour jouer de bien mauvais tours. Soupir de la part de Cassiopée, elle comptait se donnait en spectacle encore combien de temps ? À moins que c'était à la jeune femme d'arrêter elle même la scène, de réécrire le scénario pour changer les choses. Quelques pensées lui traversaient l'esprit, elle esquissa un fin sourire. Amusé. Combien de temps la jeune femme allait-elle jouer sa comédie ? Elle préférait la laissait rêver, rêver de l'ancienne Cassiopée, la fugace, la renfermée, l'introvertie. Et non l'exaltante jeune femme qu'elle était devenue. Elle se jouait d'elle, s'amusant dans des gestes lent mais incroyablement précis à essayer de l'enfoncer dans ses points faibles, ses défauts. La naïve.
« Belle journée, n'est-ce pas ? Tout comme tes chaussures, d'ailleurs. Très jolie. Son rire se fit alors plus intense, plus ironique. Tu as changé de parfum, tiens ? Cela fessait un moment que tu ne te l'était pas permis. Un petit blanc passât, bercer par le bruit des vagues allant se fracasser contre le bitume. Bon, tu vas tirer sur la clope, oui ou merde ?»
Cassiopée se tourna alors vers elle, plongeant son regard gris dans le sien, froid. Un sourire joviale, presque moqueur, vînt s'installer sur son visage fin. Elle s'approcha de Roxanne, regardant ses habits, son visage, l'ensemble de son physique. C'était donc aujourd'hui qu'il fallait être bête et méchant ? Elle se ferait violence en l'imitant dans son comportement d'enfant gâtée. Il était tant qu'elle parle, qu'elle fasse cesser certaines choses. Qu'elle surprenne aussi. Elle saisit entre ses doigts fins et dénudés de bijoux, prenant la cigarette. La portant à ses lèvres, elle prit une bouffée, rejetant la fumée sur les cheveux de Roxanne. Ce sourire, moqueur et à la fois méprisant, elle ne l'avait guère souvent, juste en présence de vieilles connaissances aussi agaçantes que la sulfureuse Saphir des Haliades. Elle prit quelques bouffées, regardant quelques instants l'horizon, comme pour s'emplir de sérénité. Puis lorsque celle-ci fût relativement consommé, elle la jeta sur le sol, l'écrasant d'un geste sec.
«Roxanne.. Cela faisait longtemps que tu ne m'avais pas gratifiais de ton comportement puérile, que tu n'étais pas venue m'irritait par ton visage trop maquillé et tes manières. Elle élargit son sourire, nullement atteinte par la remarque sur ses chaussures. C'est étrange.. Je savais qu'un jour tu reviendrais et qu'à nouveau tu essaierais de m'enfoncer. Elle avança quelque peu, laissant un courant d'air s'engouffrer sous sa robe, soulever ses cheveux, laissant un instant de silence. Tu sembles toujours autant aimer éviter les vraies sujets. Elle émit un petit rire amusé, ce détendant légèrement. Pourquoi être venue me voir, simplement, Roxanne ?»
Sa tête penché sur le côté, elle resta calme, une expression méprisante. Pourtant celle-ci était étonnement douce, elle n'irritait pas, elle était bienveillante, aussi étrange que cela puisse paraître. Maintenant il fallait clore les hostilités, quoiqu'elle en avait plus envie. Et qu'est ce qui lui dit que son amie accepterait ? Simple essaie. Elle s'assit sur l'une des marches d'escaliers, les jambes croisées, le dos appuyé contre le mur à la couleur ocre. L'air marin venait s'en arrêt s'engouffrer, tel un courant d'air, dans les ruelles, se répandant en de multiples courant d'air dans ce dédale de pierre ocre et rouges.
«Ça t'énerve n'est ce pas ? Que j'ai pu réussir sans toi.»
Sûrement une des phrases en trop, mais tant pis. Elle assumerait les conséquences qui d'ailleurs seraient sûrement minimes. Elle ne voulait pas renouer avec le passé, mais se fâcher avec Roxanne n'était pas non plus son but, loin de là. Le passé le glissait dans une torpeur incertaine, mais les phrases sortaient spontanément. Elle s'en voulut presque durant un instant, d'avoir balancé une vérité d'une manière aussi froide. Elle n'exposait pas son rang au sein des Cinq Piliers comme un trophée bien au contraire, elle essayait d'en parler le moins possible. Parce qu'au fond, une petite vois lui disait :"Si Sixtine était vivante, elle aurait ta place, et toi tu serais toujours en bas de l'échelle, l'admirant et l'appréciant, comme une tendre naïve." Et si cette petite voix avait raison ? Le silence régna durant plusieurs minutes. Cassiopée se mordit les lèvres, levant un regard pleins de doutes vers Roxanne.
«J'aurais voulu.. Ne jamais renouer avec le passé.. Mais tu es venu vers moi.. et tu m'a forcé à me souvenir..» Sa voix était grave, rauque.
Dernière édition par Cassiopée R. CURTIS le Lun 21 Fév - 12:36, édité 1 fois
Messages : 467 Date d'inscription : 19/01/2011 Age : 28 Localisation : Alors, si tu es motivé, allumes on GPS. Si au bout de 10 min il te dit :«Descendez de la voiture et demander votre chemin.» C'est que t'es paumé. Bah quoi ? Je t'avais pas dit que j'habites à ForFor Lointain ? .x.
Sujet: Re: Chaque personne que tu rencontres est le résultat d'une expérience. » PV Cassiopée. Lun 21 Fév - 1:55
De sourire moqueur à regard complètement désapprobateur, voilà que Cassiopée me répondais. A moi. Cela n'était pas arrivé depuis si longtemps, que je m'étais résolue à ne plus compter les minutes passer ainsi, sans réponses. Non sans oublier que plus jeune, ne serait-ce qu'à l'époque de l'académie, elle n'était pas du genre à me répondre. Pas aussi violemment, pas aussi résolue. Et encore moins à Roxanne. Oh Roxanne, douce engelure, douce blessure. Roxanne a toujours été la battante d'Harmony, un peu comme le lien que cette dernière pensait être la liaison entre le master et sa Shiyo. C'est drôle comme le mot Shiyo peut si bien sonner avec chose. N'est-ce pas ? Au fond, les deux mots sont pareils, avide de la même signification. Mais que vais-je vous raconter là. Il était sûr qu'avoir à faire à Roxy' était plus rependu qu'avoir un entretien avec Harmony, pas qu'Harmony n'ai pas grandie elle aussi à son rythme, doucement, derrière cette barrière défensive que représentait Roxanne. Non, elle aussi avait mûrie, beaucoup mûrie. Peut-être parce qu'au fond, ne serait-ce que pour le peu de personnes avide et aillant cette chance de la croisée, oui. Ça devait être pour cela. Cela devait être cela. Pour eux. Car sachez qu'un être sans projet, quel que soit ce dernier, n'est point être. Il devient alors une chose airant, sans conviction, sans rien. Tel une poupée de chiffon. Et à cela, Harmony ne voulais point y être résolue. Pas encore, pas au profit de Roxanne. Oh Roxanne, franche Roxanne. Pourquoi existe tu réellement ? Harmony n'est-elle point encore asses affranchie et mure pour se débrouiller dans ce monde ? Ou n'est-ce là seulement le fait que tu ne veux pas céder ta place de première dame ?
Cassiopée prit alors la cigarette, se gorgeant abondamment de cette putridité, regardant quelque peu l'horizon, elle finit par relâcher ce nuage disgracieux et grisé en direction de la longue chevelure blonde qui lui fessait face. Encore un regard emplis d'agacement mal contenue, ou plutôt emplis de mépris si peu caché. Voilà ce qui distinguait si bien la nouvelle Cassiopée de l'ancienne. De toute évidence, elle avait beaucoup appris, beaucoup mûrie elle aussi. Et il faut bien avouer qu'au fond, ce dernier fait rassurait Roxanne, ou ne serait-ce qu'Harmony. Mais à quoi bon jouer sur les mots. Surtout quand on a mieux à faire, comme d'écouter les futilités d'un vis-à-vis, par exemple.
«Roxanne.. Cela faisait longtemps que tu ne m'avais pas gratifiais de ton comportement puérile, que tu n'étais pas venue m'irritait par ton visage trop maquillé et tes manières. Elle élargit son sourire, nullement atteinte par la remarque sur ses chaussures. C'est étrange.. Je savais qu'un jour tu reviendrais et qu'à nouveau tu essaierais de m'enfoncer. Elle avança quelque peu, laissant un courant d'air s'engouffrer sous sa robe, soulever ses cheveux, laissant un instant de silence. Tu sembles toujours autant aimer éviter les vraies sujets. Elle émit un petit rire amusé, ce détendant légèrement. Pourquoi être venue me voir, simplement, Roxanne ?»
Futilités, que de mots bien choisis, que voilà. Je l'écoutais fort attentivement, ne me permettant que de simples levés de sourcils de temps à autres. Voilà que Cassiopée se prenait au jeu, quel délice. La voir s'écorcher ainsi à un jeu qui n'était pas le sien. Peut-être n'était-ce là qu'une simple façon de déclencher cette alarme chez ma petite personne ? Me prouvant que j'avais tort de penser qu'elle n'avait pas grandie, qu'elle n'avait pas fait son boue de chemin elle aussi seule. Ou alors peut-être qu'elle était plus susceptible que l'on pourrait bien le croire. Toujours est-il que les quiproquos forts peu plaisants fusaient de par et d'autre, essayant vainement de m'atteindre. Et il était clair qu'elle savait que je ne resterais point sourde à tout ce raffut. Non, je ne resterais pas de marbre devant de telles absurdités, non. Passant furtivement ma main gauche dans ma longue chevelure couleur blé, j'entrepris de lui répondre sur un ton plus ou moins sarcastique, dont elle avait su faire preuve un peu plus tôt.
« Oh mais que vois-je. Mad'moiselle Curtis à du répondant ! Quelle belle affaire que voilà. Il faut dire que côté comportement puéril, tu est un très bon exemple. Aussi tu serait gré de ne pas trop la ramener sur ce terrain, ma chère. Puis, ce n'est pas comme si mon maquillage, et moi même, d'ailleurs, ne t'emmerdais pas profondément, hum ? Mon rire simple, emplis d'amusement pur et simple, résonnât légèrement. Je me plaisait à lui envoyer des pics, auquel elle répondais très bien d'ailleurs. Moi, éviter les sujets importants ? Que vas-tu t'imaginer là, très chère. Puis t'enfoncer est un réel plaisir. Un petit sourire ce dessina sur mes lèvres. Et pourquoi pas, Cassi' ? Pourquoi pas. »
Il est vrai que j'avais toujours us un fort attachement pour le maquillage, mais ont devais bien avouer que depuis, j'avais appris à minimisé les couches. L'idée déplaisante de laisser place à Harmony, me pris. Est-ce qu'au fond c'est ce qu'elle attendait ? Pensait-elle sérieusement que je lui ferais un tel cadeau ? Mais bien évidemment, quelque chose me disais que peu importe combien de temps je me liguais pour la laisser au plus profond, elle reviendra, aujourd'hui, et cela m'agaçais que trop. Sortant ma huitième cigarette, ou peut-être était-ce la neuvième, mais à quoi bon les comptés, cela ne ferait pas baisser ma consommation, après tout. Je pris un temps fou à l'allumer, protégeant la flamme de l'aire maritime qui n'avait pas l'air en parfait accord avec mes faits. Puis je tirais dessus, comme à mon habitude, comme pour me détendre, alors que Cassiopée s'installait sur les marches que j'avais gravie un peu plus tôt. Et voilà qu'elle relance incessamment la conversation, sur ce ton si peu plaisant.
«Ça t'énerve n'est ce pas ? Que j'ai pu réussir sans toi.»
Un simple levé de sourcils accompagné d'un léger rire plein de rancoeur lui répondit. Qu'allait-elle s'imaginer là ? Prenait-elle gout à ce qu'elle avait ? Au fond, elle appuyait ce que j'avais énuméré plus tôt. Étais-je la plus puéril des deux ? Je ne le pense pas, non. Qu'elle ait réussi sans moi ... Oui, même au fond, cela ne me dérangeais pas plus que ça. Elle s'était juste montrée infiniment avare. Et pour cela, je la détestais bien plus que d'autre. A force de jouer avec le feu, on s'y brûle, mais il est vrai qu'à force de trop s'approcher du lac stagnant, on y coule. Son comportement m'insupportais, il était sur que mon petit jeu d'il-y-a quelques minutes avaient bel et bien prit fin. Révélant quelque chose de bien plus sérieux, au elle voulait aller sur des fait plus franc. Et bien soit, je ne me désisterais pas.
« Fais moi rire. D'ou je devrait m'en porter garante ? Tu pense réellement que c'est parce que tu as réussi là ou je n'ai pus retenter quoique ce sois, que je t'en veuille réellement ? Parce que tu pense réellement que tout ce qui c'est déroulé par le passé n'a pas d'impacte ? Il y a des jours ou j'me demande si tu es vraiment doté de compassion, je te signal que tu pouvait faire autant que moi si tu l'avais voulue, ce jour là. Alors arrête de me renvoyer la faute et, s'il-te-plais, cesse de penser que tout est de ma faute. - J'aurais voulu.. Ne jamais renouer avec le passé.. Mais tu es venu vers moi.. et tu m'a forcé à me souvenir..»
Ne jamais renouer avec le passé, hum. Comment pouvait-elle envisager quelque chose d'aussi idiot. Moi, l'y avoir forcé? Elle me fessais bien rire, qui avait décidé de se renfermer, futilement ? Et à quoi bon, si ce n'est pour en souffrir à chaque souvenir remontant ? Pourquoi ne pas décider de tourner la page, tout simplement. Au fond, son problème était là. Peut-être qu'elle ne voulais point s'y résoudre pour ne pas oublier. Peut-être qu'elle se ment à elle même, ou peut-être que c'est autre chose. Chose beaucoup plus complexe. Jetant sans compassion ma cigarette au sol, je l’écrasais alors de mon talon rageusement. Ne tournant aucun regard vers l'autre, elle, Cassiopée. Et qui sais à laquelle des deux elle avait affaire. Peut-être bien aux deux mélanger, mais cela n'était pas réellement possible.
« Alors tourner la page ne t'es pas encore acquis ? Combien de temps pense tu résister ainsi ? Moi t'avoir forcer, tu me fait bien rire. Je ne te force à rien. Tu aurais très bien pus t'en aller, te désistant à ma proposition de tirer sur ma clope. Le temps défilait, au pas plus d'une ou deux minutes, non, mais asses pour m'embrouiller l'esprit. Asses pour que mon regard se tourne vers elle. Asses pour qu'elle remarque cette lueur perdue et d'une telle lucidité. Puis un petit sourire se dessina maladroitement sur mes lèvres, plissant mes yeux bleutés et ma tête penché sur le côté. Mais déjà je retournais la tête, ne voulant pas qu'elle réalise qu'au fond, peut-être qu'avec elle je ne voulais pas me montrer si tyrannique, si féroce, si ... Harmonieuse. Le temps passe, tu sais, Cassi'. Et te voir te consumer à petit feu, bien plus violemment que moi est peut-être la raison de ma venue vers toi, aujourd'hui. J'avais beau être de dos, ma tête se balançant sur le côté, suivit de ma longue chevelure et de ma GEM qui s’illuminât d'un éclat, me trahissais que trop bien. Puis mon regard vint se perdre dans le ciel. Ciel plus du tout nuageux, non, très dégagé. Très clair et vif dans ce bleu. Nous ne sommes que des idiotes. J'aimerais te dire que tout est de ma faute, à moi. Que j'avais en ma possession l'astuce pour aller la sauvée, mais ce n'est pas comme si je l'avais vraiment. Et que tu ai réussi là ou je n'ai pus me le permettre n'est pas un problème, en sois. Si cela peut te rapporter cette paix que tu as sus si bien renié depuis des années, alors soit. Mais il serait temps d’envisager sérieusement de tourner la page, ne serait-ce au profit d'un nouveau commencement. Qu'en sais-je. »
La tête contre le béton dur, la tête tourné vers l'horizon, je sortis la je ne sais combientième de clope. Puis, tirant dessus légèrement, j'entrepris de me calmer, laissant peut-être aussi quelque part, resurgir le peu de l'autre moi. Essayant de ne pas perdre pied. Cassiopée avait beau être présente à mes côté, cette idée m'étais alors déjà plus acquisse. Me déchirant quelque peu dans la contemplation du lointain, et revoyant la scène repasser. Cette fameuse scène, ou j'aurais peut-être dû tenter l'impossible. Ou j'aurais dû éviter l'impacte, oui, ou j'aurais dû me lancer vers Sixtine. Mais tout cela était bien loi déjà.
Spoiler:
C'est pourri, et j'ai la flemme de tout passer au correcteur, excuse-moi.
Dernière édition par Roxanne H. BRAX le Lun 21 Fév - 21:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: Chaque personne que tu rencontres est le résultat d'une expérience. » PV Cassiopée. Lun 21 Fév - 12:37
❝Le sacrifice de nous-mêmes nous permet de sacrifier les autres sans honte.❞
La modestie doit être la réaction naturelle de l'homme qui reçoit les acclamations que lui ont valu le sang versé par ses subordonnés et le sacrifice de ses amis.
C'était une situation étrange, entre la dispute et le sermon. Chacun reprocher quelque chose de bien précis à l'autre, mais le dérivais sous des remarques, des phrases pleines de sous-entendues. Quand Harmony allait-elle faire son apparition, pour dire le véritable fond de ses pensées et non répondre aux provocations que Roxanne multipliaient autant que Cassiopée. Cette conversation devenait sincèrement, n'allant pas aux fonds des choses. On parlait de paraître, comme si on savait ce que la personne ressentait. La Shiyo laissa parler la jeune femme blonde devant elle, un léger sourire aux lèvres. Il y avait une part de vérité et une part de mensonge dans ses paroles, ce qui était tout à son honneur. Cassiopée avait changée sur certains points, mais Harmony avait sur resurgir au bon moment pour toucher en douceur le point faible de la jeune femme aux cheveux grenat. Le ton commençait petit à petit à descendre, comme la tension alors présente. Mais le seuil de tolérance zéro était maintenu, il ne fallait pas se méprendre. Après des années de silence commun, durant lesquels Cassiopée avait fui pour ne pas revoir ce qu'elle appelée avant, son amie. Aujourd'hui, elle l'appréciait toujours, même avec ses réflexions, son comportement arrogant. Mais la jeune femme ne l'appelait plus comme tel, car elle avait laisser tomber le trio à la minute où Sixtine avait été tuée, leur chemins furent alors séparés parce qu'elle le désirait.
«Alors tourner la page ne t'es pas encore acquis ? Combien de temps pense tu résister ainsi ? Moi t'avoir forcer, tu me fait bien rire. Je ne te force à rien. Tu aurais très bien pus t'en aller, te désistant à ma proposition de tirer sur ma clope. Le temps défilait, au pas plus d'une ou deux minutes, non, mais asses pour m'embrouiller l'esprit. Asses pour que mon regard se tourne vers elle. Asses pour qu'elle remarque cette lueur perdue et d'une telle lucidité. Puis un petit sourire se dessina maladroitement sur mes lèvres, plissant mes yeux bleutés et ma tête penché sur le côté. Mais déjà je retournais la tête, ne voulant pas qu'elle réalise qu'au fond, peut-être qu'avec elle je ne voulais pas me montrer si tyrannique, si féroce, si ... Harmonieuse. Le temps passe, tu sais, Cassi'. Et te voir te consumer à petit feu, bien plus violemment que moi est peut-être la raison de ma venue vers toi, aujourd'hui. J'avais beau être de dos, ma tête se balançant sur le côté, suivit de ma longue chevelure et de ma GEM qui s’illuminât d'un éclat, me trahissais que trop bien. Puis mon regard vint se perdre dans le ciel. Ciel plus du tout nuageux, non, très dégagé. Très clair et vif dans ce bleu. Nous ne sommes que des idiotes. J'aimerais te dire que tout est de ma faute, à moi. Que j'avais en ma possession l'astuce pour aller la sauvée, mais ce n'est pas comme si je l'avais vraiment. Et que tu ai réussi là ou je n'ai pus me le permettre n'est pas un problème, en sois. Si cela peut te rapporter cette paix que tu as sus si bien renié depuis des années, alors soit. Mais il serait temps d’envisager sérieusement de tourner la page, ne serait-ce au profit d'un nouveau commencement. Qu'en sais-je. »
Roxanne empêchait Harmony de faire surface, mais celle-ci semblait être prête à venir quelques instants avant que son contraire la chasse. Cassiopée le désirait, tourner la page. À une époque, elle croyait même l'avoir fait. Mais elle se rendit bien vite compte que ce n'était qu'une belle illusion. On ne change pas le monde avec des "et si", pourtant cette appellation revenait sans cesse dans son esprit. Elle reparlait de ce jour là. L'image de son amie partant en poussière revînt alors, mais cette fois, ce souvenir ne la fit pas autant souffrir. Peut être parce que Roxanne était à ces côtés et qu'elle savait qu'elle aussi en souffrait, ne serait-ce qu'un peu. Était-il temps qu'elle prenne à nouveau la parole ? Elle préférait laisser le silence régnait quelques instants, réfléchir à quoi répondre. Non pas pour se mentir à soit même, pour être sincère et montrer qu'elle voulait elle aussi arrêter les hostilités. Elle ne répondrait pas à ses remarques, elle laisserait glisser celles-ci, les ignorant. Pour qu'elles puissent peut être enfin parlées, non comme dans enfants se chamaillant, mais comme des personnes se retrouvant, que la rancœur soit présente ou non.
«Je me consume peut être.. peut être plus que je ne le pensais. Puisque même Harmony comme Roxanne ont su le voir. Il est peut être trop tard, parce que je me surprend parfois à me complaire dans cette sorte de marasme. Un sourire apparût sur ses lèvres, mordant celles-ci elle s'arrêta quelques instants. Mais qu'importe. Tu n'es pas fautive. On cherche une coupable, inlassablement. On ne peut pas déterminer qui c'est, alors on invente et l'ont rejette la faute sur quelqu'un. Toi comme moi à l'époque aurions pu agir en même temps qu'elle, ne serait-ce que pour la soutenir. Mais nous croyions tellement en ses capacités que nous en devenions aveugle. Elle était si forte, qu'on était persuadé de la voir vaincre. Mais c'est elle qui fût vaincu. Je ne sais pas précisément pourquoi tu m'en veux tellement, mais sache une seule chose, je t'en veux pareillement. Et c'est idiot, mais c'est plus fort que nous. Il faudra un jour que je t'avoue.. Elle s'arrêta net, soupirant. Elles s'envoyaient des pics il y a moins de cinq minutes, et voilà qu'elles se confiaient presque. À l'Académie, je me sentais dans ton ombre et celle de Sixtine. Je me considérais très mal à l'époque. Alors cette place de Pilier, et c'est sans fausse modestie que je te le dit, ce n'est pas que pour moi. C'est pour toi et elle. Parce que j'ai décidé que je changerais moi, moi et l'univers des Shiyos. Je n'ai que trop peu de pouvoir et d'autorité mais aussi de sagesse et de maturité pour réaliser ce rêve de fou, j'en suis bel et bien consciente. Je sais aussi que je devrais changer moi avant tout. Mais maintenant que je t'ai vu, que je t'ai parlé, que je me suis prise une sorte de claque, je me dit que j'ai maintenant le droit de conserver le passé sans pour autant vivre dedans. Mais ne te méprends plus, je ne suis plus dans ton ombre.»
Puis elle sourit, comme à son habitude, prenant son paquet de cigarettes entre ses mains. Elle saisit une cigarette entre ses doigts, tassant le tabac, elle la tapota doucement sur l'une des marches. Elle alluma celle-ci calmement, recrachant doucement un fin filet de fumée grise. Presque gênée de tout ses aveux, elle porta sa main à son front, soupirant bruyamment. Se levant, elle donna quelques coups sur sa jupe pour dépoussiérée celle-ci des marches. Retournant son poignet elle jeta un coup à sa montre. Le passé était-il réellement révolue ? Elle en doutait quelque part, mais tant pis, il fallait y croire. Elle termina calmement sa cigarette, jetant à terre celle-ci à côtés des autres cadavre. Le tabac était légèrement répandue sur le béton dur et froid, un coup de vent passa, chassant avec lui les quelques poussières et cendres traînant.
«Ne te moque pas de moi hein. Mais ce que je viens de dire, tout ça, c'est la vérité. Ne m'engueule pas non plus, parce que je me suis confiée, ce que je n'aurais jamais fait cela avant. Mais je ne te remercierais pas non plus, parce que j'ai trop de fierté mal placé. Sache que je suis par contre reconnaissante, même si je me cache bien de le montrer. Bon. Je m'en vais Roxanne, ou plutôt devrais-je dire Harmony. Un sourire apparu, tendre, comme si elle était heureuse de revoir cette partie de son amie. Tu me suis où on repart comme si de rien n'était ?»
En bas des escaliers qu'elle venait de descendre calmement, elle se retourna. À elle de décider quoi faire maintenant, les deux solutions convenaient, il n'y avait pas de pièges.
Spoiler:
Et moi comme si c'était fameux.. e__ê Bref, voilà la réponse, pas corrigé hein mais tellement la flemme. D:
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Sujet: Re: Chaque personne que tu rencontres est le résultat d'une expérience. » PV Cassiopée. Lun 21 Fév - 20:41
L'horizon me paraissait alors si lointain. J'aurais voulu toucher cette étendue bleutée de mes propres doigts, ressentir ce frais tout contre ma peau, y glissant irrémédiablement. Je voulais tout oublier, mon passé, mon présent, et le futur si peu charmeur soit-il. Je voulais pouvoir m'avouer à l'aise, ne plus ressentir cette impression de vide, ne plus être si seule. Je voulais tant de choses qui m'échappaient, que tout cela en devenait risible. Et pendant ce temps, ma cigarette se consumait d'elle même, comme toutes celles qui l'ont précédé aujourd'hui. Tel était ma manie, au moins, elle en était que moins nocive pour ma personne. En quelque sorte. Le temps passait, lentement, me marquant de sa cadence. A dire vrai, je n'en avait pas grand chose à foutre. Il faut dire que j'étais à l'aise, là, face à l'horizon, la brise me caressant agréablement, lentement. Je n'oubliais pas pour autant la présence qui me portait compagnie, cette douce présence qui avait su se montrer que plus douce et compréhensive d'heure en heure, seulement l'envie de me taire m'avait déjà prise. J'étais bien placée pour faire la moral, toujours prête à cela, mais au fond avais-je vraiment le droit de me le permettre ? Peut-être pas, non. Je m'était peut-être montrée un peu plus puéril qu'à la normal, peut-être qu'au fond, j'étais la plus sotte de l'histoire. Mais à quoi bon chercher les réponses à toutes les questions. Puis, ne venais-je pas d'apprendre qu'avec des "peut-être" ou "des surement" ainsi que des "si" ; je n'irais pas loin ? Voir carrément nul part, au fond. C'est comme une partie de Monopolie. Sans dés, on ne va jamais bien loin.
«Je me consume peut être.. peut être plus que je ne le pensais. Puisque même Harmony comme Roxanne ont su le voir. Il est peut être trop tard, parce que je me surprend parfois à me complaire dans cette sorte de marasme. Un sourire apparût sur ses lèvres, mordant celles-ci elle s'arrêta quelques instants. Mais qu'importe. Tu n'es pas fautive. On cherche une coupable, inlassablement. On ne peut pas déterminer qui c'est, alors on invente et l'ont rejette la faute sur quelqu'un. Toi comme moi à l'époque aurions pu agir en même temps qu'elle, ne serait-ce que pour la soutenir. Mais nous croyions tellement en ses capacités que nous en devenions aveugle. Elle était si forte, qu'on était persuadé de la voir vaincre. Mais c'est elle qui fût vaincu. Je ne sais pas précisément pourquoi tu m'en veux tellement, mais sache une seule chose, je t'en veux pareillement. Et c'est idiot, mais c'est plus fort que nous. Il faudra un jour que je t'avoue.. Elle s'arrêta net, soupirant. Elles s'envoyaient des pics il y a moins de cinq minutes, et voilà qu'elles se confiaient presque. À l'Académie, je me sentais dans ton ombre et celle de Sixtine. Je me considérais très mal à l'époque. Alors cette place de Pilier, et c'est sans fausse modestie que je te le dit, ce n'est pas que pour moi. C'est pour toi et elle. Parce que j'ai décidé que je changerais moi, moi et l'univers des Shiyos. Je n'ai que trop peu de pouvoir et d'autorité mais aussi de sagesse et de maturité pour réaliser ce rêve de fou, j'en suis bel et bien consciente. Je sais aussi que je devrais changer moi avant tout. Mais maintenant que je t'ai vu, que je t'ai parlé, que je me suis prise une sorte de claque, je me dit que j'ai maintenant le droit de conserver le passé sans pour autant vivre dedans. Mais ne te méprends plus, je ne suis plus dans ton ombre.»
La nausée me monta quelque peu à la gorge. Nous avions passé tant de temps à rejeter la faute l'une sur l'autre. Tant de temps gâché à se lamenter, à essayer de tourner cette page si tragique, sans pour autant y arriver. Oh, bien évidemment qu'elle se consumait, mais voyez-vous, j'étais heureuse qu'elle en tire enfin profit. Au fond, moi-même je me dois de l'avouer, Roxanne et Harmony avaient toujours été une seule et même personne, petit être complexe et hautement contradictoire dans son mental, mais même être. Petite blonde prénommée Roxy', qui, pour mieux s'en sortir, s'était peut-être bien trop leurrée. Mais le mal était fait, et ni l'un de ces deux côtés bien distinct, ni elle-même, ne pouvait alors quoique ce sois. Et de cela, elle en avait parfaitement conscience. Du moins, étant moi-même ces trois jeunes femmes, je me dois d'en être à peu près sure, non ? Cassiopée n'avait pas tord, à force d'en placer trop en Sixtine, nous en somme venue à la faire disparaître nous même. Elle avait toujours été la Shiyo, femme, et amie idéale. Mais tout chose ne peut être parfaite, et cela nous l'avons appris que bien trop tard. Tard, comme nos gestes, tard comme beaucoup d'autres choses. Était-ce réellement si dur pour Cassiopée de comprendre le pourquoi d'autant de haine à son égard ? N'avait-elle pas ressentie, elle aussi, la solitude et tout ce qu'elle engendre ? En réalité, je me demande si le problème ne viennait pas de ma fragilité, à force de me retrouver seule, j'en étais devenue malade. Et ni les antidépresseurs, ni la nicotine était parvenue à combler ce vide en moi. La solitude avait toujours été mon problème, et c'est juste ce que je reprochais à Cassiopée. Juste cela, juste le fait de m'avoir laisser derrière, juste ça. Et voilà que nous nous mettions à nous avouer nos petits secret, n'était-ce pas là une belle preuve de pensée amicales l'une pour l'autre ? Un léger sourire se dessina sur mes lèvres à la suite de ces dires. Dans mon ombre, hein. N'avais-je pas pensé la même chose à l'époque ? Il était plutôt assez drôle, et flatteur je l'avoue, dans ces dires. Cassiopée, à l'époque et très surement encore maintenant, avait tout ce qu'il lui fallait pour ne pas se sentir inférieur. Ne serait-ce que psychologiquement, ce n'est pas comme si je lui avait déjà été supérieur, du moins je ne le pensais pas réellement. Elle et Sixtine avaient toujours représentées de réel exemple pour moi, cela avait-il aussi été le cas pour Cassiopée ? Mon petit rire cristallin résonna alors. Mais cela n'arrêta point Cassi' qui continuait inlassablement son discours. Peut-être avait-elle comprit que mon rire n'était pas moqueur, oui peut-être. Je m'étonnais à apprécier l'écouter ainsi. A écouter cette voix qui m'était si familière et qui m'avait manquée. Et reprenant une bouffée de nicotine, j'entrepris de fermer les yeux. Ne serait-ce que pour mieux savourer l'instant. Alors comme cela elle avait l'intention de changer, mais aussi de changer l'univers des Shiyos. S'en était presque inimaginable, ou alors qu'imaginable mais impossible, cependant elle avait l'air déterminée et c'en était que plus encourageant quelque part. Et voilà qu'elle n'est plus dans mon ombre, était-ce vraiment plaisant ? Mon rire raisonnât encore quelque peu, alors que j'écrasais le peu de ma cigarette au sol, me retournant vers Cassiopée histoire de lui répondre une bribe de ce que je pensais.
« Et bien soit, je vois que tu est farouchement résolue à tes nouveaux objectifs. »
Un léger regard vers son visage m'apprit qu'elle arborait alors un sourire. Je la regardais allumer sa cigarette, puis se lever, à son rythme. Dépoussiérant quelque peu sa robe. Alors s'en était finis pour aujourd'hui ? Qu'allait-on devenir toutes deux ? Énormément de questions me passaient en tête alors que Cassiopée s'éloignait. Je me contentais seulement de la regarder faire, attendant ne serait-ce qu'un signe de sa part. Il faut dire qu'elle avait su me mettre en doute ces dernières heures. Je la vie regarder le cadrant de sa montre, positionner à son poignet, avait-elle un rendez-vous ? Il est vrai que je ne lui avait guère laissé le choix de cette petite entrevue. Puis, se positionnant en bas des quelques marches qu'elle avait gravis un peu plus tôt, assez loin de ces dernières pour me faire face, mais pas trop pour entrer réellement dans la rue bondée, elle se retourna et nous étions alors face à face. Mon regard fit l'ascenseur entre ces deux orbes emplis de lucidité et de sérieux, alors qu'elle repris la parole.
« Ne te moque pas de moi hein. Mais ce que je viens de dire, tout ça, c'est la vérité. Ne m'engueule pas non plus, parce que je me suis confiée, ce que je n'aurais jamais fait cela avant. Mais je ne te remercierais pas non plus, parce que j'ai trop de fierté mal placé. Sache que je suis par contre reconnaissante, même si je me cache bien de le montrer. Bon. Je m'en vais Roxanne, ou plutôt devrais-je dire Harmony. Un sourire apparu, tendre, comme si elle était heureuse de revoir cette partie de son amie. Tu me suis où on repart comme si de rien n'était »
Comme à son habitude, si fière il est vrai, voilà qu'elle ne me remercierait point. C'était tout de même dommage pour la mienne, ma fierté mal placée. Aussi je restais muette à ses propos, n'ayant rien à y rétorquer. Me moquer d'elle, j'aurais pus en effet, mais qu'est-ce-que cela m'aurait apporté au fond ? Sa reconnaissance m'était amplement suffisante, oui, c'était déjà un bon début. J'eus un nouveau petite rire cristallin alors que je me décollais du mur froid et dur qui me servait d'appui depuis un bon moment déjà. Puis le prénom d'Hamony résonnât, et d'un tic naturel, me reconnaissant peut-être plus que je ne l'aurais alors avoué, je relevais la tête en sa direction. La regardant une fois encore le regard emplis de cette incompréhension et de ce petit quelque chose, ou plutôt devrais-je dire air, à la fois complètement largué et bien plus encore, je pus alors voir ce regard emplis de tendresse qui m'avait tant manqué. Et c'est peut-être à ce moment précis, comme j'avais su le faire moi-même un peu plus tôt, que Roxanne tomba légèrement. Laissant place à Harmony ? Non, c'était bien plus que cela. C'était un mélange des deux, il faut dire que même Roxanne se plaisait en la compagnie de Cassiopée. Oui, c'était plus complexe. Ou peut-être un simple renouveau, entre la Roxanne et la Harmony. Entre la tyrannique qui protégeait si bien l'harmonieuse. Et fermant pensivement les yeux, j'eus alors l'envie subite de me laisser aller au côté de ma précieuse retrouvée. De profiter de cette ancienne Cassiopée qui avait, elle-aussi avouons-le, refait surface quelque peu. Et c'est, ré-ouvrant les paupières sur ces deux orbes rendant si bien la tendresse reçue, que je me lui attrapai légèrement le bras. Tel était mon tic majeur, comme pour ne pas tomber, ou ne plus être seule, qui sait. Puis je lui rendis son sourire, et mon rire résonnât encore une fois de cette intonation cristalline. Alors que le fait que La saphir des Haliades avait retrouvée sa Spinelle des Hespérides s’intensifiait ; une vérité fit alors son apparition, légèrement, doucement, pensivement. Oui, Roxy' était née. Et peut-être bien plus encore.
Spoiler:
J'AI MAL AU CRANE ! .w.
Dernière édition par Roxanne H. BRAX le Lun 21 Fév - 22:44, édité 1 fois
Messages : 467 Date d'inscription : 19/01/2011 Age : 28 Localisation : Alors, si tu es motivé, allumes on GPS. Si au bout de 10 min il te dit :«Descendez de la voiture et demander votre chemin.» C'est que t'es paumé. Bah quoi ? Je t'avais pas dit que j'habites à ForFor Lointain ? .x.
Sujet: Re: Chaque personne que tu rencontres est le résultat d'une expérience. » PV Cassiopée.
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Chaque personne que tu rencontres est le résultat d'une expérience. » PV Cassiopée.
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