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Rencontre du premier type. [Cass-Hanz]

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MessageSujet: Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] EmptySam 26 Fév - 1:09

La nuit venait de tomber sur le quartier moderne de Seattle, ce qui ne semblait pas gêner réellement ce dernier, qui continuait son effervescence quotidienne. Travailleurs pressés, touristes curieux, gardes du corps accompagnés de leur protégé ou même simple passant. Tous se croisaient et se mélangeaient pour former l'amalgame compacte et ordinaire qui parcourait les rues et les avenues du lieu. Du moins, c'est ce que donnait à voir le premier coup d'œil.
La vérité était tout autre, dès qu'on sortait d'une de ses rues pour s'enfoncer dans les ruelles qui sillonnaient les espaces libres entre les immeubles, on s'apercevait de suite que les mots ''quartier sécurisé'' perdaient tout leurs sens. Des clodos ivrognes, au type à l'air mauvais guettant dans le noir, en passant par des mafiosos à l'air patibulaire en train de tabasser quelqu'un, les ruelles étaient vraiment un lieu insalubre et dangereux. Très dangereux même.
A quelques rues de la célèbre impasse des libertains, une ombre passa furtivement dans une de ses ruelles, justement. Pour ce que le clochard aperçus de celle-ci, elle devait appartenir à un nain ou a un gosse. Mais qu'est-ce qu'un gosse ficherai donc ici, en plein milieu de ce labyrinthe mortel ? Il n'eus guère le temps de pousser sa réflexion plus loin avant qu'une barre en fer lui défonce le crâne. Vue l'état de sa tête après le passage de celle-ci. Il ne pourrai d'ailleurs plus jamais en produire une, de réflexion.
Hanz sentait son souffle se raccourcir à chaque pas qu'il faisait. Il avait mal partout. Et ce dédale qui n'en finissait pas... Sa vision se brouilla et il dut s'appuyer contre un mur pour cracher une nouvelle fois du sang. Il ne pourrai pas continuer longtemps à ce rythme. Un bruis sourd et écœurant le fit se redresser et repartir en courant. La voix d'un de ses poursuivants retenti derrière lui. Il semblait engueuler celui qui venait de frapper. Pauvre clodo. Mais bon, Hanz n'y pouvait rien. Et sa vie était plus importante. Largement plus.
Il bifurqua à droite puis à gauche. Il avait l'impression de tourner en rond ! Une horreur ce dédale. Il aurait du atteindre une artère peuplé depuis longtemps non ? C'était quoi ce manque de chance ? Le destin voulait-il qu'il meurt ici ? Il lui sembla que les voix de ses poursuivants se rapprochaient. Mais comment il avait put en arriver là ?
Il venait à peine d'arriver à Seattle à la recherche d'indice sur sa sœur. Suivant la procédure qu'il avait mis au point, il avait d'abord commencé à se renseigner sur la ville pour finalement apprendre qu'elle était en proie à la guerre des gangs. Et avant qu'il est put faire quoi que ce soit d'autre, il avait du chercher un toit pour la nuit. Ce qui est plus facile à dire qu'à faire dans une grande ville sans un sous en poche. Il avait finalement opté avec une grande modestie pour un vieux bout de carton dans un coin perdu du quartier moderne de la ville. Rien d'extraordinaire, vraiment. Et là il avait fallut qu'il assiste à un meurtre. Lui ce qu'il voulait, c'était juste dormir tranquille, si ses actuels poursuivants avaient fait correctement et discrètement leurs boulots, comme n'importe quel tueur respectable, tout serait allé pour le mieux. Mais nan, fallait qu'ils hurlent et tabassent le pauvre bougre à mort en faisant le plus de bruit possible. Vas faire semblant de dormir dans une situation pareille toi.
Et donc le voilà. Dans une ruelle sombre et puante. A trainer son pauvre corps d'une douzaine d'année et poursuivis par trois hommes complètement abrutit et pourvu d'arme à la place du cerveau. Il avait eu un sale sentiment en arrivant ici, il l'avait même noté dans son carnet et maintenant voilà le résulta. Il aurait mieux fait de passer son chemin. Mort, il pouvait dire adieu à tout ce qu'il cherchait.
Il bifurqua une nouvelle fois à droite quand ce qu'il redoutait tant arriva. Sa vision se troubla, son pied dérapa et il s'étala de tout son long sur le sol. Complètement, il se releva avec difficulté ramassant sa casquette maintenant trempée. Il avait un goût de sang dans la bouche et il en cracha ce qui lui sembla être une jolie quantité avant d'avoir put sortir son mouchoir. Il fut prit d'une autre quinte de toux et boitilla en avant en s'appuyant sur le mur pour ne pas flancher de nouveau. Son corps avait atteins sa limite. Il devait trouver un moyen de s'en sortir. A tout prix. Leurs parler ne servirait à rien. Se battre non plus. La fuite était hors de question, pas dans son état. Il n'avait plus le choix. Il balaya des yeux la ruelle, proche du désespoir et finit enfin par trouver ce qu'il cherchait. Il était sauvé.

L'homme était nerveux. Il serrait dans son poing une batte de base-ball recouverte de sang. A la base c'était juste un règlement de compte. Un de plus parmi tant d'autre. Mais il avait fallut qu'un saleté de gamin voit tout et s'enfuit. Le patron avait dit pas de témoin. Un ordre que même ses deux idiots de compagnons pouvait comprendre. Ils se retrouvaient donc tout les trois à courir après un gosse aux environs d'une heures du matin, gosse qui devait être blessé vue les taches de sang qu'il laissait derrière lui. Juste un pauvre gosse au mauvais endroit, au mauvais moment et qui allait mal finir. Il tournèrent au coin de la ruelle. Les deux autres s'élancèrent droit devant, persuader de le retrouver au prochain tournant. Pas lui. L'homme était certes peu cultivé et avec une éducation sommaire, mais dans le métier, on survit peu si on pas un minimum de flair. Surtout quand on dirige les équipes de nettoyage. Jusqu'à maintenant ils avaient toujours suivis les traces de sang pour retrouver le propriétaire, hors ces traces s'arrêtaient en plein milieu de la ruelle. Enfin presque. Quelques gouttes se dirigeait vers un petit soupirail en contournant une vieille benne à ordure.
Normal que les deux gorilles soient passés devant sans le remarquer vue leurs carrures, ils auraient même pas pensé que quelqu'un puisse se glisser la dedans. Ce n'était pas le cas de l'homme. Ils cherchaient un enfant. Et un enfant pouvait largement se faufiler la dedans. Il s'approcha discrètement en évitant d'être dans le champs de vue du gosse planqué. De près on pouvait voir que le cotés droit de la grille avait été forcé pour laisser passer quelque chose. Il respira un grand coup serrant son arme. Puis il arracha la grille et avec un sourire satisfait passa sa main à l'intérieur pour la refermer … Sur le vide. Il se baissa pour regarder à l'intérieur. La cavités avait été bouché des années auparavant, il n'y avait rien. Soudain une sensation de piqure le fit se retourner. Le gosse se tenait là, il était recouvert d'ordure et empestait, dans sa main un mouchoir en tissu recouvert de sang goutait sur le sol. L'homme furieux se releva avant de s'effondrait sur le sol à genoux. Il baissa les yeux, ses jambes refusaient de lui obéir. L'expression du gamin lui fit froid dans le dos. Dans cette posture, il était plus petit que lui et il avait l'impression d'être transpercé par son regard dédaigneux et froid. On aurait dit un adulte regardant avec ennuie un moucheron se noyer dans un verre d'eau. L'homme tenta de lever le bras vers le gosse et s'effondra tête première dans une flaque.
Hanz rangea sa seringue désormais vide et retourna sur ses pas en tenant le mur. Le temps que les deux autres se rendent compte de la disparition de leur compagnon. Il serait loin, du moins il l'espérait. Il essuya le sang qui lui coulait désormais au compte goutte jusqu'à son menton. Il devait tenir encore un peu, un tout petit peu, il devait tenir …
Soudain il releva la tête. Il y avait quelqu'un d'autre devant lui. Ça devait être une femme mais il n'arrivait pas à voir correctement avec sa vision brouillée. Il lui semblait qu'elle n'était pas avec les trois autres. Ou sinon il ne l'avait pas remarqué. Au même moment les deux gorilles débouchèrent de derrière lui. Ils avaient été plus rapide que prévue. C'était cuit ce coup-si et c'était surement pas une jeune femme dont il n'arrivait pas à distinguer le visage qui allait le sauver … Il voulait juste revoir sa sœur … Pourquoi ça se finissait ainsi ?

Hanz A. CZESLAW
Hanz A. CZESLAW

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MessageSujet: Re: Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] EmptySam 26 Fév - 13:25





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    Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] 28hk8c2Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] 2rwl0jm

    I think I'll find another way
    There's so much more to know
    I guess I'll die another day
    It's not my time to go
    For every sin, I'll have to pay
    MUSIC HERE.


Le hasard. Il fait trop bien les choses. Vous croyez qu'en le défiant vous arriverez à l'éviter, qu'il ne vous auras pas. On parle de hasard parfois même de destin, mais on ne sait si l'un des deux existent réellement. Superstition sur laquelle on met nos soucis, nos chagrins comme nos moments de joie. Et on s'exclame, que c'est grâce, que c'est la faute, de ce hasard qui serait lié au destin. Ce qu'il fallait pas entendre. Rien n'est hasard. Si durant un combat tu te fais poignardé, ce n'est pas que c'était écrit, c'est juste que tu as été trop lent et pas assez méfiant. Si tu te fais viré de ton boulot, ce n'est pas parce que c'est le hasard. C'est parce que la nouvelle stagiaire a couché avec le directeur. Ça c'est du concret, enfin. Mais Cassiopée ne se baladait pas dans les rues de Seattle pour réfléchir au pourquoi du comment, elle pouvait réfléchir tranquillement chez elle vous savez. Sa veste sur les épaules s'élevant légèrement à chaque pas, recouvrant sa chemise ainsi que son pantalon. Le bruit de ses bottines sur le macadam. Elle croyait pouvoir enfin rentrer chez elle, après sa journée de travaille et ce dîner entre amies dans un restaurant. Et là, telle une voix off dans son esprit elle entendit : " Vous pensiez rentrer chez vous tranquillement après cette journée ? Vous vous trompiez mademoiselle ! Car à cette heure-ci le mal sévit dans les rues de Seattle ! " Elle soupira. Non, vraiment, ignorons cette voix tout droit sortit des années 80 dans les vieux dessins animés mettant en scènes des mecs en collant aux cheveux plastifiés par les tonnes de gel qu'ils avaient pu ce coller sur la tronche.

D'un pas rapide, elle remonter l'avenue. Un conseil lorsque vous êtes dans Seattle la nuit, tard et que les avenues se dépeuplent, rentrer chez vous. Et si vous passez devant des ruelles sombres, accélérez le pas, ne regardait pas à l'intérieur de celle-ci, surtout. Donner de l'intérêt à l'intérieur de ses espaces entre deux immeubles, c'est donner quartier libre à la personne se trouvant à l'intérieur. Et dans ce cas là, c'est foutu pour vous. C'est aussi comme ça qu'on reconnaissait les touristes, les personnes venant d'arriver dans Seattle. Elles ne connaissaient pas les règles de survie et ça se voyait. Cassiopée pressé le pas, elle n'avait pas envie d'être accosté par un clochard, que les dealers commencent à lui parler, la prenant par le bras pour les faire entrer dans leur ruelle. Malgré qu'elle soit Shiyo, ces ruelles étaient toujours un emblème de l'angoisse. Tellement sombres qu'on y voyaient rien, silencieuses. Puis le mal surgit et vous attire dans son repère. Et à partir de ce moment là, ne croyait pas sortir indemne.

Des bruits attirèrent cependant son attention. Des bruits de toux, des hommes gueulant comme des truands. Accélérant le pas elle se mit à courir en direction de la ruelle d'où provenait ses bruits. Elle arriva rapidement à l'entrée de celle-ci, haletante par sa course. Avouons-le, courir en talon n'est pas facile, surtout dans une pente montante mes amis. Elle écarquilla son regard gris lorsqu'elle aperçut la silhouette d'un enfant. Un homme était à terre et l'odeur âcre du sang régnait dans la ruelle. Fronçant les sourcils, elle entra à l'intérieur de la petite rue, avançant d'un pas calme et posée, malgré son cœur qui lui rappelait qu'elle était femme avant tout. Le corps d'un homme se trouvait par terre, se baissant avec prudence, elle colla sa main contre son cou, essayant de sentir son pouls. Mais à peine s'était-elle baissé que deux hommes armés surgirent. L'enfant lui, était couvert de sang, semblant bien mal en point. Cassiopée se mordit les lèvres, dans quelle merde elle s'était encore fourrée !? Dans la panique elle activa sa GEM. Dans un geste rapide elle poussa l'enfant dans la ruelle d'à côté, lui hurlant :

«Dégage d'ici !»

Puis dans un geste rapide, esquivant un coup de batte de baseball, elle envoya plusieurs lames désarmant les deux hommes. Brisant sous leur yeux leurs "armes" elle jeta les morceaux de celles-ci à terre. Ils n'avaient pas l'air rassasier, c'était étrange de voir qu'ils continueraient jusqu'au bout. Soupirant, elle les emmêla dans ses fils. Puis elle s'approcha d'eux, la main tendue. Et comme à son habitude, elle fit doucement baisser la pression, jusqu'à ce qu'ils tombent dans les pommes. Une fois fait, elle les laissa là, sans un mot. Désactivant sa GEM, elle regarda son bras droit où une légère marque rouge venait la gênait à chacun de ses mouvements. Elle se souvînt alors qu'il y avait un enfant. Elle alla dans la ruelle d'à côté dans lequel elle avait poussée. Se baissant, elle se mit à son niveau le regardant.

«Oh. Toi là. Ça va ? Putain mais il pisse le sang.. OH ! Tombe pas dans les vapes ! J'ai pas envie de faire les urgences à cette heure-ci ! Tu t'appelles comment ? T'a quel âge ? RÉVEIL-TOI !»

Agacée, elle prit l'enfant par le col de ses habits, se mettant à le secouer légèrement. Cassiopée, comme vous pouvez le constater, n'avait aucun tact avec les enfants. Elle les considérés plus comme des choses gluantes et collantes, que comme des petits êtres tout mignons et tout gentils. Elle était pas rentrée chez elle, effectivement. Un môme sur les bras qui pissait le sang, bonjour la soirée. Elle se demandait si ça aurait été mal vu qu'elle commence à chanter "Ya d'la joie" pour éviter de déprimer. Sérieux, pourquoi ça arrivait qu'à elle ce genre d'histoires !?

Cassiopée R. CURTIS
Cassiopée R. CURTIS

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MessageSujet: Re: Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] EmptySam 26 Fév - 21:41


Il était foutu. Il était foutu. Il était foutu. Cette phrase passait en boucle dans son esprit comme un disque rayé. C'était finis de lui. Adios le petit Hanz. Bye bye la grande sœur. Dans les films d'actions ou les bouquins, c'était dans ces moments là que le héros voyait sa vie défiler devant ses yeux. Mais pour le moment Hanz sentait juste sa respiration haletante, le goût de son sang dans la bouche et sa vision se brouiller de plus en plus. Remarque, si il s'évanouissait maintenant il en sentirait pas le coup final. Non il fallait qu'il s'en sorte. Il ne pouvait pas mourir pas maintenant. Pas avant d'avoir retrouvé celle qui l'attendait depuis si longtemps. Prenant son courage a deux mains il ouvrit la bouche pour parler à la jeune femme quand celle-ci passa à cotés de lui sans lui prêter la moindre attention. Elle se pencha alors pour vérifier si l'homme était toujours en vie. Hanz cligna plusieurs fois des yeux surpris par cette réaction. Encore une fois on les sous-estimé à cause de son apparence. C'était sa chance ! Il la prenait en otage, la menaçait et ses deux compagnons n'oseraient rien faire. Un plan du genre foireux, mais c'était sa seule chance de fuir dans son état. Plongeant la main dans sa poche il attrapa son cutter et allongea la lame avant de se tourner vers la femme toujours par terre. Il fallait juste y aller en douceur ...
Ce qui se déroula ensuite lui parut être bien trop rapide pour son pauvre corps fatigué. Les deux gorilles s'avancèrent. La femme sembla les remarquer pour la première fois. Elle se releva et une sorte de .. lumière apparut autour d'elle. Elle lâcha une phrase que Hanz interpréta comme un ordre de partir puis il se sentit décoller avant d'atterrir douloureusement sur le dos. Il se retint de hurler en sentant la lame de son cutter, toujours cacher dans la poche de son sweat, transpercer ce dernier pour s'enfoncer dans son ventre. Sans compter que le choc lui coupa la respiration en faisant danser des petits points noirs devant ses yeux. Prit du nouvelle quinte de toux il se plia en deux avec un spasme pour cracher du sang. Il sentit la lame pénétrer plus profondément et ne put se retenir de hurler de douleur à ce moment là, des larmes perlèrent au coins de ses yeux.
Autour de lui la confusion régnait. Sa vision était plus que brouillé, il ne voyait presque plus rien à vrai dire. C'est comme si sa conscience glissait petit à petit dans le néant. Il ne connaissait que trop bien cette sensation. S'accrochant aux derniers instants de lucidité qu'ils pouvaient avoir entre deux obscurités, il arracha la lame qui lui transperçait le ventre et sortir le cutter ensanglanté de sa poche. Il sentait un liquide chaud dégouliner le long de son ventre. Sa respiration se fit rauque alors qu'il levait la tête pour voir ce qui se déroulait autour de lui. Ce qu'il vit lui fit oublier sa douleur et il eu l'impression que les ténèbres relâchèrent leurs emprises, incapable de résister à cette vision.
Un ange. Il était devant un ange. Il ne pouvait la voir que de dos mais il le savait. C'était un ange. Un ange qui était venu le sauver. Il se tourna vers les deux hommes entouré par quelque chose qu'il n'arrivait pas à distinguer. Et cela venait de l'ange. Il tourna de nouveau son visage vers elle, incapable de se détacher des deux ailes qui lui sortaient du dos. Grandes, blanches, si lumineuses qu'elles en devenaient éblouissantes, elles semblaient prendre racine dans une étrange cicatrice en forme d'arbre qui barrait le dos de la jeune femme. Cet ensemble pulsait d'une étrange énergie, un rythme lent, apaisant. Hanz ne put s'empêcher de penser à sa propre cicatrice, si disgracieuse en comparaison. Les deux hommes semblait de plus en plus faible face à l'ange, leurs têtes dodelinant à droite et à gauche, leurs yeux se fermant doucement. Ils semblaient sur le point de s'endormir. Mais Hanz avait finit de les regarder depuis longtemps. Il n'avait plus de yeux que pour son ange. Ses ailes, son armures, son dos. Tout était si beau. Il se sentait si léger, si reposé, si … calme. Les tête des gorilles retomba finalement ainsi que leurs corps inerte et Hanz assista à la disparition des ailes. Elle rapetissèrent petit à petit avant de disparaître complétement comme absorbé par la cicatrice.
Tandis qu'elles diminuaient le garçon sentit revenir les ténèbres et la douleur, sa vision s'obscurcit de nouveau, pour s'éteindre définitivement alors que sa tête heurté le sol dans un bruis sourd. Il devait vraiment être vraiment mal en point. Quelques secondes plus tard il sentit quelqu'un le soulever. Incapable du moindre geste, encore moins capable de comprendre ce que disait la personne, il se laissa faire. Silence. Puis la personne se met à le secouer. La seule pensé qui lui vint à ce moment précis avant de sombrer une bonne fois pour toute dans les ténèbres fut que qui que se soit. Elle n'y connaissait vraiment rien aux premiers secours.

Aujourd'hui j'ai vue mon ange. Tu me croit grande sœur ? Grande sœur ?

Hanz A. CZESLAW
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MessageSujet: Re: Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] EmptyMar 1 Mar - 12:50

La jeune femme se raidit en le voyant fermer les yeux. Plus elle attendait, plus il semblait sombrer. Retroussant les manches de sa chemise ensanglantée, elle enveloppa le corps de l'enfant dans sa veste, le prenant dans ses bras. Cassiopée, il y a quelques années de cela, n'avait pas pu sauver une personne qui faisait partie de sa vie, elle n'avait pas même eut le temps de bouger que tout était déjà finit. Et aujourd'hui, comme un écho au passé, il y avait cette coïncidence, odieux rappel à une page calcinée. Se relevant, la Shiyo regarda autour d'elle. Personne. Cachant le sang ainsi que les blessures du garçon par sa veste large, elle attendit quelques minutes près d'un caniveau qu'un taxi fasse son apparition. Rentrant dans celui-ci, elle annonça calmement sa destination, essayant de cacher son inquiétude. Le conducteur posa maintes questions sur l'enfant. Si c'était le sien, quel âge il avait, et tout ce qu'une personne peut poser comme question indiscrètes pour que le trajet paraisse moins long. Mais l'odeur du sang, tenace et âcre, commençait à écœurer Cassiopée, celle-ci levant son menton vers la fenêtre entrouverte, espérant qu'ils arrivent rapidement. Mais pendant que le paysage défilé rapidement, entre les quelques questions du chauffeur et les demandes de la jeune femme, elle réfléchit. Pourquoi ce gamin, était-il poursuivit par ses deux hommes lourdement armés ? Un enfant à cette heure-ci, ne devrait ni être dehors, ni traîné dans ce genre de quartier. Son identité lui était totalement inconnue. Elle ignorait tout de lui et pourtant, en ce moment même, elle essayait par tous les moyens de le sauver.


Lorsqu'ils furent arrivés devant le portail, la jeune femme tendit quelques billets, le chauffeur la remerciant chaleureusement. En réalité elle n'avait pas payée plus par charité. Durant le trajet, l'hémorragie avait été telle, que même le tissus de la veste n'avait pu éponger le liquide carmin. Malgré qu'elle essaie de replier discrètement les tissus, le sang s'était écoulé par petites gouttes, tâchant alors les sièges. Elle sortit rapidement, l'enfant aux cheveux blonds dans ses bras. Cassiopée monta rapidement les quelques marches, laissant derrière elle, à chacun de ses pas, des traînées de sang, de plus en plus épaisses. La Shiyo alla prendre une quantité de linges assez grande, recouvrant le canapé sur lequel elle posa le corps. Essayant de se calmer, elle appela en panique un chirurgien, n'importe. Quelques minutes plus tard, elle entendit les pas pressés d'un homme sur la pierre des marches menant à l'entrée. Cassiopée le conduit rapidement à la victime, sans un mot.

- « Il est vivant ?
- Oui. Il a encore un peu de pouls.
»

Voilà les seules paroles qu'ils échangèrent avant qu'il ne commence à le soigner. Les compresses, les cotons, l'aiguille en main. Elle n'était pas du genre à tourner de l'oeil dans ce genre de situation, cependant, la vue des blessures la dégoûta. Se retirant dans une pièce voisine, elle entama une cigarette, passa ses mains sur son visage. Fixant ses mains écarlates, un léger tremblement la prit. Les minutes passées, elle attendait patiemment, jetant de temps en temps des coups d'oeil furtif et inquiets en direction du salon. Une tasse de café en main pour rester éveillée, elle revînt dans la pièce principale regardant le corps du jeune garçon. De drôles de cicatrices couvraient son corps. Le chirurgien remarqua rapidement le côté curieux de la jeune femme, émettant une théorie.

- « Les cicatrices se trouvant sur son corps sont dû à une grande quantité de radioactivité. Il a du être en contact avec des radiations relativement importantes. D'ailleurs le fait qu'il se trouve dans cet état, n'est pas seulement du au fait qu'il soit blessé. Je ne suis pas sûr, mais ce jeune garçon a une croissance qui a progressivement cessée. Il en paraît treize, mais en réalité, il doit être bien plus âgé. C'est un cas intéressant ce p'tit. »

Cassiopée parut surprise, ce genre de choses pouvaient vraiment arrivées ? Elle avait entendu parler de cas relativement graves de personnes touchées par de la radioactivité, mais jamais elle n'aurait penser que les ondes pourraient faire autant de dégâts. C'était un sentiment qu'elle détestait avoir, parce que si on l'avait pour elle, ça la foutrait surement en rogne. La pitié. C'est pathétique et à la fois complaisant. La soirée se termina bien plus calmement qu'elle n'avait commencée. Le chirurgien partie plusieurs heures plus tard, une fois les soins administrés et les conseils notés sur un bout de papier. Le jour allait se lever et c'est les yeux cernés que la jeune femme se posa enfin, fixant le jeune garçon. Alors derrière cet air enfantin se cachait quelqu'un de plus mature ? Cela expliquerait-il le fait qu'il traîne dans ce genre de quartiers le soir ? Cassiopée se passa de l'eau sur son visage à la mine fatiguée, frottant activement ses mains ensanglantées. Celles-ci ayant retrouvées leur blancheur habituelles, elle alla s'asseoir près du jeune garçon, retirant doucement les linges tachés pour pouvoir les remplacer. Elle ne savait pas tellement pourquoi elle faisait ça. Un soupçon de culpabilité ? Peut être. Même. Elle se sentait dans l'obligation d'aider n'importe qui en réalité. C'était son rôle de Pilier, quelque part. Avec tout ça, elle n'avait trouvé ni le repos, ni le sommeil.

Cassiopée R. CURTIS
Cassiopée R. CURTIS

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MessageSujet: Re: Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] EmptyJeu 31 Mar - 22:05

Hanz flottait dans le vide. Sans repères, sans directions, sans lumières, sans ténèbres. La seule qu'il pouvait sentir était ce froid, pénétrant sa peau, le frigorifiant du bout des doigts jusqu'aux pieds. Enfermant même petit à petit son esprit dans une épaisse gangue de givre. Il avait de plus en plus de mal à réfléchir. La douleur que le maintenait éveillé avait maintenant disparu, elle aussi emporté par ce froid hivernal... Et doucement, tout doucement, il se sentait mourir, disparaitre dans le néant. Ici était sa fin, maintenant était désormais révolue pour son être. Plus de demain, plus de hier. Plus rien.

« Vis ... Vis mon amour. Vis pour moi. Vis pour me retrouver … Souvient toi de notre promesse. Souvient toi ... Je t'attend. Je t'attendrai toujours ... »

Un spasme de douleur déchira son corps. Il se courba en avant. La douleur irradiait dans tous les sens, le givre explosant sous les flammes dévorante de celle-ci. Il battit des paupières mais ne voyait rien. Ce n'était pas noir, ce n'était même pas blanc. Ce n'était rien. Il lâcha un gémissement. Du moins crut en lâcher un. Depuis quand l'air circulait-il de nouveau dans ses poumons ? Soudain les flammes redoublèrent, embrasant tout son être. Et cette fois-ci il hurla et le monde s'ouvrit à lui.
Il était là. Couché sur quelque chose de dure. Haletant comme un naufragé après la tempête. Écarquillant les yeux sans comprendre ce qu'il se passait. Ses sens nouvellement retrouvés le submergeaient d'information. Il avait faim, froid, soif, envie de faire pipi, peur, tout était trop lumineux, trop blanc pour son regard qui ne savait plus où se porter. Soudain il remarqua le visage de l'ange près de lui.
Intense moment de blanc. Puis un nouveau cris strident de sa part, il se projeta involontairement en arrière et se sentit tomber, s'écrasant douloureusement sur le sol. Hanz se plia en deux, s'empêchant de justesse de vomir. Son ventre lui donnait l'impression d'avoir avalé une paire de ciseaux … Il se redressa tant bien que mal. Se trainant pitoyablement sur le sol. Il devait fuir, partir vers n'importe où. Il avait peur, il avait tellement peur. Et la voix de sa sœur qui résonnait encore dans sa tête … Pourquoi était-il encore en vie ? Pourquoi ? Et où était-il enfin ?
Il buta contre un coin. Pitoyable. Il ne c'était même pas rendu compte qu'il était nu. Geignant, pleurant à la fois de douleur, de peur et de honte, il se pelotonna là. En position fœtal dans une vaine tentative de se rassurer ... Tout était si hostile autour de lui, lui si déboussolé si perdu. Il geignit doucement, hoquetant en essayant de stopper ses sanglots qui redoublaient plutôt d'intensité. Il avait beau avoir une volonté de fer, pouvoir tout faire pour son but. Là c'était trop, trop soudain, trop intense, trop incompréhensible. Peut-être était-il mort finalement ?


(Désolé c'est court. Mais bon, je préfère faire cour et raconter l'histoire plutôt qu'en rajouter des tartines et que ça devienne gavant ^^')

Hanz A. CZESLAW
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MessageSujet: Re: Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] EmptyVen 1 Avr - 20:40

La jeune femme était alors somnolente, prête à plonger dans un sommeil profond. Ses paupières se fermèrent un instant, ses cils noirs se rabattant, effleurant ses cernes alors marquées par une couleur relativement foncé et peu attrayante. Elle s'enfonça un peu plus dans le fauteuil, soudainement, oubliant tout autour d'elle. Tout devînt flou, les lumières se tamisèrent, disparaissant soudainement dans une surface noire. Comme une toile de velours se tendant devant vous. Les bruits, eux, devinrent lointains et seul un faible écho venait lui rappelait qu'elle ne dormait pas mais que sa conscience était bien loin à ce moment là. La nuit avait été véritablement mouvementée, une cohue invraisemblable, des événements s'enchaînant tellement rapidement que la jeune femme n'avait pas eut le temps de s'habituer aux différentes situations. Tout, vite, maintenant, sur le moment. Et une fois la panique retombée, c'est la fatigue qui, surplombant votre corps, vient enfin vous accaparez, vous arrachant à tout. Réalité, conscience. Le temps et l'espace disparaissent, vous ne savez pas combien de temps cela va durer, vous ne savez plus où vous êtes. Cette définition pourrait faire penser à un cauchemar, vous ne savez pas combien de temps cela peut durer et où se trouve vos points de repères pour ne pas paniquer. Le sommeil se résumé à ça. Sauf que celui-ci est d'un apaisement sans fin.

Cassiopée ouvrit peu à peu les yeux, son regard endormi s'habituant peu à peu à la lumière vive. Elle entrouvrit les lèvres, poussant un soupir bruyant. Elle regarda rapidement autour d'elle, balayant du regard la pièce. C'est là qu'elle vit dans un coin, recroquevillé, cette petite silhouette dénudé, aux airs pitoyable. Elle ressentit beaucoup de pitié pour le jeune homme, malgré qu'elle s'interdise de penser cela des gens. Se levant, elle s'approcha du jeune garçon, tendant sa main en sa direction. Elle comptait tout d'abord le faire s'évanouir, le temps qu'elle rappelle le médecin, qu'il l'emmène dans un endroit véritable, un endroit où on pourrait le soigner. Puis elle se raidit, voyant les sanglots. La Shiyo se retourna, prenant un linge qu'elle déplia. S'abaissant au niveau du blessé, elle posa doucement le tissus sur sa peau, l'entourant calmement malgré que la patience comme le manque de sommeil commence à l'irriter. Prenant le corps frêle dans ses bras, avec beaucoup de lenteur et de douceur pour ne pas aggraver son cas, ses réactions.

Elle reposa le garçon sur le canapé, lui passant une chemise au blanc grisé, au tissus peluchant. Elle était vieille, mais elle ne risquait pas de regretter de la voir s'imbibait de sang ou d'autres liquides peut attrayant. Le nudisme était une notion parfois utile, mais il était peut être temps de couvrir ce corps. Elle prit entre ses doigts une boîte, tirant de celle-ci une plaquette sur laquelle se trouvait emprisonné dans du plastique, des cachets blancs et ronds. Perçant la prison de papier, elle mit le cachet dans un verre remplit d'eau, laissant celui-ci se dissoudre.

« Allez arrête maintenant. Prends-ça, tu iras mieux après. »

Son ton était légèrement froid, elle avait du mal avec les enfants, surtout dans ce genre de moments où il fallait être pédagogue. Cassiopée n'arrivait pas à être chaleureuse avec ses petits bout de vie, quelque chose semblait la froissée, la rendre distante. Dans un geste calme, elle tendit le verre, soutenant celui-ci pour qu'il puisse boire. Puis elle jeta un coup d'oeil vers l'horloge, un soupir se fit à nouveau entendre. Elle n'était pas infirmière non plus. Sa patience comme son temps avait des limites.

{ Dsl court ._. }

Cassiopée R. CURTIS
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MessageSujet: Re: Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] EmptyVen 1 Avr - 23:13

Doucement la jeune femme s'approcha. Maintenant que les yeux d'Hanz, bien que troublés par les larmes, s'étaient habitués à la lumière, il arrivait un peu mieux à la voir. Elle était vraiment belle, mais elle ne brillait plus de cette auréole si particulière. Le passage de la ruelle n'avait pas été une hallucination non ? La demoiselle fit encore quelques pas. Le jeune garçon se recroquevilla encore un peu plus, terrorisé. Le fait de ne pas contrôler la situation, la seule chose qui avec les clowns et le faire de ne pas pouvoir retrouver sa sœur, le plongeait dans la peur et le dénuement le plus total. Toutefois, malgré cette réaction, quelque chose au fond de lui le poussait à se détendre, comme si pour la première fois depuis des années il était en sécurité … Cette femme lui rappelait quelqu'un … Une saveur, un parfum depuis longtemps oublié, abandonné dans les détours de la vie …

Quelque chose glissa contre sa peau et il frissonna, un linge blanc l'entourait maintenant. Et deux mains le soulevait avec douceur et fermeté. Un autre frisson le secoua, non pas à cause du linge cette fois-ci. Tranquillement, il fut porté ainsi jusqu'au canapé. Avant qu'il ne s'en rende compte sa douleur c'était atténuée, comme-ci le fait de se calmer avait fait office d'analgésique. La trajet permit a Hanz de la détailler au niveau du visage. Gracieuse et pourtant dure. On pouvait voir que la vie l'avait marqué derrière ces traits apparents de jeunesse. Le garçon ne put s'empêcher de s'interroger sur la cicatrice qu'elle avait dans le dos. Elle avait surement vue la sienne. Mais qu'est-ce qui pouvait donc provoquer une telle blessure ? L'idée qu'elle se pose la même question sur son propre dos lui traversa l'esprit. Sans vraiment oser, sans vraiment le faire, il agrippa une de ses mains au haut de la jeune femme. La peur refluait, retournant dans les confins de son esprit … Il se sentait … réellement en sécurité. Une image lui traversa l'esprit. Une dame qu'il ne reconnaissait pas et qui commençait déjà à s'effacer de nouveau. A la place quelque chose d'autre s'affichait, quelque chose d'autre lui tenait la main sur ce souvenir du passé.

Il se fit déposer sur le canapé. Toujours dévorant la demoiselle du regard. Sans osé ouvrir la bouche, sans osé rien faire si ce n'était attendre. Il se fit habiller dans une chemise blanche qui semblait déjà avoir vécu. Celle-ci sentait bon, Hanz y reconnu l'odeur de la jeune femme. Cette dernière prit quelque chose qui devait être une boîte de médicament et en glissa un dans un verre d'eau qui devait déjà être là à son réveil. Le cachet fit un léger bruis en entrant en contact avec l'eau et se dissolu rapidement.

« Allez arrête maintenant. Prends-ça, tu iras mieux après. »

La voix de la demoiselle avait en sois quelque chose d'un peu … distant, voir rude. Hanz leva des yeux timides et tendit un bras hésitant vers le verre pour finalement le prendre à deux main histoire de ne pas le renverser. Il ne renifla précautionneusement le liquide et, après quelques secondes, avala cul-sec le contenu. Déglutissant à chaque gorgé. Enfin il reposa ce dernier sur la table en poussant un petit soupire. L'ange était en train de regarder l'heure, peut-être allait-elle devoir partir ? A cette pensée la poitrine du jeune homme se sera. Dans ça tête tout défilait à une vitesse folle, des souvenirs passés, oubliés, changeaient de forme, quelqu'un se faisait remplacer, une disparaissait, laissant sa place à l'autre. Hanz pour sa part était plutôt déboussolé. Il avait l'impression d'être sur le point de se rappeler quelque chose d'important, de très important. Il ouvrit et referma plusieurs fois la bouche, les yeux toujours levé vers elle. Puis soudain, il fut comme traversé par la foudre, frappé par ce qu'il venait de se souvenir. Doucement, tout doucement, avec une timidité infinie, il attrapa la manche de l'ange et se tira pour se pelotonner contre elle. Car tel était dorénavant sa place. Il le savait. Aussi surement qu'il se souvenait de sa sœur, il se souvenait d'elle. Et alors d'une voix enrouée par les derniers événements et encore emprunt de sa faiblesse il lui murmura:

« Merci … Maman … »

Hanz A. CZESLAW
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MessageSujet: Re: Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] EmptyDim 3 Avr - 12:07





Tic toc tic toc
the clock is ticking


    Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] 2wgi4cxRencontre du premier type. [Cass-Hanz] 2h6hyea

    Don't keep puttin' us down
    No messin' around
    We're standin' our ground
    We'll keep on makin' this noise
    The girls and the boys
    We're changin' this town



Cassiopée esquissa un sourire en voyant le garçon saisir le verre, le prenant à deux mains. La crise était passée, il semblait rassuré. La jeune femme fixa un instant le visage du blondinet, celui-ci avait une drôle d'expression. Pas tout à fait contrarié, légèrement crispé, comme s'il essayait de se rappeler de quelque chose. La Shiyo ne dit rien de peur de le déranger dans sa réflexion profonde, elle passa sa main sur son visage poussant un long soupir. Puis quelque chose d'étonnant, de tellement surprenant se passa. C'était lent et on devinait la suite, pourtant elle le laissa faire, elle qui n'aimait pas les enfants et éviter leur contact. Il saisit la manche de son habit, se hissant près d'elle pour se blottir. Cassiopée resta crispée, tapant nerveusement son ongle contre la table basse sur laquelle elle était assise depuis tout à l'heure. Mais les paroles qui suivirent la firent écarquillé les yeux, tellement étrange.
    « Merci … Maman … »

Il était inconscient à ce point ? Un jour peut être, elle irait voir un thérapeute, pour savoir pourquoi les enfants la répugne autant. J'imagine déjà, entrée dans le bureau, s'asseoir sur un divan, et parler, pendant un long moment, jusqu'à ce que l'heure soit passé et que le divan soit rempli par quelqu'un d'autre. Qu'est ce qu'elle lui raconterait ? Sa vie, entre autre. Elle raconterait à voix basse ses secrets, à voix haute ses doutes et se trouverait affreusement égoïste de ne parler que d'elle. Oui, elle est comme ça Cassiopée. Se décalant légèrement, elle porta ses mains vers le petit corps qui venait de se blottir, le poussant légèrement.
    « ... Tu te trompes. Je ne suis pas ta mère, je t'ai juste aidé. »

Puis elle se leva doucement, un sourire crispé et tendue sur son visage. Elle le laissa quelques instants seul dans le salon, montant dans la salle de bain. Passant de l'eau sur son visage, son index effleurant ses cernes. Elle ne pouvait pas rester la journée à la maison, à surveiller un gosse dont elle ne sait rien et qui la prend pour sa mère. Elle se démêla les cheveux, pensive. Ce garçon avait tout d'un enfant, le physique, le mental. Pourtant, d'après les dires du chirurgien, il était bien plus âgé, il n'était pas tout à fait un enfant. C'était troublant. Quel âge avait-il réellement et pourquoi se comporter ainsi ? C'était quoi encore, cette rencontre étrange qu'elle essayait de prendre avec le sourire, calmement. Et même en se convaincant que c'est normal, il y a toujours quelque chose vous rappelant que non, ce n'est pas normal, que c'est troublant. Et lui, c'était quoi son grand secret ? Sûrement ce drôle de physique emprisonnant son âge véritable, ces cicatrices dans son dos. Se nouant les cheveux en une queue de cheval, elle jeta un coup d'oeil à ses habits tachés de sang. Il en avait perdue une telle quantité. Redescendant, elle jeta un coup d'oeil au canapé.
    « Je ne connais pas ton nom, je ne sais pas grand chose de toi. Mais il va falloir que tu m'expliques qui tu es vraiment. »

Son ton était légèrement froid, empli de troubles. Elle ne souriait pas, tout cela l'intriguait trop. Ce garçon était emplie de mystère, il en était imprégné. Il fallait qu'il lui explique maintenant qu'elle l'avait aidé, qu'elle l'avait recueillit sous son toit temporairement. Qui il était. Pourquoi traînait-il dans les quartiers louches à des heures durant lesquels tout enfant devrait être endormir ou au moins chez eux. Même des parents, aussi lent d'esprit et inconscient soient-ils, n'aurait laissé un gosse sortir. Et l'hypothèse du médecin, concernant son âge véritable, le plus troublant. Mystère et incohérence. Elle s'assit en face de lui, ne démordant pas. Elle voulait savoir, que ce soit indiscret ou non.


{OMG c'est court. Désolé TT }

Cassiopée R. CURTIS
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MessageSujet: Re: Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] EmptySam 9 Avr - 15:04



Hanz était heureux. Par un coup du destin inouï, il venait de retrouver sa mère perdu depuis si longtemps. Alors oui, il était au comble du bonheur. Cela faisait si longtemps … Si longtemps qu'il n'avait plus d'endroit où retourner. Depuis ce jour où ses parents avaient disparus, remplacé par ces personnes inconnues, froides et distantes, si désagréable. Ces personnes qui n'étaient définitivement pas ses parents. A ce moment là, même sa maison était devenu un endroit où il était un étranger, un palace vide où l'amertume des temps vécu était la seule chose qui demeurait. Alors il c'était enfui. A la première occasion, sans regard en arrière, ni vers ses gens, ni vers cette prison, ni même vers tout ces souvenirs, toutes ces joies, toutes ces peines dont il abandonnait les vestiges. Il avait couru, sans aucun endroit où retourner, cherchant désespérément à retrouver la seule chose qui lui restait, la seule chose qui lui importait … Mais l'espoir avait lui aussi été remplacé, petit à petit, comme si il était mourant, comme un écho funèbre à sa maladie ... et derrière il n'y avait que les ténèbres glacés de la solitude.
Mais alors même qu'il pensait mourir, seul dans une ruelle sombre et glauque. Sa mère, sa véritable mère, celle dont il n'avait jamais eu aucune espoir de retour, venait de ressurgir de son passé et le prenait maintenant dans ses bras... Il la sentit le repousser doucement, signifiant que le temps du câlin était passé. Que celui de la parole allait venir. Depuis tout ce temps ils avaient tellement de chose à ce dire …

« ... Tu te trompes. Je ne suis pas ta mère, je t'ai juste aidé. »

Bien sur qu'elle n'était pas sa mère, il le savait. Pour lui elle était bien plus que ça, une ange descendu des cieux pour le sauver, pour le réconforter, pour lui dire que l'avenir était encore remplis de promesse et de bonheur. Voilà ce qu'elle était ... et bien plus encore. Hanz regarda sa maman se lever et monter à l'étage. Bien éduqué, il resta sur le canapé, attendant sagement son retour en détaillant la pièce. Etait-il vraiment chez elle ? A vrai dire il n'en savait rien, durant leur séparation ses gouts pouvaient avoir tellement changés, tout comme le reste d'elle... Mais quoi qu'il se passe, elle restait sa mère, sa maman qu'il aimait temps, qui l'avait si bien éduqué, grondé parfois mais aussi câliné les soirs de cauchemar. Celle qui l'avait mis au monde. Celle qui l'aimait comme on aime son fils. Et à ses yeux rien ne pourrai jamais changer cela. Rien.
Un bruis lui fit redresser la tête. Elle était de retour et elle semblait si fatigué, elle avait vraiment passé la nuit à veiller sur lui … Son ton un peu froid et embrouillé le lui confirma encore une fois et il eu un sourire attendris pour elle. Elle lui avait tellement manqué, il voulait lui dire tellement de chose. Mais avant tout, le respect et l'étiquette voulez qu'il la laisse s'exprimer en première.

« Je ne connais pas ton nom, je ne sais pas grand chose de toi. Mais il va falloir que tu m'expliques qui tu es vraiment. »

Le sourire du garçon s'accentua un peu plus, elle était tellement fatiguée. Mais le fait qu'elle pense qu'il ai changé de nom, alors qu'il avait préféré garder le même l'emplissait de fierté. Il dépassait même les attentes de sa mère. La suite de la phrase provoqua une sorte d'émoi chez lui. Alors elle aussi pensé qu'il avait temps changé ? Baissant les yeux sur ses bras d'enfant de 13 ans, il se dit qu'effectivement, cela devait être déconcertant pour elle, même après toutes ces années de vie commune. De plus elle devait être au courant qu'il avait entrepris un voyage à travers l'Amérique pour chercher sa sœur. Il jurait pourtant avoir effacé toutes ses traces … Mais il n'était sans doute pas de tailler à lutter contre elle sur ce plan là. Toujours était-il que sa mère semblait croire que se voyage lui avait apporté de nombreuses choses, elle lui demandait même de lui dire qui il était, de se décrire entièrement. Cela lui fit échapper un petit rire de joie. Certes, la route et le temps l'avait changé, mais pas à ce point là …

« Je m'appelle toujours Hanz Amadeus Czeslaw maman … Pour le reste, je te le dirai avec joie, mais je crois que tu ferai mieux de te reposer avant … C'est une longue histoire depuis notre séparation. Et désolé si pendant ce temps je n'ai que cherché ma sœur … Je ne pensais pas pouvoir te revoir un jour … »

Le jeune homme se leva, encore un peu faible et regarda, une nouvelle fois, l'appartement en tournant sur lui même.

« C'est ton nouveau chez toi ici ? »

Si oui, il irait la coucher. Les choses qu'ils devaient se dire pourraient attendre. Ils avaient toute leurs vie pour ça maintenant.

Hanz A. CZESLAW
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MessageSujet: Re: Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] Rencontre du premier type. [Cass-Hanz] EmptyVen 29 Avr - 20:59

Cassiopée restait statique, inquiète. C'était une drôle de situation. Depuis les deux heures tapantes du matin, elle avait eut tout d'abord un enfant ensanglanté, puis maintenant qu'il se réveillait, parlait, il la prenait pour sa mère. Elle se demande ce que le médecin lui avait administré, il avait des hallucinations ou quoi ? S'approchant du jeune garçon, elle s'accroupit, regardant ses yeux. Non décidément, il n'était pas drogué malgré que cette petite comédie lui donne l'air d'être tout droit sortit d'un asile. La jeune femme soupira, elle pouvait pas assumer un enfant à moitié sénile à treize ans, schizophrène peut être. Le choque de l'accident ? Le bénéfice du doute ? Sur quelle notion pouvait-elle s'appuyer pour se rassurer ? Il avait cependant retenu son nom et ses prénoms, ce qui était déjà pas mal. Prenant son ordinateur, elle décida de faire une petite rechercher sur lui. Elle avait beau chercher, elle ne trouvait rien. Aucun résultats à sa recherche. Il ne semblait pas comprendre, et elle encore moins. La shiyo était déjà peu lucide à la normale mais avec une nuit blanche, ça ne s'arrangeais pas, comme son humeur ou sa patience.

« Il faut que tu saches que... » Elle s'arrêta net. Pourquoi s'entêter à vouloir dire la vérité à essayer de lui faire comprendre quelque chose qui était pour lui une absolue vérité ? Elle allait voir s'il avait vraiment toute sa tête, avec un exercice très simple que vous pouvez vous aussi reproduire chez vous. Quand les gens ne vous écoute pas ou ne vous semble plus tout à fait conscient, racontez n'importe quoi. « Que je me suis remariée avec un clochard russe ivrogne, que je pratique le paintball régulièrement ainsi que des séances intensives de kamasutra avec mon mari, que j'ai tué ton père à coup de batte de baseball cloutée et que j'ai jeté son corps dans une fausse. Mais aussi que j'ai adopté une famille de nain venant du Groenland et que j'adore me shooter avec de la mousse à raser. » Ça la déconcertait elle même de devoir raconter autant de conneries à la minute, elle se disait qu'elle devrait avoir honte de dire autant de bêtises à un pauvre môme comme lui. Pour bien appuyer ses propos, elle avait prit un air très sérieux, arrachant de temps en temps un sourire de son visage. Se relevant, elle lui tapota l'épaule, un sourire faux et crispé au visage, le laissant digérer tout ça. Elle venait quand même de lui annoncer qu'elle était une traînée, qu'elle aimait s'instruire de manière artistique et sexuel, comme quoi il faut s'ouvrir l'esprit et les cuisses mais aussi qu'elle était mariée à un ivrogne russe qui ressemblait à un clochard. Elle s'arrêta soudainement de verser du café dans sa tasse, s'interrogeant.

Quelque part, l'histoire de l'ivrogne russe clochard, c'était pas tellement faux. Sauf que c'était Ethan et qu'elle était pas mariée avec. Haussant les épaules, elle se félicita intérieurement de cette magnifique phrase. Non franchement, ça collait très bien au personnage. Concernant le fait qu'elle se soit remarié et qu'elle soit meurtrière, elle remerciait les sérieux policières qui passent tard la nuit, vous savez, ses séries aux scénarios plats et aux stéréotypes étouffants. Voilà. Buvant une énième tasse de café, ayant rempli celle-ci à rebord, elle fixa Hanz un sourire tranquille aux lèvres, cependant toujours crispé. Allait-elle en rajouter une couche ?

« En réalité cette maison appartient à un sénateur à qui je fait du chantage en ce moment. Je la squatte parce que j'ai pas un rond et que je commence à en avoir marre de faire les trottoirs. D'autres questions mon lapin ? » Cassiopée sourit de toute ses dents, tournant lentement sa cuillère.

Cassiopée R. CURTIS
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