Anarchy's GANG
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Parlons peu, mais parlons bien [PV]

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MessageSujet: Parlons peu, mais parlons bien [PV] Parlons peu, mais parlons bien [PV] EmptyDim 17 Avr - 20:45


Parlons peu, mais parlons bien [PV] Imgpng & Parlons peu, mais parlons bien [PV] Timelessengage018



■ Parlons peu, mais parlons bien. ■
[Gabriella LAWFORD]

Le soleil était déjà levé depuis plusieurs heures et l’homme n’avait pas encore fermé l’œil de la nuit. Ou tout du moins, on l’avait appelé durant la nuit, une heure après qu’il se soit couché pour lui parler d’un problème lié à l’un de ses établissements de nuit. Ses commerces étaient bien entretenus et avaient une sécurité optimale. Juste quelques personnes de confiances avaient son numéro, pour ne pas dire les « dirigeants » de ces établissements qui lui rendaient des comptes le plus souvent possible. C’était une affaire qui marchait terriblement bien, sauf jusqu’à cette nuit ou deux de ses employés avaient étés assassinés alors qu’ils allaient rentrer chez eux. Un jeune couple plein d’avenir, une chose atroce et qu’il n’avait pas comprit. Homme de sang froid, il se déplaça par lui-même pour constater de l’horreur qui s’était produite.

Deux balles, chacune dans une tête, une exécution sommaire qu’il n’appréciait que très peux. Homme croyant tout de même en la justice malgré les deux gangs se battants toujours pour plus de puissances. Une guerre ridicule qui engendrait un conflit perpétuel qui plongerait un jour la ville dans le chaos et l’anarchie. Maussade, il laissa donc la police s’occuper de l’enquête durant la soirée, passant tout de même quelques coups de téléphone afin de pouvoir être informé de l’avancée des choses. Il n’allait pas rester les bras croisés, il allait s’occuper de cette affaire qui le prenait légèrement au cœur. Un couple quand même… exécuté en plus de cela alors qu’ils n’avaient rien fait. C’était tout simplement ignoble et il avait préparer une petite case dans son journal pour en parler et leur rendre hommage.

La journée fut longue et éprouvante. Énormément de travail pour au final recevoir un appel de l’un de ses indiques qui travaillait dans les forces de l’ordre. Il avait gagné une belle promotion grâce à Caesar et depuis ce jour, il aidait souvent l’homme d’affaire d’une quelconque façon. Enfin, surement avait il peur qu’il sache quelques petits secrets sur le prestigieux homme de justice… ce qui était vrais. Autant dire que le directeur du Seattle Chronicle avant un assez joli calepin avec énormément d’informations croustillantes et importantes qui pourraient un jour ou l’autre l’aider et le sortir de bien mauvaises situations. Apparemment, il semblait que c’était un petit voyou des bas étages qui avait exécuté le couple après les avoirs dépouillés de tous leurs biens et leur appartement complètement vidé.

▬ Merci beaucoup Inspecteur. J’espère que vous le trouverez rapidement pour le trainer devant la justice. Bonne journée et bonne chance, vous faites un métier cruel, mais indispensable à notre société.

Une chose était certaine, c’était qu’il pensait ce qu’il disait. Le métier qu’ils faisaient était terriblement cruel, surtout dans cette ville. Soupirant, l’homme attrapa son petit carnet d’adresse avant de faire tourner les petites pages pour chercher ce qu’il lui fallait. Des noms, des pseudonymes, des codes, des numéros cachés, il n’était pas aisé de comprendre tout ce qu’il y avait écrit et finalement, il attrapa son portable avant d’entrer un numéro et d’envoyer un message à une personne bien précise. Un lieu, le restaurant Anarchy. Une heure, dix neuf heure trente. Un numéro de table, la quinze, placée astucieusement dans un coin sur le toit avec une vue imprenable sur la ville et ou personne ne verrait la conversation qu’il aurait.

Travaillant tout le reste de la journée, il arriva avec un peu d’avance au restaurant, montant à l’étage pour se retrouva à la table qu’il affectionnait temps. Tenue chic de rigueur, il était en costard cravate noire avec une chemise blanche en dessous, rien de bien extravaguent pour cette occasion. Dans la poche de sa veste intérieur gauche se trouvait une belle petite enveloppe assez coquète avec une somme d’argent bien précise, un nom et une photo. Une cible a abattre, une personne à faire souffrir, qu’il comprenne bien que ce qu’il avait fait était inhumain. Une petite leçon de vie sur laquelle il pourrait y réfléchir en enfer une fois que son… employé aurait terminé le travail. Ainsi, il patientait, attendant la venue de la personne qu’il avait contacté pour la première fois, mais qui lui avait été chaudement conseillée.


Dernière édition par Caesar T. CROSS le Mar 19 Avr - 15:06, édité 1 fois

Caesar T. CROSS
Caesar T. CROSS

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MessageSujet: Re: Parlons peu, mais parlons bien [PV] Parlons peu, mais parlons bien [PV] EmptyLun 18 Avr - 0:47

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Il était à peine 18h que le soleil commençait à se montrer fénéant. Des traces rosées se laissaient percevoir dans le ciel. Gabriella était assise sur son canapé, les jambes repliées contre elle. Elle venait de se faire un bon thé pour dissiper la journée bien pénible qui venait de passer. Trop chargée ? Pas vraiment. La jeune femme avait en réalité passer la journée à rien faire, comme une limace. Son quotidien se résumait à exécuter les .. "tâches" qu'on lui donnait, ou rôder aux alentours de son Master. Mais ce jour-là, rien. Rien de rien ! Le néant, pur et dur !
Du moins, le néant jusqu'au début de l'après-midi. Elle avait reçu un coup de téléphone d'un de ses "clients". Il s'agissait d'un client non-habituel. Grand nombre des gens qui avaient fait appel à elle avaient transmis son nom à quelques-unes de leurs connaissances. Aussi ne connaissait-elle pas vraiment l'homme qui l'avait contactée. Il s'agissait vraisemblablement d'un homme d'affaire - comme d'habitude, ayant quelque personne gênante à éliminer - comme d'habitude. Un boulot ordinaire, quoi. Il lui avais envoyé un message, bref et clair. Rendez-vous à 19h30 au Restaurant Anarchy.

Mais il n'était encore que 18h, et ce rendez-vous la gênait plus qu'autre chose. Elle n'était pas du genre mou, mais rester toute la journée à rien faire vous plombait facilement le moral pour aller à une rencontre de boulot le soir. Mais, il fallait bien qu'elle y aille, non ? Toutefois, ce n'était pas en ruminant sa bonne volonté ni en sirotant tranquillement son thé qu'elle allait bouger. Gabriella observait tranquillement le tumulte qui se déroulait en dessous, tout en bas, dans les profondeurs de la ville.

Puis, soupirant, elle se leva.

La jeune femme alla prendre une douche, histoire de se réveiller un peu. Bienqu'elle n'avait guère envie de s'y trainer, elle ne tenait pas vraiment à y aller comme un zombi sorti du lit - enfin, de sa tombe. Laissant tomber grossièrement sur le parquet son sweat, son T-shirt, et son pantalon - bah quoi, elle est restée enfermée chez elle toute la journée ! - elle se glissa rapidement sous la douche et sombra sous la vapeur. Bienqu'elle n'aimait guère les environnements chauds et secs, la douche chaude, il n'y avait rien de mieux, même en été ! Elle trainait, trainait, trainait. Encore et encore. Deux, non cinq minutes de plus ! Puis dix, et puis zut. Elle allait être en retard sinon - elle l'était déjà. Et c'est trainant toujours des pieds qu'elle sortit de sa douche, à 18h30.
Elle s'habilla à la hâte. Gabriella, tout le monde le savait - ou pas, n'était pas une femme coquette. Mais il fallait toujours être présentable à un rendez-vous, qu'il soit professionnel, galant, ou autre. Et puis, le rendez-vous se déroulerait dans un endroit chic, cotoyé par d'élégantes personnes. D'ordinaires, les échanges cibles/argents/détails, et toute la paperasse, s'opérait dans des endroits sombres, peu fréquentés, ou isolés. Personne ne tenait à se faire voir en compagnie d'une tueuse à gages, bienqu'il n'était pas écrit sur son front qu'elle en était une. Ainsi, elle était plus habituée aux bars, les clubs, les ruelles sombres, entre deux entrepôts, et ce genre d'endroits. Un homme d'affaires, voila qui était intéressant. Ayant travaillé pour certaines personnes de ce genre, elle savait que la somme était généralement plutôt élevée, mais que la tâche serait un peu délicate. Mais pas impossible, loin de là.

Que de pensées inutiles ! Là, elle était vraiment à la bourre ! 18h45. Toujours pas habillée, toujours pas coiffée, toujours pas prête. Mais ! Elle était toujours à l'heure, même si la panique et le désordre devait prendre possession de la maison. Elle opta pour le simplissime du simplissime, et enfila une robe à fine bretelles noire, lui tombant sur les genoux et coiffa ses longs cheveux emmélés en une queue de cheval. De toute manière, elle n'avait guère le temps de se concocter une coiffure plus sophistiquée. Et puis, cela ne faisait pas cruche, pas du tout. Une touche rapide d'eye liner, et un peu de tralala, et hop hop. En observant sa longue chevelure tomber, sa fine silhouette amincie par le noir, et ses yeux gris-dorés, elle se surprit même à se trouver assez jolie. Juste le temps d'enfiler des escarpins noirs, une veste, et elle fila. Comme à son habitude, elle jeta un dernier regard à sa petite demeure, prit son sac, et vérouilla la porte.

Le taxi qu'elle avait appelé l'attendait déjà. En temps normal, elle aurait prit sa moto et aurait filée rapidement. Mais vous voyez, les escarpins, la robe et la moto, ça fait un mauvais mariage, non ? 19h15. Elle allait être pile à l'heure. Quoique, ce fut sans compter sur ces merveilleus, ces magnifiques, ces sublimes embouteillages. Le taxi avait des relents de cigarettes, de tacos, et d'autres choses un peu désagréables mélangées ensemble. Rien qui n'aurait pousser Gabriella à rester ici. Et la vitesse lente - tellement lente - du véhicule ne faisait qu'augmenter son envie d'arriver au plus vite au restaurant. Soupirant, regardant à droite à gauche ceci et cela, passant le temps avec ennui, la jeune femme eut presque envie de sortir et de continuer à pied - qui sait, elle serait peut-être arrivée plus tôt ? Finalement, à 19h45, elle arriva enfin devant l'Hotel/Restaurant Anarchy.

Elle entra tranquillement, et vint parler à l'hotesse. Celle-ci la conduisit à la table quinze, celle qu'avait vraisemblablement réservé son client. Caesar T.CROSS. Propriétaire d'un grand journal, le Seattle Chronicle, c'était un homme très influent. Pour souhaiter éliminer quelqu'un, cette personne devait VRAIMENT être nuisible. Tandis qu'elle suivait l'hôtesse, claquant doucement ses talons contre le sol carrelé, elle aperçut l'homme en question. Elle ne l'avait jamais vraiment vu, et ne s'y était jamais intéressée. C'était un homme charmant, d'une grande élégance, et apparemment arrivé à l'heure. Contrairement à elle. Gabriella avança vers la table, quelque peu isolée du reste du restaurant. C'était une initiative bienvenue de la part de cet homme, car il ne valait mieux pas, en effet, qu'une personne quelconque puisse entendre leur conversation.
« Bonsoir, M.Cross. Je suis infiniement désolée de ce retard. »
dit-elle d'une voix claire, avec sur les lèvres une ombre de sourire.
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Gabriella LAWFORD
Gabriella LAWFORD
Jade Harbor
« Tueuse à gages • Shiyo »

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MessageSujet: Re: Parlons peu, mais parlons bien [PV] Parlons peu, mais parlons bien [PV] EmptyLun 18 Avr - 11:57


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■ Parlons peu, mais parlons bien. ■
[Gabriella LAWFORD]

Dix neuf heure trente et toujours personne installé en face de lui. Homme ponctuel, il faisait toujours tout pour arriver à l’heure ou mieux, à l’avance pour pouvoir réfléchir à ce qu’il allait dire et regarder les lieux sous toutes les coutures, ce qu’il fit. Déformation professionnelle surement. Dans un coin, prêt de la grande bais vitrée, il pouvait voir une bonne partie d’ici et même son loft au loin, d’ici, on ne pouvait presque rien voir, mais le dernier étage était bien le plus attrayant, surtout ce qu’il y avait sur le toit. Laissant sa contemplation de l’extérieur, il se contenta de détailler la salle de restaurant. La sienne était à l’écart, pour les diner à la chandelle pour les couples ou encore pour diner tranquillement, voir même pour des entretiens d’embauche, enfin, ce n’était pas le mot approprié pour la situation, mais c’était dans le même ordre d’idée. Il allait recruter… ou plutôt payer une tueuse à gage pour qu’elle se débarrasse d’une vermine.

Au vu de l’heure, il y avait de nombreuses personnes qu’il connaissait de nom. Le PDG d’une banque internationale ainsi que sa nouvelle femme de vingt et un an son âge, autant dire qu’elle n’était intéressée que par son argent et lui pour les soins qu’elle pourrait lui prodiguer. A la table d’à côté, quelques cadres d’une entreprise automobile qui accompagnaient leur patron pour avoir une petite récompense à la suite du repas. En somme, il y avait du « gratin » bien qu’il y avait aussi plusieurs nobles et autres coquetteries. Comme tout professionnel qu’il était, Caesar laissa trainer ses oreilles à écouter les conversations, mais ne parvint pas à entendre quelques petites choses intéressantes et qu’il pourrait travailler avec ses journalistes. Dommage… Depuis qu’il était connu, bon nombre de genre se méfiait de lui, ce qui était une sage décision à vrais dire.

Les minutes passèrent et il commençait déjà à penser que la femme à qui il avait fait appel ne viendrait pas, mais comme si elle avait entendue ses pensées, une voix féminine s’éleva non loin de lui, s’excusant de son retard. Tournant le visage vers son invitée, il constata avec surprise qu’il s’agissait d’une charmante jeune femme qui n’avait pas oubliée de se faire belle pour venir dans ce restaurant. D’un coup d’œil, il vit que tous les regards étaient tournés vers elle… Une nouvelle tête était apparue et tout le monde voulait savoir de qui il s’agissait. Malheureusement, ils resteraient sur leur fin les pauvres.

▬ Ce n’est rien Mlle Lawford, venez, installez vous. Vous êtes venue, c’est le plus important.

S’étant levé pour l’accueillir, il fit comme tous les hommes présents dans la pièces auraient fait, installer la jeune femme. Il ne pouvait tout de même pas faire comme si elle n’était pas son invitée, il serait vu d’un mauvais œil après pareil manquement de tact et de respect avec son invitée. Une fois la tueuse installée, il revint s’assoir à sa propre table avec un sourire, un serveur apparaissant de nulle part pour prendre une hypothétique commande. Ils n’allaient pas faire que discuter… Qu’allaient ils donc prendre ? Il avait une petite idée sur le sujet.

▬ Que désirez vous boire ? Du champagne peut-être ?

Il ne connaissait pas les gouts de la femme qui venait de s’installer devant lui, mais le Champagne et depuis toujours l’une des boissons les plus appréciées dans le monde bien que les bouteilles ou plutôt les bonnes bouteilles soient trop couteuses. Laissant le choix à la jeune femme, il attendit que l’homme quitte la table avant de tourner son attention seulement sur la jeune femme à la robe noire en face de lui. Belle sans pour autant être sublime, elle attirait les yeux malsains des autres hommes qui n’avaient pas encore ajouté pareille femme à leur tableau de chasse.

▬ Excusez les regards intéressés, vous avez quelque chose d’exotique qui attire les mâles. Je voulais vous remercier d’être venue, je n’étais pas certain que vous puissiez vous libérer le jour même. J’espère ne pas vous avoir dérangé ?


Caesar T. CROSS
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MessageSujet: Re: Parlons peu, mais parlons bien [PV] Parlons peu, mais parlons bien [PV] EmptyMar 19 Avr - 20:34

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La jeune femme avait bien entendu remarqué les quelques regards qui s'étaient tournés vers elle lors de son entrée. Mais elle n'y prêta aucune attention. Non pas qu'elle y était habituée - loin de là - mais elle n'était le genre de femme qui rougissait facilement, puisqu'elle ne réagissait presque pas comme les autres face aux sentiments. Elle n'était pas insensible non plus ... Juste qu'elle ne s'occupait pas de ce qu'elle ressentait plus que ça. Aussi trainassait-elle tranquillement vers la table où se trouvait déjà son client, sans se préoccuper ni du petit chuchotis qu'elle entendit à la table voisine, ni du regard déplacé d'une femme. Lorsqu'elle fut proche de l'homme, celui-ci se leva pour l'accueillir ... comme le ferait tout bon gentleman. Il vînt même pousser sa chaise, pour qu'elle se mette à l'aise ! Gabriella n'était ni habituée à ce genre de lieu, ni à ce genre d'attention lorsqu'il s'agissait de ces rendez-vous. D'ordinaire, ses clients priaient pour que personne ne les voit ensemble, partaient presque en courant jusqu'à leur véhicule, ne se retournant jamais. Qu'il s'agisse de gens grossiers ou d'hommes populaires. Il était clair que ce serait différent ce soir-là.

M. Cross prenait tout son temps. Il ne semblait ni troublé par la présence d'une tueuse à gages à sa table, ni par les regards en coin qui se dirigeaient vers eux. Il se tourna même vers elle pour lui demander si elle voulait boire du champagne. Boire du champagne pour discuter de la mort de quelqu'un, c'était tellement glauque. La jeune femme se contenta d'aquiescer poliment. Qu'est-ce qui pouvait bien pousser un journaliste de renom à faire appel à une tueuse pour exéctuer un nuisible ? Ne se serait-il pas contenté de pêcher quelques informations gênantes et d'utiliser son influence desctructrice dessus ? Qu'avait-il - ou elle - bien fait pour mériter sa haine ? C'est quelque chose que Gabriella ne demanderait pas, pour la bonne raison qu'elle avait beau se poser cette question, elle n'en avait strictement rien à faire. Il avait ses raisons, c'étaient ses affaires. Tout comme Gabriella avait ses raisons d'exercer ce métier.

Quoiqu'il en soit, elle fut surprise lorsqu'il lui déclara qu'elle était vraisemblablement attirante - elle l'avait remarqué depuis que les personnalités présentes s'étaient tournées vers elle. Pourquoi n'en venait-il pas directement au fait ? Il valait mieux qu'il en finisse vite fait, bien fait, non ? Apparemment, non. Car l'homme paraissait totalement décontracté, à son aise parmi toutes cette populace. Il faut dire que c'était un homme habitué. Un rapide coup d'oeil sur sa personne : il était très soigné, très élégant, et manifestement satisfait de la présence de Gabriella dans ce restaurant. La jeune femme savait pertinemment que bon nombre de femmes auraient donné tout ce qu'elles possédaient pour un seul rendez-vous avec un tel homme, et que d'autres auraient fait de même, mais pour le fuir. Parce qu'il ne fallait pas oublier que c'était un journaliste. Qui récoltait toutes les informations qu'il pouvait. Et qui souhaitait que l'on pénètre dans son jardin secret ? Personne, bien entendu. Aussi était-il un homme aussi désiré que craint.

Mais Gabriella ne le craignait nullement. Pourquoi le craindrait-elle, d'ailleurs ? Elle n'avait aucun secret, et elle pouvait même le tuer, si elle le voulait. Mais elle n'avait aucune raison de le vouloir. Aucune. Et il ne l'attirait pas particulièrement. L'amour, l'attirance et tout le tralala qui se baladait avec, étaient des choses inutiles et incompréhensibles pour elle. Gabriella s'en tiendrait donc à un simple rendez-vous. Et de toute manière, aucune de ces deux personnes ne s'attendraient à plus, n'est-ce pas ?


« Ne vous inquiétez pas, mon emploi du temps n'est malheureusement pas très chargé. »
dit-elle calmement.

« Vous ne m'avez donc pas dérangée. »


Etait-ce un sourire, qui s'étalait sur ses fines lèvres, tandis qu'elle sirotait son champagne ? Peut-être que oui, peut-être que non. Gabriella laissa son regard divaguer sur la salle dans laquelle ils se trouvaient. C'était une vaste pièce, à l'ambiance chaleureuse. Enfin, plutôt intime et réservée dans la partie reculée dans laquelle ils se trouvaient. D'imposants lustres étaient pendus au plafond, donnant à l'ensemble un aspect plutôt ... fortuné ? Ses yeux gris dorés vinrent se reposer sur son client, qui la regardait. Et puis, finalement, la question sortit.

« Il y a une chose que j'aimerais bien savoir, M.Cross. »
Elle marqua une pause, puis continua, le fixant dans les yeux.
« Pourquoi recourir à de tels moyens, lorsqu'un homme tel que vous peut user de moyens de pressions plutôt ... fermes ? »
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Dernière édition par Gabriella LAWFORD le Sam 2 Juil - 16:35, édité 1 fois

Gabriella LAWFORD
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MessageSujet: Re: Parlons peu, mais parlons bien [PV] Parlons peu, mais parlons bien [PV] EmptyMar 19 Avr - 23:50


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■ Parlons peu, mais parlons bien. ■
[Gabriella LAWFORD]

C’était jour de fête, le champagne allait couler ?! Non, il allait juste fêter le premier jour ou il passait à des extrémités qu’il n’aurait jamais pensé traverser. Faire appel à une tueuse à gage… Ce n’était pas pour écarter un potentiel ennemi ou un anecdotique concurrent qui lui posait problème non. C’était tout simplement un homme qui avait assassiné un jeune couple de l’un de ses établissements avant de les dépouiller de tous leurs biens. Un acte ignoble qui ne pouvait être pardonner, même par la police et la justice. Quelques uns de ses employés avaient perdus la vie, mais jamais d’une façon aussi brutale et soudaine, c’était tout bonnement ignoble. Jamais au grand jamais il ne s’était sentit aussi énervé au point de vouloir tuer une personne. Bien qu’il ne le montrait pas, il était en ébullition.

Trinquant avec la jeune femme, il lui demanda s’il l’avait dérangé et avec grand plaisir, elle lui répondit que non, annonçant qu’elle n’avait pas un emploi du temps chargé et qu’elle avait donc put venir sans difficulté, mais avec quelques minutes de retard. Surement était-ce à cause de la circulation à cette heure ci, les employés qui terminent leur journée de travaille et qui rentre paisiblement chez eux rejoindre leur petite famille ou bien personne suivant les âges et les goûts des uns et des autres. M’enfin, après un petit silence pendant qu’ils détaillaient la salle du coin des yeux, la femme ne tarda pas à poser la question qui lui brûlait le coin des lèvres, lui demandant pourquoi il faisait appel à elle alors qu’il avait bien d’autres moyens pour rendre la vie de la cible un véritable enfer.

▬ Disons que je ne désires pas mettre la pression comme vous venez de le dire Mlle Lawford.

N’était-ce pas clair à présent ? Il ne voulait laisser vivant cet homme, cet assassin, il voulait qu’il souffre et qu’il meurt tout simplement. Pas de prison ou il pourrait vivre au chaud et être nourris, non, pas de ça pour un assassin pareil. Il s’en était prit à ses employés et ça allait… lui retomber dessus. Attrapant sa coupe de champagne, il en bu une gorgée avant de poursuivre.

▬ La personne que vous aurait à vous occuper ne mérite plus de vivre. Ne pensez pas que je fais appel à vous pour illuminer un concurrent ou bien une personne néfaste à mon entreprise. Cette personne est seulement nuisible à la société.

Un sourire et il sortit lentement l’enveloppe de sa poche intérieur tout en la faisant délicatement glisser sur la table, avant de la laisser à côté de la main de la jeune femme. Pour n’éveiller aucun soupçon, il déposa sa propre main sur celle de la jeune femme avec un sourire non dissimulé. Tous les autres ne pouvaient voir qu’une simple tentative pour toucher la main de son invitée. C’était tout bonnement anodin pour eux, ce qui faisait de ce jeu une sacrée supercherie. Ramenant sa main avant de prendre de nouveau son verre, il le leva en direction de la jeune femme.

▬ La moitié maintenant, la moitié lorsque vous aurez achevé le contrat. Je ne connais point vos honoraires et j’espère que cela sera amplement suffisant.

Il s’arrêta la alors qu’un serveur approchait avec les cartes des menus. Un regard vers la jeune femme, ne sachant pas ce qu’elle désirait, il accepta tout de même avant de le remercier. Ses ne tardèrent pas à regarder les quelques lignes que représentaient le menu extrêmement cher avec des plats plus raffinés les uns que les autres. De quoi donner un sacré appétit à la personne qui n’avait même pas faim au préalable. Son choix était de toute façon déjà fait, il prenait presque tout le temps la même chose.

▬ Désirez vous manger en ma compagnie ? Ou bien préférez-vous vous occuper de votre travail au plus vite ? Je sais ce que c’est… Je ne vous en tiendrait pas rigueur.


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