"Voir le jour dans la pureté d’un foyer aimant, comme cela est plaisant… J’avais pourtant tous les éléments pour, une mère tendre et heureuse amoureuse de son mari comme personne, un père riche et célèbre qui connaissait pourtant les valeurs de la famille et du partage, un oncle sincèrement gentil, biens qu'un peu maladroit, une nurse sincère et attentionnée, une grande sœur de cœur assez farouche et pourtant très gentille... Oui j’avais pourtant toute les cartes en main…"

Momoe naquit sur les terres anglaises, enfant de compte, Monsieur Henri Van Hell et d’une célèbre photographe Lila Leblanc, belle française prometteuse. Leur amour après bien des scandales donna enfin le plus beaux des enfants. Heureux et aimant, Momoe fut l’enfant voulu de deux personnes amoureuse. Il y avait aussi Hannah la nurse qui semblait affreusement proche de Lila et sa fille Avery, il y avait l'oncle George, associé de Monsieur Van Hell, Un homme remarquable qui avait perdu l'usage de ses jambes dans un accident de la route involontaire... Dans ce foyer heureux... Elle grandit dans la chaleur, la douceur et les valeurs de la vie…

The Daily Telegraph -(article 2C.SAD44):
L’Enfant prodige des Van Hell…
« Suivant les traces de son père,Momoe Van Hell, jeune fillette, ou jeune génie de bas-âge.
Lors du concours des jeune talents international, donné au conservatoire, elle se démarquait déjà de son jeune âge, les mauvaises langues disait que Le compte Van Hell voulait simplement faire parler de lui mais… Du haut de ses 5ans, l'enfant sait jouer du violon comme une virtuose, oreille musical ou dons de la nature, nous ne sommes pas au bout de nos surprises…. »La presse, le succès et pourtant un équilibre total, la douce enfant grandit dans la tendresse, des parents assez présents, ou un oncle, une nurse et une amie en or, une famille heureuse, une vie heureuse, sous les montagnes de livres, sur les genoux de George. Vouloir plaire pour ne pas décevoir… C’est dans cette optique les dons d’apprentissage de Momoe se développèrent à une vitesse folle.

"Je me rappelle de ses jours-là, je passais des heures entre les percepteurs en tout genre, les cours de couture, de cuisine, de musique, de français et j’en passe… Ou alors sur les genoux de Mon Oncle à chercher pourquoi les langages C lui semblait si intéressant... et Les temps libres avec Hannah et Avery, ah ! Nana c’est ma nurse, une femme adorable qui me surveille depuis ma naissance. A cette époque c’était encore un jeu de lui faire deviner certain de mes caprices mais je l’aimais tellement, car elle, elle ne partait jamais loin de moi, comme le faisait mon père ou ma mère, et puis c'était la gentille maman de Ma Avery… La célébrité, son métier, sa passion de la photographie, je ne pouvais pas lui en vouloir, à elle ou à lui. J’étais heureuse, vraiment, une vie idyllique, un avenir prometteur, mais rien n’est jamais simple…"

C'était une nuit d'hiver, une nuit sans neige, mais une nuit ou il fait bon vivre de porter un grand manteau de fourrure. La douce enfant était dans les ruelles agitée de la grande ville, elle tenait fièrement la main d'Avery, lui montrant du haut de ses 10ans pourtant bien mature, combien elle était fascinée par les choses joyeuse, lumineuse et colorées. Une enfant après tout. Mais tout se passa très vite. Je vous ferais pas un dessin, une explication n'est pas forcément nécessaire pour ce genre d'instant, la demoiselle était avec la famille puis, la demoiselle n'était plus avec la famille c'est aussi simple que cela. Une foule en tumulte, une enfant tête en l'air, une main qui se perd, un regard qui s'égare et Momoe se retrouva seule et perdue.

« Je m'en rappelle encore cette étrange sensation, cette peur qui vient enlacer fièrement ton cœur, ton pauvre cœur d'enfant, tes jambes qui se crispent, ton regard qui cherche désespérément un repère. J'étais perdue, une enfant au milieu d'une foule en mouvement, immobile, attendant qu'on me tente la main. Je marchais sans but, je cherchais à les retrouver, et c'est le port que j'ai trouvé. Lorsqu'on est un enfant, la moindre chose peut devenir magique ou fascinante, je n'étais pas vraiment apeurée, mais je compris vite en souriant tristement devant les reflets argentée de la lune sur l'eau entre les grands bateaux que j'étais bien loin de ma famille, et les larmes se mirent à couler sur mes joues d'enfant d'ordinaire si rose et c'est ainsi que je le pus le voir pour la première fois... Il était début devant le grand bateau sombre, il était debout, les yeux rivés sur le mat principal et il me regarda enfin. Je n'oublierais sans doute jamais la pureté des deux rubis qui plongèrent dans mon regard bordé de larmes. Comme je n'oublierais jamais cette soirée. Callum était son nom, il était d'une douceur étrange... Pour tout vous dire, je pensais qu'il aurait fait peur à bien des femmes, et bien des enfants en cette nuit sans lune, mais moi, moi je n'avais pas peur de lui au contraire, aussi petite que j'étais je voulais être plus proche. Son regard aux cotés de démence me fascinait comme la lumière attire les papillons, je voulais qu'il me regarde, oui qu'il me regarde pour ne jamais m'oublier. Nous avons passé la nuit à discuter, j'appris qu'il partait pour une grande ville américaine. Nous parlions de tout, de rien comme si nous nous connaissions depuis toujours c'était tellement bon, tellement étrange. Il me confia aussi ses rêves, ses projets les plus secrets, son ambition qui me fit lui offrir mon collier avec la pierre de Jade. Oui vous vous doutez bien de quelle Ambition je vous parle, Jade Harbor. Il m'offrit aussi le petit collier d'argent qu'il avait autour du cou, une simple chaine, en rougissant presque, quoiqu'il n'était pas le genre d'homme à rougir, mais si j'avais pu essuyer ses larmes et lui faire promettre autant de chose, je pouvais bien le voir rougir. Je ne vous raconterais pas toute ce qu'on avait pu se dire jusqu'à l'arrivé des parents, je vous raconterais pas non plus, le chaleur de ses bras ou le sentiment qu'il faisait naitre dans le cœur d'enfant qui était le mien. Ne m'oublie jamais Momoe - Je viendrais te voir, je te retrouverais – Je deviendrais assez célèbre pour que tu ne vois que moi – Alors désormais Callum et Momoe forment une famille – Ne m'oublie pas Moe. Et lorsqu'il partit, me laissant avec des parents inquiet, je n'arrivais pas à détacher mes yeux de son dos... son grand dos, déjà si fier »

Momoe reçut sans doute le plus corsé de tout ses savons après cette nuit, elle le savait il ne faut pas parler aux inconnus, ne pas leur faire confiance. Elle le savait et pourtant lui, elle aurait pu déposer son cœur au creux de ses grandes mains abimées sans aucune honte, sans aucune peur. Une confiance unique, sans doute aussi folle que la démence de son regard carmin. Elle n'arrêtait pas de parler de lui dans le lit le soir ou en secret à Avery, qui ne semblait pas l'aimer, depuis le premier regard, oui seule Avery l'avait réellement se grand dos, et ce regard écarlate. La demoiselle ne voulait pas que Momoe y pense, elle était une enfant, alors elle voulait simplement que cela reste un souvenir, plus de peur que de mal. Après tout il ne lui avait rien fait pour le moment... Et la vie reprit son corps avec un souvenir envoutant de plus, un souvenir unique...

« The Times – The Daily Telegraph - The Guardian - The Independent – The Evening Standard - The Belfast Telegraph…
Le compte et sa femme sont morts!
L’avion qui les ramenaient d’un voyage d’affaires politique aurait subi les dégâts d’un orage sur les hauteurs de l’océan pacifiques… il n’y a pas de survivants, juste des épaves…

La célèbre photographe, Lila Leblanc et son Mari le compte Van Hell, restent introuvable. On raconte que leur enfant de 15ans les attendait impatiente à l’aéroport…

Il y aurait des survivants rescapés, dans les iles pacifiques. D’après les autorités… »

"Le cauchemar, cette sensation de vide, de surréalisme, on ne peut pas, on ne veut pas y croire, c’est impossible, je n’avais que 15ans. Seule devant le panneau d’affichage dans la grande salle de l’aéroport, j’entendais l’agitation, L’avion de papa, l’avion de maman, n’était plus sur les radars, je venais de comprendre, ils ne reviendraient pas… Assise sur ce banc, je ne pouvais pas bouger, je ne pouvais même pas parler, j’étais seule, même les larmes ne voulaient pas me tenir compagnie. Le temps passa, je ne sais pas une deux, peut-être trois heures et enfin je relevai mes yeux, les larmes coulèrent sur mes joues roses. Cela faisait plus de six heures que j’étais assise sur ce banc sous les regards de ma nurse,dans les bras D'Avery, Nana me prit dans ses bras, instinct maternelle, et je finis par pleurer sincèrement, hurler aux point d’en perdre la voix. Ils était morts dans un avion."

Le Malheur est une tristesse qui tiraille et qui déchire l’âme, Momoe perdit l’appétit un temps et le gout de la vie ou des autres, les mois passèrent sans qu’elle ne les calculent réellement , et un jour tout bascula, il était de retour. Monsieur Van Hell, était une ombre, qui ne voyait désormais que son travail et sa richesse. Momoe, Elle se redressa doucement,la tête fière, elle reprit les études et le sourire, au grand bonheur de Nana, Avery et George. De nouveau elle, elle enchainant les écoles et les diplômes, noyée dans le travail et finit par devenir le prodiges tant espéré de son enfance. Maman était morte...

Les mois passèrent comme il l'avait toujours fait depuis déjà 17ans. La demoiselle et le petit monde de la grande maison familiale avait reprit une vie normale, bien que légèrement morose depuis la disparition de Lila. Momoe était de nouveau sur les bancs de l'école, passant dans les études supérieures et spécialisé au ravissement de son oncles. Mais, elle était aussi dans le fond de la grande cours avec Avery pour développer une techniques de défenses et de protection en accords avec ses dons pour la danse et sa souplesse. Ce n'était pas de repos, oui on ne peut pas dire que Avery est le genre de femme douce et attentionnée quand on parle d'entrainement et de protection. Surtout avec sa haine obsessionnelle pour l'homme qui hante les songes de Moe. Le plus amusant fut sans doute, le jour ou elle décida de faire de Momoe une tireuse d'élite, grosse erreur demander à la perruque du jardinier, heureusement qu'il n'y a laisser que des cheveux... Et c'est ainsi que de fils en aiguille, ce fut les débuts de la marionnettiste, sur la toile binaire, dans le monde réel...

Mais lorsque le bonheur revient, il repart parfois aussi vite, on dit que la roue tourne toujours, qu'après la pluie il y aura toujours le beau temps, mais sur le cœur de la douce, la saison des moissons revint beaucoup plus vite que prévu. Le drame de nouveau, dans son funeste manteau noir venait frapper à la morte de cette grande maison, réduisant de nouveau le nombre de ses habitants. Henri van Hell fut ainsi retrouvé, pendu dans son bureaux un soir d'orage. Le reflet de son corps balançant au bout de corde dans les flash lumineux marqua l'esprit de la jeune homme, au point d'en faire une peur, une phobie pour l'orage. Le hurlement qu'elle poussa, réveilla toute la demeure... Et vous connaissez sans doute la suite des événements logiques. Une ambulance, un cœur serré, des pleures, une douleur de plus, un héritage, un drame. Momoe Van Hell, 18ans maintenant, propriétaire de l'entreprise Familiale.

« Ce n'était pas facile, je me rappelle encore de ce sentiment qui grandissait en moi, ce qu'il pouvait être puérile, vous allez me dire je n'avais que 17ans quand lui aussi partit pour toujours, je n'étais qu'une enfant et pourtant, j'ai toujours été en avance, différente, je le savais et je l'assumer car "ils" disaient que je devais en faire une fierté. Comprendre plus vite que la normal, apprendre plus vite que la moyenne, me souvenir de tout et de rien, après une simple lecture, une seule écoute. Je n'étais pas comme les autres et pourtant après son suicide j'ai réagi comme une enfant normale. J'ai pleuré, j'ai hurlé, je n'ai pas dormis, j'ai perdue le goût des couleurs et enfin j'ai réfléchis. Oui j'ai tellement réfléchis que mes pensées sont devenues affreusement noirs, vraiment trop noires. "Ils" m'avaient abandonnés. Je sais que c'est ridicule que ce n'était pas la faute de maman et que papa ne pouvait vivre sans maman mais... comprenez aussi l'enfant que j'étais, orpheline qui dans quatre mois, allait devoir reprendre une affaire familiale, je fus même accuser de meurtre, mais l'idée fut vite écartée, qu'elle idée étrange, mais je peux pardonner les journaux et les inspecteurs, il ne faisait que leur boulot après tout... »

Momoe reprit ainsi l'héritage de son père, déléguant à son oncles qui devint son tuteur de surcroit, la plus grandes partie du travail, histoire de pouvoir finir ses études en informatique, continuant de s'entrainer avec Avery dans le but de pouvoir le rejoindre. Lorsqu'on perd beaucoup, les rêves restent sans doute l'une des dernières choses vraiment importante. Avery, Hannah ne voulait pas laisser partir la demoiselle. C'est trop dangereux. Tu vas avoir des ennuis. Ne fais pas cela. Alors que Son oncle qui avait connu Lila et Henri savait que cela coulait dans les veines de cette belle demoiselle aussi il ne fit que cela. Je te promet que je prendrais soin de L'entreprise Van Hell, va et fit l'aventure qui doit faire vibrer ton cœur. Les prises de tête redoublèrent d'intensité, Momoe n'écoutait pas et George était son complice, ils préparèrent ensemble son départ pour l'Aventure...

Momoe finit son diplôme en prodige avec une rapidité déconcertante, elle enchaina deux licences en parallèle. La douce enfant, devenue une magnifique demoiselle ne mit pas longtemps à retrouvais sa trace, elle le savait aussi grande que peu être l'Amérique, il a des choses qu'on peut trouver sur la toile en cherchant bien. Et elle, elle venait de le retrouver, partiellement. Tout n'était que supposition, souvenir d'une nuit perdue, vestiges d'un passé qui aurait pu s'altérer, mais elle ne voulait pas reculer. C'était la piste la plus sure. Elle n'y ferait pas demi-tour.

« Je crois que c'est à cette époque, que j'ai essuyé ma première vraie dispute avec Avery, elle était hors d'elle, je n'arrivais pas à la reconnaître, elle était si colérique, elle fit voler les vases et les jurons, ce fut un véritable festival pour mes oreilles, mon cœur et ma raison. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, elle le savait c'était par Amour. Mais je ne pouvais pas rester sans rien faire, sans rien espéré, je devais le revoir quitte à être la femme la plus déçue au Monde. Aprés tout, soyons réaliste, cela remontait à une dizaine d'année maintenant, il aurait pu oublié. Oui il aurait simplement pu m'oublier... Mais l'espoir aussi faible puisse-t-il être, reste la source de lumière de bien des esprits alors quitte à faire le premier pas vers al déception en espérant, je voulais espérer une dernière fois. Je n'avais rien à perdre, tout à gagner... Je pris enfin l'avion pour l'Amérique... »

Lorsqu'elle mit les pieds sur le sol américain, Momoe avait déjà un logement, un magnifique studios dans la ville de Seattle, un ordinateur, de l'argent, un téléphone prévu pour les appelles longues distances et une garde-robe bien vide. Alors les premiers jours ne firent que plaisir et provocation. Vous vous demandez pourquoi provocation? On n'apprend pas aux vieux singes à faire la grimace, depuis toujours Avery était venue la surveillée en cachette, se pensant sans doute invisible aux yeux de Moe. Lors de ses premiers rendez-vous, ses premières sorties, ses premiers concours, elle était toujours derrière, la regardant pour pouvoir intervenir "en cas de besoin". Alors vous pensez bien que laisser ainsi partir, sa moitié après une dispute ce n'était pas une chose qu'elle était capable de faire. La belle blonde laissa le jeux durer prés d'un mois puis elle inversa les rôle, admirant la peau Avery pleins d'inquiétude de l'avoir perdue. Ce qu'elle pouvait être cruelle parfois. Finalement les deux amies se retrouvèrent autour d'un café, et Momoe put enfin ouvrir la chambre de sa colocataire.

« Une fois que tout était en place, nous avons pu commencer, pour pouvoir le voir il fallait viser haut et quoi de mieux qu'un danger. Je crois quand trois jours j'avais passer les premiers codes sécuritaires sans me faire remarquer et dans une semaine, je tenais le serveur entre mes doigts, alors que Avery de son coté passait les tests pour travailler chez vous... Nous y étions, alors que je venais de toucher à ton serveur, je savais que je te reverrais. Si je visais au sommet! »