Vamos a la playa ♪ { PV. Caesar;

Messages : 8 Date d'inscription : 30/03/2011 Age : 30 Localisation : « Pan! »

Y'a du soleil et des nanas, nanananana ♫

{ PV. Caesar T. CROSS;;

« Putain... mon briquet !
Aïe. »

Une journée qui commence bien, pour ne pas dire très bien. Elle avait mal partout, et ne se sentait pas bien. Le malheur s'abattant sur sa pauvre grande personne, elle était aussi tombée de son lit. Étalée par terre, sur son sol froid, elle essayait vainement de se lever, non sans lâcher un couinement. La question est. Comment est-elle tombée de son lit? Aussi ridicule que cela puisse paraître, elle avait tenté d'attraper son briquet, posé sur le bord de sa table de nuit. Seulement ça. Et c'était tout. Mission échouée. Ce qu'elle avait récolté, fut juste une douleur sur son bras, sur lequel elle était tombée. Vraie blonde, aurait pu penser certains, ce qui n'était pas totalement faux. On en arrive à expliquer pourquoi elle voulait son briquet. En bon pyromane, elle voulait seulement jouer avec. Quoiqu'on aurait tout de suite penser qu'elle voulait sa cigarette du matin. Faux. Et puis, soudain, la crème de la crème, le summum de l'action du jour. La radio. Cette putain de radio qui s'allumait automatiquement à une heure précise pour la réveiller. Comme à son habitude, lui éclatant les tympans, elle tentait une nouvelle fois de se lever. Nouveau couinement, puis enfin, elle s'était levée. Doucement, elle alla éteindre cette radio maudite. Pourquoi se faire chier à éteindre la radio tous les matins? Pour se lever. Elle avait besoin de ça, sinon, elle ne pouvait pas se lever. Peu importe. Elle se préparait donc, la routine. Rien de plus terrible que la routine. Cette foutue routine donc, tirait les ficelles. Elle la faisait se doucher, se préparer. Elle la faisait aussi essayer de se souvenir de ce qu'elle avait fait hier soir. Oh. Rien de bien folichon. Un type dégueulasse lui avait promis une plutôt belle somme, mais il était tel désagréable et irrespectueux qu'elle avait fini par se tirer avec son pognon. En tant que rebelle, elle ne pouvait pas faire mieux. Une fois qu'elle sortie de sa maison, le travail de la routine venait de se terminer.

Que faire. En pleine après-midi, l'ennui total. Il était aussi difficile de s'imaginer sous acide alors que le soleil lui offrait ses rayons. Elle avait du matériel pour en vendre, pas pour en prendre. Les mains dans les poches, elle avançait lentement mais sûrement vers un lieu. Un lieu inconnu. Un endroit qui ne lui était pas encore venu à l'esprit. En fait, elle marchait, sans but précis. Comme à son habitude : aucun but. Pas de futur, pas d'avenir. Tout dans le présent. Et donc. Il fait beau, sacrément beau. Le soleil a fait des efforts, il est de bonne humeur, il veut faire plaisir. Il a fait sa bonne action du jour, c'est gentil de sa part. Bref. Elle errait un peu dans Seattle, cigarette au bec. Décidément, qu'une seule phrase en tête. Que faire. Décrire un ennui est aussi très ennuyeux, alors passer directement aux faits seraient plus intéressants. Seulement, elle n'a rien fait pendant tellement longtemps qu'il est difficile de passer aux faits concrets. Pendant près de deux heures, elle ne fit rien. Rien est un grand mot, qui renferme beaucoup de chose. Surtout dans son cas. Rien signifie peu de chose, une faible quantité, une nullité, une absence, le vide. Et pourtant, le zéro absolu n'existe pas. Et donc par conséquent, elle faisait quelque chose, non pas « rien ». Question à reprendre, à méditer. Pendant tout ce temps, elle avait fumé, elle avait marché, elle avait abordé des connaissances.

On en arrive enfin à la plage. Ah. La plage. Cette vue sur l'étendue d'eau, qui paraît infinie. Magnifique. Enfin, plus ou moins. Le plus, c'est la vue, le sable, la bonne humeur qu'offre le soleil. Le moins, c'est la foule, les gens en maillots, le bruit que font les gens. Insupportable. Elle fait donc un peu le tour, un coin plutôt désert. Le calme, le vide, le désert, c'est le paradis. C'est le jardin d'Eden. Elle se pose donc sur le sable. C'est doux, le sable. La sensation du sable sous les pieds, est exquise. Elle a d'ailleurs de suite enlevé ses chaussures, se débarrasse de sa veste, son haut et enfin son jean sur le sable. Personne n'est là, personne ne regarde. Un peu de pudeur, voyons. Elle va donc humidifier son corps dans l'eau salée. Fumant une clope debout, laissant les faibles vagues s'échouer derrière ses pieds, elle ne fait pas attention au bruit. Un bruit. Elle se retourne. Une personne. Un homme. Merde. Ça devait être une plage privée. Elle le toise du regard. Elle ne le reconnaît pas tout de suite. Il est assez loin, mais elle le laisse se rapprocher sans essayer de fuir. Puis, elle finit par le reconnaître, enfin. C'est le riche, le propriétaire du journal le plus lu de la ville. Original, de le voir ici. Elle parle. « Dois-je disposer? » -pathétique. Un sourire se remarque au coin de sa bouche. « Ou puis-je servir à quelque chose? ».

Oh. La fameuse « elle » ? Eden Pharrell. La blonde. Mais il est plus facile de la qualifier en tant que « elle », parce qu'elle n'est qu'une personne comme les autres, au final.

Messages : 27 Date d'inscription : 17/04/2011

Vamos a la playa ♪ { PV. Caesar; Iconpharrell

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Vamos a la playa ♪ { PV. Caesar; Byakuya3

■ Vamos a la playa ♪ ■
[Eden PHARRELL]

Tout homme a besoin de repos et même si Caesar n’avait pas vraiment prit de vacances depuis… déjà plusieurs années, il s’octroyait de temps à autres des journées de repos ou il éteint son portable et ou seulement quelques personnes savent ou il se trouve. Son « garde du corps » non loin de la, profitait lui aussi de cet instant de plénitude, gardant surement un œil sur lui. Après tout, il avait besoin d’être seul et de profiter de cette journée qui avait magnifiquement commencé avec un soleil radieux et une chaleur agréablement douce et plaisante. Une journée de repos ou il allait profiter d’une tranquillité sans borgne ou son portable resterait en mode silencieux. Les problèmes resteraient en ville et lui, il irait à la plage. Oh, pas n’importe quelle plage, il n’allait pas se mêler à la population et être complètement envahit par les autres.

Certes, il ne les détestait pas ou quoi que ce soit, mais il avait envie d’être tranquille aujourd’hui et se contenterait des plages privés réservés aux hôtels de luxe ou aux maisons privées des riches. Grâce à son commerce, il possédait une demeure dans les environs bien qu’il la louait, mais aujourd’hui, il n’y aurait personne d’après sa secrétaire, alors autant en profiter. Il passa tout de même sa matinée à faire quelques papiers « pour le plaisir » avant de quitter son appartement pour aller manger un bout dans un petit restaurant non loin de la plage. Profitant de sa solitude, il prit son temps avant d’aller sur sa petite plage ou il remarqua rapidement une présence étrangère. Les pieds dans le sable, il retira sa chemise blanche ainsi que ses chaussures pour finalement se retrouver en short de bain noir.

Pas besoin de crème solaire, il n’en avait pas de toute manière alors à quoi bon ? Comme s’il en mettait souvent, il profitait déjà pas vraiment de la vie et ne faisait que travailler, alors prendre le temps de bronzer et perdre ainsi du temps ? Non, il ne se le permettait jamais et n’allait pas bien souvent dans son petit coin de paradis. Oui, la vie qu’il mène n’est pas aussi belle que bon nombre de personnes le pensent. Enfin bref, marchant sur le sable fin et chaud, il remarqua les vêtements de l’inconnu qui devait être une femme au vu de la taille et du type de vêtement. Remarquant le paquet de cigarette, il ne se gêna pas vraiment et en prit une avant de l’allumer. Ne sachant pas de qui il s’agissait et d’un naturel curieux bien que très peux bavard, il ne tarda pas à aller se baigner, rejoindre l’inconnue.

La mer était encore fraiche, mais tout de même supportable. Plus il s’approchait, plus il pouvait détailler la jeune femme et remarqua qu’elle ne lui disait vraiment rien du tout. Blonde et plutôt jeune, elle le regardait approcher comme il le faisait lui aussi. A son approche, elle lui demanda si elle devait disposer, ou bien, avec un sourire, si elle pouvait servir à quelque chose. Qui était elle ? Tout en fumant, il remarqua qu’elle n’était pas en maillot de bain comme tous ceux qui venaient à la plage. Non, simplement en sous vêtements ce qui l’informait qu’elle avait eu une envie soudaine et non préméditée d’aller se baigner. Ce n’était pas une fan ou quelque chose du genre, c’était déjà un bon point.

▬ Vous pouvez rester, cela ne me dérange pas.

Prenant une bouffée de cigarette tout en plantant son regard dans celui de la jeune femme, il finit finalement par regarder tout autour de lui, ne voyant personne, c’était étrange. Il revint finalement à l’inconnue.

▬ En quoi pourriez vous mettre utile belle inconnue aux yeux bleus ?

Souriant, il trouvait la situation plutôt comique. Qu’est-ce que faisait une jeune femme ici et ses réactions étaient plutôt étranges, mais assez intrigantes à la fois. Tirant une nouvelle taf, il lui montra la cigarette.

▬ Je me suis servis, j’espère que ça ne vous dérange pas. A qui-ai-je l’honneur ?

Messages : 8 Date d'inscription : 30/03/2011 Age : 30 Localisation : « Pan! »

Elle ne le dérangeait pas, bon point. Il fumait, deuxième point. Il était riche, troisième point. Il s'était approché d'elle, fumant une cigarette. Tiens. Ça venait de son paquet, à elle. Ça ne la dérangeait pas, visiblement, lui non plus. Cependant, il semblait perdu, un peu surpris qu'elle soit là. Elle en déduisit donc que cette plage était privé, sa propriété, sa terre, son lieu de calme. Elle n'avait peut être pas bien fait d'être là, il était sûrement venu ici pour trouver un peu de calme, éloigné et isolé du peuple. Mais le hasard avait fait qu'elle se trouvait là, devant lui. Une coïncidence tellement simple qu'il est difficile de l'expliquer. Elle aurait pu ne pas être là, elle aurait pu rencontrer une autre personne. Mais cette coïncidence a fait qu'elle devait le voir, lui, à la place d'un autre, ce jour ci, ici même. Un schéma répétitif terriblement ennuyeux mais si attrayant qu'on en tombe dedans, tous les jours, quand on s'y attend le moins. Perplexe, elle le regardait, plongeant son regard dans le sien, non sans sourire légèrement. « Je m'excuse si c'est votre propriété. Je n'avais pas l'intention de vous importuner. » ; inutile. Une phrase complètement dénué d'intérêt, inutile, qui n'était pas nécéssaire. On appelle cela de la politesse. Mais elle n'est pas censé en avoir, de politesse. Elle marquait un temps de pause, puis enchaînait. « Peu importe qui je suis. Mais vous pouvez m'appeler Eden. ». Venait-elle d'annoncer plutôt fièrement à l'intention du jeune homme. Puis, elle continuait pour ne pas paraître trop étrange ou silencieuse. « Monsieur Cross. » ; Un nom dans le genre.

Elle, qui fumait aussi à ce moment là, tirait une latte et soufflait, levant les yeux au ciel. Bleu. Terriblement bleu, presque aussi bleu que ses yeux. Son regard portait vers le sable. Et puis, malgré elle, concentration nulle, se surprenait à critiquer ces couleurs. La couleur du sable, et le bleu du ciel, et dernièrement le bleu de la mer. Ridiculement inassociable, et pourtant. Elle avait réussi à trouver ça beau. Un par un, ces trois éléments n'étaient pas fait pour être ensemble, pourtant, une nouvelle fois, ils semblaient ridicules, tout seul. Il y a un problème. Mais ce n'est pas important, ça doit être comme ça que l'existence doit se mener. Sûrement. Le soleil à part, lui, il devait déteindre sur elle, la chaleur montait, elle sentait chaque parcelle de son corps à la limite de ma brûlure. Non, pas de la brûlure, mais plutôt du chauffage. C'était horriblement chaud, mais horriblement agréable. Nouvelle latte. Toujours plantée au même endroit, se demandant ce qu'elle devait faire, comment réagir, la façon de parler. Non, décidément. Situation initiale, perturbée. Situation intermédiaire, hésitation. Situation finale, action.

Qu'en est il devenu de la clope. Rien. Un tas de cendre sur la tête, elle a été enterré dans le sable, la cigarette, bien sûr. Ou plutôt, jetée sur le sable, puis, recouvert par celui ci. Il devait être jaloux, jaloux au point de la tuer. Un peu comme ce qui arrive plutôt fréquemment dans Seattle. Mais pas maintenant, juste un peu de tranquillité ne ferait de mal à personne. Bel homme. Constatation de dernière minute. Constatation qui ne sert absolument à rien. Ou peut être à la motiver à agir. Faire quelque chose, ce genre de situation gênante n'était pas son fort. Elle avait besoin de faire quelque chose, même si c'était de la comédie, même si c'était faux. Ce qu'elle fit. Lentement, elle s'approchait du bel homme, d'un pas sûr, d'un pas confiant. Elle s'approchait, puis frôlant ses doigts sur le bras du monsieur, elle fit le tour et alla s'assoir sur le sable, un peu plus loin, près de ses affaires. Son paquet de cigarette, posé sur sa veste. Encore une ? Action. En quelques gestes, revoilà une cigarette entre ses lèvres. Briquet. Feu. Odeur de tabac enveloppant sa bulle. Court instant de solitude. Puis, un regard. Qui devait sûrement signifier « viens ».

Messages : 27 Date d'inscription : 17/04/2011

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■ Vamos a la playa ♪ ■
[Eden PHARRELL]

La rencontre n’était pas spécialement attendue et elle semblait ne pas être de ces groupies si tant est il en avait véritablement. A la fois proche de lui, elle semblait bien loin de lui psychiquement parlant, comme si elle parlait d’outre tombe. S’excusant de sa présence, ne voulant pas l’importuner dans un moment pareil. Il lui répondit tout aussi rapidement que ça ne faisait rien, à vrais dire, les plages privées étaient surtout la pour éviter de les salir et que des familles nombreuses ne viennent… faire trop de bruit. Ici et maintenant, il ne s’agissait que d’une jeune femme qui semblait avoir eu une soudaine envie de prendre un bain de soleil et surtout de se rafraichir dans l’eau fraiche de l’océan pacifique. Elle lui demanda de l’appeler Eden, apparemment cette dernière ne voulait pas donner plus d’informations sur elle. Le journaliste qu’était Caesar le poussait à savoir plus, à la questionner, mais ce n’était pas vraiment la meilleur manière à vrais dire, surtout qu’elle semblait le connaître.

Haussant un sourcil, il ne s’était pas attendu à être ainsi démasqué, mais il s’en fichait apparemment. Ce n’était que le hasard qui l’avait faite venir ici, sur cette place bien précise. Il n’y avait qu’à voir sa tenue qui n’était pas adéquate pour les lieux. Fumant tout en la regardant, elle semblait chercher un échappatoire et finalement, après quelques instants silencieux ou seul le bruit des vagues octroyaient une certaine nuisance sonore dans ce calme olympien. Finalement, elle s’approcha de lui, lui qui était toujours aussi immobile, regardant ce qu’elle pouvait bien vouloir et faire. Elle se contenta simplement de lui tourner autour, sa main le frôlant avant de quitter les lieux pour rejoindre la plage et ses affaires. Laissant l’homme seul ou il était, comme si elle n’attendait qu’une seule chose, qu’il le suive. Un fin sourire apparut sur le visage de l’homme qui s’enfonça un peu plus dans l’océan jusqu’au milieu du ventre pour se rafraichir.

Toujours en regardant la femme qui venait de s’installer sur le sable pour s’allumer une nouvelle cigarette, il sortit à son tour, passant à côté d’elle, à quelques centimètres sans pour autant s’arrêtant. Quelques mètres plus loin, il se pencha et prit ses affaires avant de revenir en arrière, posant ses affaires sur le côté ainsi que sa serviette avant de s’assoir à son tour aux côtés de la jeune blonde. Il attrapa lui aussi une clope pour la glisser entre ses lèvres, l’allumant quelques secondes après. Ils étaient la, tous les deux en train de fumer sur cette plage, le soleil tapant sur leur tête. Il n’avait pas pour habitude de parler pour rien dire, mais aujourd’hui n’était pas comme les autres, il pouvait une petite exception à la règle ? Hum… Difficile de changer une personne aussi simplement. Se laissant aller, il recracha la fumée en un petit filet continu avant de continuer la discussion.

▬ Eden… Que diriez vous d’aller boire un verre ? Il y a un petit bar de plage à une minute de marche d’ici… Nous pourrions discuter à l’ombre ou au soleil tout en nous rafraichissant.

Souriant, il la regardait, elle et seulement elle.

▬ A moins que vous préfériez rester ici, installés sur le sable à nous regarder pendant des heures ?

Il fallait simplement remonter vers le nord et il y aurait un petit bar de plage, caché par deux grandes villas. C’était pour les habitués, qu’ils puissent profiter d’une certaine détente et d’un service de qualité.

▬ Je vous invite.

Messages : 8 Date d'inscription : 30/03/2011 Age : 30 Localisation : « Pan! »

Résumons la situation. Clope. Regards. Clope. Chaleur. Fumée. Une situation ennuyante à en crever. Manque d'action. Manque de quelque chose. Manque de suspens. Et manque d'évènements. Le calme est souvent un sentiment désiré, et est souvent le bienvenu, mais dans ce cas précis, il ne l'était pas. Trop de calme tue le calme. Ils restaient là, à fumer, parfois échangeant des regards. Elle ne se sentait pas tellement à l'aise, probablement lui non plus. En silence, elle tirait sur sa cigarette, aveuglée par le soleil qui agressait ses yeux. Pauvres yeux. Les yeux plissés, elle réfléchissait. Réfléchir. Quel grand mot. Elle pensait, plutôt. Mais elle ne pensait à rien, quand elle essayait de penser à quelque chose, quand elle tentait de réfléchir, comme si le soleil avait déteint sur elle, rien ne lui venait. Tout était blanc, ce qui provoquait une grande frustration chez elle. Ce genre de situation où elle est incapable d'avoir des pensées correct. Comme si son cerveau essayait de se détendre. Au bout d'un moment, il lui adressa la parole.

▬ Eden… Que diriez vous d’aller boire un verre ? Il y a un petit bar de plage à une minute de marche d’ici… Nous pourrions discuter à l’ombre ou au soleil tout en nous rafraichissant.

Comme si il craignait qu'elle ne comprenait pas l'invitation, il expliquait même ce à quoi il pensait. Et comme si il pensait qu'elle ne comprenait toujours pas, il lui décrivit le bar dans lequel il voulait aller. Ça continuait, il continuait. Ils pourraient discuter à l'ombre ou au soleil, tout en se rafraichissant. Elle le regardait aussi, ne disant un mot. Elle le laisserait finir. Elle n'avait pas à se sentir conne. La jeune blonde ne fit rien, tellement rien qu'il continuait encore.

▬ A moins que vous préfériez rester ici, installés sur le sable à nous regarder pendant des heures ?

Il avait l'air de vouloir y aller, il n'avait pas seulement l'air. Il le voulait, lui, il ne voulait pas rester ici, et ça se voyait. Resentant lui aussi l'ennui, il lui donnait un choix qui n'en était pas un. À ce stade là, refuser serait impoli, serait immature même, aussi, il fallait être drôlement peu futée pour ne pas le remarquer. Elle ne cessait de le regarder. Il parlait, mais elle avait l'impression qu'elle ne comprenait pas. Cette sensation étrange, de regarder quelqu'un parler, sans vraiment comprendre ses dires. Et puis, l'ultime phrase qui confirmait ce qu'elle était en train de penser.

▬ Je vous invite.

Elle finit par sourire, et acquiesca d'un mouvement de tête. Un hochement. Un sourire. Elle se levait, tranquillement, Mais non. Elle n'avait vraiment pas envie. Pas envie de se faire inviter, pas envie de discuter paisiblement de la vie, devant une boisson. Pas non plus envie de rester à le regarder sans rien dire. Il ne savait rien d'elle, et il l'invitait. Que savait-il? Rien. Rien qui puisse être crédible. Elle n'avait pas envie, sur le moment, de ce cliché de rencontre poussé par le hasard. Autre chose. Provocation. « Monsieur Cross. Vous vous trompez. » - la bonne chose, c'est qu'elle le vouvoyait. Mais elle n'avait pas encore clairement émit ses idées. La blonde prit une pause et souffla. « Vous avez tord. Savez-vous qui je suis? Ce que je fais? Ce que je suis? ». Debout, elle regardait intensément l'homme. Sans le lâcher du regard, elle ne voulait pas perdre contrôle. D'ailleurs, il n'eut pas besoin de la prier, avant qu'elle ne s'abaisse légèrement à son niveau, tout proche de lui. « Eden. Vendeuse de rêves. Prostituée, chez les Madness Factory. Vous en voulez peut être, Monsieur Cross? Coke, crack, speed, héro? Ou, peut être voulez vous essayer plus soft, avant d'attaquer les dures? » puis, elle ricana, discrètement. Elle agirait en conséquence. Il pouvait avoir n'importe quelles informations sur elle, mais elle s'en moquait. Au pire, elle risquerait la condamnation pour détention de stupéfiants. Mais, sur le coup, ce n'était pas ce qu'elle attendait. Ce qu'elle voulait vraiment, c'était la réaction de cet homme. Sa réaction. Il n'y avait que ça. Elle venait de refuser son invitation, si ce n'était déjà un affront, elle avait en plus envie de le tester. Elle souriait, innocemment et regardait le bel homme dans les yeux. Qu'il réponde.

HRP } Je m'excuse du retard. Je m'excuse aussi pour la future absence. Et je m'excuse pour la qualité de ce post, mais fallait que je transforme la situation. Je voulais te répondre avant de partir en voyage. Sur ce, bonne semaine !

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