Anarchy's GANG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez|

Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
• Message
Auteur
MessageSujet: Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] EmptyJeu 7 Avr - 1:08

    Un discret signe de main; dans l'ombre disparut un regard adressé à Beccaline, un soupire de soulagement se fit entendre et de sobres remerciements clôturèrent la scène, qui, dans l'obscurité se déroulait.

    Beccaline referma la porte avec délicatesse ... autrement dit, d'un violent coup de pied dans celle-ci. Un coup si violent que les gonds en tremblèrent de peur. Portant le corps du jeune homme à bout de bras, elle vacilla dangereusement jusqu'au coeur de son séjour où Obscurité était toujours reine. Seules les lumières de la ville taquinaient chacun de ses meubles, de ses murs, de ses tableaux, projettant ombres et incertitudes tout autour d'eux. Sa respiration était irrégulière, bruyante et témoignait à nouveau de son trop plein de féminité. Elle sentait sur ses tempes, le long de son dos, entre ses seins, carressant sa nuque, le fruit de cet effort physique couler, lentement. Un effort, qu'elle n'aurait pas pu surmonter sans l'aide précieuse d'une amie qu'elle avait du contacter dans l'urgence. Après être sortie du métro, Heather l'avait gentillement récupérée en voiture pour la conduire non loin d'un square prêt de chez elle. Square depuis lequel les deux durent marcher, le corps d'un inconnu comme colis spécial, à livrer chez la scientifique. LA ROUTINE.
    Becca laissa tomber le corps de son agresseur sur un fauteil , s'écartant un instant pour prendre son souffle. Stupide. Il bascula d'abord à droite et s'effondra au sol comme une pauvre chose sans vie. Elle se laissa tomber à coté de lui, sans réelle envie de le relever dans l'immédiat, et regarda un instant le plafond. Le silence régnait et seul le coeur de Becca, qui battait bien plus vite que les TIC de son grand pendule, résonnait.

    « Une heure. Une heure il nous a fallut pour qu'on te ramène jusqu'ici. J'aurais du te laisser allongé là-bas, à regarder le plafond et à agoniser de l’intérieur. Crever bêtement oué.»

    Pensait-elle en respirant bruyamment et en tournant la tête vers sa victime. La scientifique regardait le jeune homme inanimé, tendant le bras pour effleurer ce corps, la jambe droite tacheté de sang et le souffle irrégulier. Comme un maniaque regarderait son sujet d’expérience après l'avoir charcuté jusqu'à l'orgasme et l'épuisement. Elle l'attrapa par les bras pour le tracter jusqu'au canapé et l'y assit avec un " soin " incroyable [ironie]. Son regard semblait presque de verre et toujours ses membres retombaient face à la gravité. Pour s'assurer que sa victime était bien en vie, elle lui prit le pouls au poignet, au cou et compta les pulsations avec attention.

    Tout était bon.

    Il ne lui restait qu'une heure avant qu'il ne retrouve ses capacités. Mais ne pas se montrer prudent et le voir se reveiller bien trop tôt serait fâcheux, il fallait qu'elle prévoit 10 ou 20minutes de marge.
    D'un pas lent, elle se dirigea vers sa salle de bain. Aggripant sa chemise maladroitement, elle la déboutonna avec rage , la jettant au sol et en fit de même pour tout ses autres vetements qui formèrent un chemin de son séjour jusqu'à sa douche.
    D'un geste sec, elle enclencha le robinet de son lavabo et passa la tête sous l'eau froide comme si cela pouvait évacuer tous les maux que son corps portait en lui. Relevant la tête un instant, elle ne pu discerner que la silhouette de son corps dénudé face à la glace, et ses cheveux trempés qui lui collaient au visage.

    « La seringue ... mon poison ... l'effort physique ... »

    Souffla-t-elle. Sans tout ça, Becca serait certainement au mieux de sa forme.
    N'allumant que les quelques spots qui se trouvaient au dessus de sa grande glace, elle s'empressa de se mettre sous la douche. Un peu d'eau brûlante, un bon choc thermique, lui ferait le plus grand bien, pour reprendre ses esprits et s'occuper de son invité de marque comme il se devait.
    Son corps se voila d'une serviette blanche, et ses cheveux furent rapidement ébouriffés sous un sèche cheveux automatique. Peu rassurée par ce timing incertain, elle se précipita dans son séjour pour récupérer les vêtements qu'elle avait nerveusement jeter au sol.

    « 45minutes. » Lança sournoisement Becca, au jeune homme qui observait la scène depuis son canapé.

    Pressant légèrement le pas, elle envoya valser ceux-ci derrière son lit avant de se rendre dans sa penderie. Vite, vite, elle attrapa un soutien gorge qu'elle enfila , et le recouvrit immédiatement d'une sorte de bande blanche large un peu élastique avec laquelle elle fit le tour de ses seins. Becca serra un peu trop fort pour les faire disparaître dailleurs. Une chemise sombre se trouvait là, elle cacha la finesse de son corps trop pale avec et en retroussa les manches rapidement. Alors que seul les lumières de la salle et celle de la salle de bain éclairait la scène, elle accourut au bas de ses étagères, mis un boxer, un pantalon noir sans prétention et se rendit dans ses tiroirs pour y attraper des chaines et des cadenas tout neufs.

    « 30 minutes. » Déclara Becca en arrivant dans son salon, toute de noir vêtue.

    Les premiers réflexes commenceraient à apparaître dans quelques instants. Tapotant au dessus la rotule du jeune homme, elle s'assura que celui-ci ne bouge pas malgré la stimulation. Elle retenta, améliorant la précision de son test et commençait à sentir que le poison finirait par ne plus faire effet très longtemps. Réunissant toutes ses forces, elle le prit dans ses bras et le porta jusqu'à une chaise se trouvant dans sa cuisine. Le maintenant aussi droit qu'elle pu, Becca le ligota proprement, sans trop serrer, et cadenassa le tout.

    « 10 minutes ! Attendons de voir quelles seront tes premières réactions. Avec un peu de chance, elles seront similaires à celles des dernières personnes ayant goûté à mon délicieux venin. »

    Dit-elle d'une voix presque ravie, en s’asseyant sur le bar qui se trouvait en face de la chaise. Savoir ce qu'il lui voulait avant tout : tel était l'objectif qu'elle s'était fixé. Ce genre de situation pouvait réellement lui faire perdre la raison, ou du moins la notion des limites du mental et du corps humain. Voila pourquoi un " objectif " lui était nécessaire.


    Alors, a quoi jouerons-nous cette nuit ?


Beccaline L. WOODSEN
Beccaline L. WOODSEN

IDENTITÉ
OTHERS
Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] _
http://www.wat.tv/Lenalee_sama
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] EmptyDim 10 Avr - 22:38

Musique ! (Attention voca.)

Hanz … Il s'appelait Hanz … Et la chose contre laquelle il était tombé était le sol … Le sol ? Oui le sol. On pouvait même dire que le sol était dur et froid. Le sol était dur et froid … le sol était froid … le sol … Comment s'appelait-il déjà ? … Hanz … Il s'appelait Hanz … Et il devait fuir … fuir … quoi …. fuir … le sol était dur … le sol était dur et on pouvait même dire qu'il était froid...

Les même choses se répétaient inlassablement dans la tête du jeune homme, incapable de se concentrer, incapable de bouger, presque incapable de penser... La dose qu'il avait reçus était conçu pour des hommes, pas pour des corps d'enfant atteins de maladie génétique. En ce moment même il était sur le point de sombrer dans la torpeur qui l'avait déjà assaillit lors du voyage et c'était son seul instinct de survis qui le poussait à se répéter toujours les même choses, même si elles disparaissaient quelques secondes après avoir émergées, même si enfaite elles ne voulaient rien dire. Cela ne servait pas à grand chose en sois, mais c'était mieux que rien. Du moins c'est ce qu'il semblait penser inconsciemment.

Il voyait … Quelqu'un … Quelque chose … Un homme... Qui était-il ? C'était lui Hanz … Non … Non … Hanz c'était lui-même … Alors si ce n'était pas Hanz qui était-ce …. Beccaline. Il étai Beccaline. Elle était Beccaline ... Elle était Beccaline … C'était donc une fille … Non il était un homme … non il était un enfant … Bechanz … Qui était Bechanz … Il était une fille … Il était une petite fille et c'est un grand homme … Non … Non ce n'était pas ça …

Chaque pensées était douloureuse, une trace sanglante dans sa psyché, qui ne durait que quelques seconde avant d'être perverti par la drogue. Il ne se rendit pas compte de la caresse. Il ne se rendit même pas compte qu'on venait de le faire changer de place, qu'on venait de s'amuser avec lui comme on s'amusait avec une poupée. Il était là. L'instant d'après il était ailleurs, l'instant suivant il avait toujours été là. Rien ne marchait plus. Plus rien ne marchait. L'overdose de drogue sapait toute logique. A moins que celle-ci ne possède sa propre logique. Dans tous les cas, pour Hanz, rien n'avait jamais eu de sens, rien n'aurait plus jamais de sens même. Présent, futur, passé se confondait, formant une sarabande infernale à travers la vision du garçon.
Il vit une demoiselle passer, enlevant une chemise d'un geste qui lui sembla rageur … Soudain un rire se fit entendre et la scène devant ses yeux changea. Sa sœur lui souriait et défaisait lentement ses vêtements en s'approchant de lui. Se posant sur le lit elle avança comme un fauve à l'affut, lâchant de temps en temps en petit rire et, finalement, lui sauta dessus. Au moment où ils se touchèrent la scène changea de nouveau.
Une petite fille se tenait accroupis sous un arbre, ses longs cheveux blond, presque blanc, cascadant sur ses épaules laissées nue par sa robe d'été. Elle semblait pleuré toute seule là. Doucement Hanz s'approcha d'elle. Autour d'eux retentissait les grillons et il sentait une douce brise lui caresser la nuque. Se mettant à genoux à cotés de la fillette il l'a prit avec une infinie douceur dans ses bras.

« Chuuut Eda … chuut … tout vas bien. Je suis là … Tout vas bien … »

Entre deux sanglots la petite fille releva la tête, se serrant contre lui. Son visage avait quelque chose de familier à Hanz, un air de famille.

« Il bouge plus… La petite fille hoqueta de nouveau. Je veux pas qu'il bouge plus, pourquoi est-ce qu'il bouge plus, hein, pourquoi ? »

Elle se remit à pleurer, incapable de se retenir plus longtemps. Hanz la pressa doucement contre son cœur et regarda derrière elle. Une vieux lapin blanc gisait au pied de l'arbre. Le vent jouait avec le long ruban rose qui lui entourait le cou. Dans sa position, on pouvait croire qu'il dormait, mais ce n'était pas le cas … Hanz caressa la tête de sa fille, et la réconforta doucement.

« Il est partit vers un endroit meilleur. Un endroit où, dans longtemps, très longtemps, tu pourra le rejoindre. C'est ainsi et on doit l'accepter, être heureux pour ceux qui ne sont plus là … Tu comprend n'est-ce pas ? »

Eda hocha la tête lentement, les yeux toujours rempli de larme. Hanz lui caressa la joue. Sa main était presque trop grande pour ce jolie petit minois. La soulevant dans ses bras il l'emporta avec lui loin de l'arbre. Les domestiques enterreraient le lapin selon ses ordres. L'important pour l'instant était de donner un peu de repos à sa fille. Elle en aurai grand besoin après cette crise de larme.

Hanz se réveilla en sursaut, tremblant de sueur. A cotés de lui sa sœur lui passa une main dans les cheveux. Inquiète.

« Tu a fait un mauvais rêve ? »

Il secoua négativement la tête, encore un peu sonné par la vision si réaliste qu'il venait de subir. Soudain il tomba en arrière avant de se faire écraser par quelqu'un. Sa sœur le regardait avec un air narquois. Combien avait-elle déjà ? 22 ans ? Et lui alors ? Physiquement il en avait 18 d'après elle. Dingue que ce traitement miracle aux États-Unis est marché … Quand il était revenus chez lui, elle était là à l'attendre. Franchement ça dépassait tout ses espoirs. Dans tous les sens du terme.

« Je connais un moyen de te faire passer cette tête de blasé moi ... »

Soudain, un détail de son rêve frappa Hanz. Et il arrêta la demoiselle en posant un doigt sur son front.

« T'a déjà songé à avoir un enfant ? »

Les yeux de sa sœur s'écarquillèrent... Et le paysage changea.

Il était sur un lit d'hôpital. Tout était blanc à lui en faire mal aux yeux. Il se sentait si faible, si épuisé … Si sale … Des tuyaux sortaient de son corps frémissant, la plupart planté dans ses bras et son torse. Un dernier lui passait à travers la gorge. Alors il n'avait même plus la force de respirer ? Une pression sur sa main lui fit baisser les yeux. Sa mère était là et le regardait inquiète. Des sons sortait de sa bouche, mais ils étaient déformés, incompréhensible. Derrière il apercevait sa sœur qui pleurait dans les bras de son père. Il avait de plus en plus de mal à penser, il était si … fatigué … Las de tout cela. Dans sa tête résonnait un battement sourd, faiblissant. La pression sur sa main se fit plus forte mais il ne l'a sentait plus. Il venait de fermer les yeux pour la dernière fois. Étrangement il le savait … Il était heureux … C'était si doux … si reposant …
Le battement se stoppa. Le décor changea.

Il était maintenant dans un bar. Il dirigeait son gang dans la ville la Nouvelle-Orléan.
Changement.
Il était dans une rue, croupissant avec des clodos, sans aucun espoir de s'en sortir.
Changement.
Il poussait le fauteuil dans lequel reposait sa sœur. Depuis sa chute, elle allait de moins en moins bien et lui ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir … Il devait faire quelque chose, pour voir de nouveau son sourire.
Changement.
Il dirigeait l'empire familial depuis si longtemps. L'industrie Allemande lui appartenait, tout comme les tombes anonyme de ses opposants.
Changement.
Ils fleurissaient la tombe de leur parent. Ensemble ils y arriveraient.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Changement.
Les flashs se succédaient une vitesse folle. Les possibles défilaient, les probables dansaient devant les yeux de Hanz. Ils vivaient milles vies, ingéraient milles mémoires, changeaient mille fois d'apparence. Toujours plus vite, toujours plus loin. Et soudain cela se brisa. Il fut projeté en avant sans même bouger de sa chaise et se retrouva dans une cuisine. Son cerveau le brulait, le démangeait, comme tout le reste de son corps. Il était … ankylosé … même le plus petit muscle de son corps lui faisait souffrir le martyre. En face de lui se tenait sa proie. Tout de noir vêtue. Il se mit à ricaner mécaniquement. Le poison était hors de ses veines, mais il était solidement attaché à sa chaise. Ainsi elle allait l'interroger ? Le faire parler ? Et tout ça à cause d'une de ses maladresses ? Évidemment qu'elle allait le torturer, elle devait mourir d'envie de savoir pourquoi il avait fait ça. Qui lui avait sans doute demandé de le faire. Elle lui ressemblait tellement et elle allait donc prendre plaisir à jouer avec lui. Se délectant de sa souffrance. Il était en vie … Foutaise. Il était mort mort mort. Durant un temps dont il ne connaissait même pas la valeur, il avait vécu toutes les possibilités, il avait exploré plus de choix qu'aucun être. Ça lui faisait mal, tellement mal … Son rire devint hystérique. La bouche déformée par un rictus. Le poison devait encore couler dans ses veines en faite, a moins qu'il ne subisse juste les effets secondaires de son overdose … toujours est-il qu'il ne savait qu'une chose réellement :
Il savait comment gâcher le plaisir de sa meurtrière. Il savait comment la rendre folle de rage. Il savait comment ruiner tous ses efforts, tous les plans qu'elle avait pour lui. Dans un dernier rictus de folie pure il ouvrit la bouche, tirant la langue à sa ravissante ravisseuse.
Et il referma brutalement sa mâchoire. Le sang gicla.
Les cadavres n'amusent personne.

(C'est un peu complétement jeté, mais bon, espère que ça te plaira quand même ~~)

Hanz A. CZESLAW
Hanz A. CZESLAW

IDENTITÉ
OTHERS
Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] _
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] EmptyMer 13 Avr - 0:05

Tu veux rire ? Alors, riions ! Et la petite fille se mit à rire. Puis elle se mit à courir, comme si elle était poursuivie. Elle riait encore, encore et encore. Encore. Elle courait dans le vide, sans jamais s'arrêter. Pourtant, elle ne s’essoufflait pas et ne ralentissait pas son pas. Et puis, elle s'arrêta, et regarda l'horizon blanchâtre. Elle se retourna et la fit face. Elle souriait malgré son regard amer. Elle était fausse. Tout en, cette blondinette, était faux. Les échos de ses rires s'estompèrent et son sourire diminua d'intensité, cependant, ses orbes bleutées ne changèrent guère. ... Oh. De la neige qui tombe. Brusquement, la petite fille leva sa petite tête pour laisser les petits flocons se posaient sur ses joues. Tiens, c'est étrange. Cette petite fille lui disait quelque chose. Tiens, c'est étrange. Cette petite fille s'amusait à danser dans le vide. Bien-sûr, tout cela n'est pas réel. Des faisceaux de lumières, sortant de nul-part, apparaissaient et disparaissaient. Et des petites voix d'enfants criaient pour ne rien dire. Le décor commençait à se briser. Tiens, c'est étrange. Cette petite fille ne le voit. Tiens, elle ouvre la bouche.

« Dance avec moi ! »

Et Faith ouvrit les yeux. Sur sa chaise, une glace dans la bouche. Presque euphorique, elle secoua la tête et se redressa sur sa chaise tout en ressortant sa glace, qui avait presque fondue. Cela serait un mensonge si elle disait que c'était la première fois que cela lui arrivait. Parfois, il arrive qu'à un moment donné, enfin quand elle ferme les yeux, de s'endormir d'un coup. Elle s'étouffa. Faith avait déjà vu cette petite fille dans ses rêves, même dans les plus fous, elle la trouvait, fidèle à son poste, si je puis dire. Comme une sorte de petite Alice au pays des Merveilles. Fidèle à une promesse inexistante. C'est mignon. D'un geste rapide, elle chercha le paquet de clopes qu'elle avait laissé....un peu plus tôt, l'alluma d'un geste stressé et souffla un bon coup après l'avoir allumer. Cette petite fille la hantait nuit et jour, elle la hantait pour rien en fait. Un petit frisson parcourra ses cuisses nues. Elle agita sa clope tout en se redressant. Faith n'était pas idiote. Elle savait parfaitement que cette petite fille, c'était elle. Il était l'heure pour elle d'y aller.

Citation :
- Pommes.
- Clopes.
- Somnifère. (Pour Bec' !)
- Whisky Bourbon.
- Coca.
- Seringues. (A cause d'la dernière fois.)

Faith replaça correctement sa montre, après avoir regardé l'heure, et décida qu'il était l'heure d'aller se changer pour pouvoir enfin quitter sa piaule. Faut dire qu'avec Keith qui était toujours absent, ce n'était pas très drôle au final. Elle garda sa chemise et ne fit qu'enfiler un vieux jean, ne prenant même pas la peine de se coiffer les cheveux et ne fit qu'attacher une de ses mèches avec une épingle à cheveux. Enfila la première paire de chaussures qui lui passait, et enfonça toutes les affaires qui lui seront nécessaires dans un sac préparé la veille. Cependant, elle n'arrivait pas à avoir peur. Oui, elle devait avoir peur. Après tout, elle allait passer la nuit avec Beccaline. Ce scientifique qui passe son temps à essayer de l'attraper pour ensuite pouvoir la disséquer... Non, elle n'avait pas peur. Bizarrement, elle trouva cela amusant, cette version très étrange d'entre chien et chat et surtout, quand Bec' lui avait proposé ça, elle avait tout de suite accepté sans penser au fait que cela pouvait être un guet-apen. Elle gribouilla un petit mot pour Keith afin qu'il puisse savoir où elle était allée au cas où il revenait.

Citation :
Chez le Grand Méchant Loup !

Faith prit son portable et quitta le petit bâtiment, le sac dans les mains. Dans sa tête, elle entendit le petit rire quasi-hystérique de son camarade, c'en était presque effrayant. Elle rejoigna rapidement le Nord de Seattle, un petit sourire sur les lèvres et passa chez un épicier et une pharmacie pour acheter ce qu'elle avait listé. Rapidement, elle arriva devant l'immeuble où résidait Beccaline.

Citation :
I'm coming home. ♥

C'était plus fort que elle. Cependant, Faith s'était quand même permise de l'avertir pour éviter de le surprendre une énième fois. Elle monta les escaliers et arriva devant la porte de Bec'. Au lieu de sonner comme toute personne censé aurait fait, elle sortie une clé de sa poche et la fit tourner dans la serrure. Et la porte s'ouvrit. C'était l'idée de Beccaline pour les clés. Du jour au lendemain, il lui donna le double de ses clés. 'C'est on jamais.' Après tout, il savait très bien qu'elle détestait attendre devant une porte. Enfin, bref. Elle pénétra dans l'appartement et alla directement dans le salon.

« Bec' ! »

Oh, personne. Elle posa son sac sur l'un des fauteuils pour ensuite aller dans la chambre du scientifique. Idem. La chambre des horreurs, aussi. Pourtant, la porte n'était pas fermée à clé. Elle entendit un petit bruit. Elle tendit l'oreille, et le perçu. Cuisine. Comme une conne, elle n'y était même pas allé pour vérifier si elle y était. D'ailleurs sur son trajet, elle eut le malheur de trouver un soutien-gorge sur son chemin et ne chercha même pas d'où il sortait.

« Bec' ! J'ai les seringues comme promis ! »

Faith se figea un instant, quand elle y pénétra. Blasé malgré la situation, elle n'était pas vraiment pas étonner de sa part. Elle soupira.

« T'en a pas marre de ramener des cadavres, chez toi ? »

Oh.

« Et un cadavre qui cligne des yeux, en plus. »



Dernière édition par Faith S. LARTER le Lun 25 Avr - 12:31, édité 1 fois

Faith S. LARTER
Faith S. LARTER

IDENTITÉ
OTHERS
Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] _
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] EmptyMar 19 Avr - 1:15

    Un silence agréable dans lequel seul résonnait le pendule de son salon blanc.
    Becca observait et détaillait chaque mouvement de tête, de lèvre, de paupière; chaque souffle, chaque soupire, chaque battement de coeur que pouvait lui offrir sa gentille victime.

    Rire.

    Elle arqua un sourcil, sourit légèrement et continua à caresser le marbre froid du bar sur lequel elle était assise. Ce rire singulier rongea le silence, tout comme la folie rongeait probablement cette âme frêle : Plaisir. Il ouvrit la bouche longuement et tira la langue. Un geste auquel Becca s’intéressa un bref instant , un instant si bref que celui qui suivit ne fut que ..

    ANGOISSE.

    Le plus doux des venins ou la plus terrible des sentences. Rouge était la défaite de Becca et abondamment elle ruisselait le long du cou du jeune homme. Son sang à elle , se glaça, comme si il sentait que le son délicat qu'avait émit sa langue en se détruisant n'était que le gong de sa défaite. Se laissant tomber du bar, équarquillant doucement les yeux elle sentit à quel point il pouvait être vicieux. Vicieux ou loyal. Loyal. Nan, stupide. Peu importe, FOU. Becca attrapa sa mâchoire d'un mouvement vif, relevant son menton violemment et plongea son regard dans le sien, avant de le relâcher avec rage et de passer ses doigts ensanglantés dans sa chevelure noire.

    DU SANG. DU SANG ?! N'était-ce pas ce que faisaient les prisonniers, désespérés de leur situation, ou les veines suffisamment gonflées d'honneur et de courage pour perdre la vie aussi lamentablement ? MERDE MERDE MERDE, Becca ne pouvait pas se permettre de le laisser se vider de son sang. Vite ! Des glaçons ? .. Nan ..

    « T'en a pas marre de ramener des cadavres, chez toi ? Et un cadavre qui cligne des yeux, en plus. » 

    De la morphine et des points de sutures ? Nan, trop de substances dans son corps serait mauvais. Becca releva les yeux, paniquée, les iris d'un bleu si vif , alors que des tonnes de suppositions toutes plus loufoques les unes que les autres polluaient sa concentration.

    Faith. FAITH ! Becca accourut contre elle, la saisit par la main et la tira prêt du jeune homme enchaîné.

    « Viens voir ce que j'ai là ma Douce Faith!» Dit-elle en terminant sa phrase par un rire crissant et frustré , « La prétention à l'état pur, l'estime de soi à l'apogée du vicieux. Il sera moins fier de lui quand il en mourra connement.»

    Elle se rapprocha de l'oreille de son amie et lui chuchota trois informations sur la situation. Qu'il avait cherché à la piéger et qu'il recommençait sous leurs yeux. Beccaline lui expliqua également qu'il fallait faire vite, très vite pour lui offrir la plus belle des défaites.

    «Et maintenant, voici ma Douce Faith, comment transformer un pauvre prétentieux en oeuvre d'art.»

    Le poison était toujours en lui, même si il commençait à retrouver ses sensations. Il avait certainement profiter de son corps encore marqué par la paralysie pour rendre son acte le moins douloureux possible. Malin. Mais Becca s'en servirait également à son avantage. De cet état encore douloureux mentalement elle se servirait. Chacun de ses sens vivraient intensemment ses derniers instants. Souriant à cette trouvaille, Becca chemina rapidement jusqu'à son deuxième placard, où tout ce qui bruler ou pouvait être brulés était rangé, et en balança quelques uns sur la table.
    D'un mouvement rapide, elle enclencha le Ben Benzen qui se trouvait dans le tas et glissa deux bâtons d’encens dessus avant de poser un large couteau de cuisine sur la flamme et de s'écarter lentement. Revenue prêt de sa belle victime , elle agita ceux ci prêt de son nez et les posa sur le plan en marbre.

    « Je trouble son odorat. »

    Beccaline jubilait, comblée de ne plus avoir à se soucier du devenir de son objet et fascinée par la nouvelle idée qu'elle venait d'avoir : ce jeune homme avait réussit à la faire paniquer et elle sentait encore son coeur battre d'excitation, de panique et de rage. Il était maintenant à son tour de lui faire peur. Elle attrapa d'un mouvement rapide la poche à seringues que tenaient Faith dans sa main.

    « Yeaah merci babe, j'en aurais besoin ! C'est ce qui nous permettra de lui bousiller son prochain sens. Et Faith ! N'hésite pas à le brûler si il remue trop hein ! »

    Elle déboula dans sa chambre et se rua sur la porte qui menait à son laboratoire. Cherchant la clé qu'elle cachait dans un livre de son étagère, Becca bugua sur la serrure avant de pénétrer précipitamment. Manquant de s'étaler au sol à cause de l'obscurité qui y régnait, elle se jeta sur les premières étagères où elle attrapa une fiole, arracha le bouchon, confiante, pompa le tout avec sa seringue et jeta le flacon au sol, qui se brisa. Vite, il fallait faire vite. Becca slalomait entre les meubles de sa chambre, attrapant le métronome qui était sur sa table de chevet qu'elle activa rapidement.
    Faith était toujours prêt du gamin et l'encens avait parfumé la pièce d'une odeur de jasmin plutôt agréable mais qui devait être un enfer sensoriel.

    « J’abime .. SON OUÏE !»

    Cria-t-elle en déboulant dans la cuisine en écrasant violemment son objet contre la table. Dans le silence perçant de cet appartement presque sombre on n'entendait que le sang affluer et le TAC nerveux de son métronome.

    « JE DÉTRUIS SON GOUT ! OUI, JE DÉTRUIS SON GOUT ! »

    Lança-t-elle en écartant les mèches de cheveux qui lui bouchaient la vue et en plantant la seringue dans la mâchoire du petit blond : douce anesthésie qui ne figerait que sa pauvre bouche arrogante qui crachait du sang à en noyait ses vêtements.

    « Et pour terminer, mon bel ennemi, je vous laisse profiter de ses douces sensations que sont le Bruit, l'Insipide, l'Indolore, l'Inodore, et la Cécité. Il ne manquerait plus qu'à trouver le dernier symbole, celui qui symboliserait ce que tu perds en jouant les CONS.»

    Dit-elle en en lui couvrant les yeux d'un magnifique torchon qui était suspendu au mur et en serrant fort.



    Beccaline reprit son souffle, souriant dangereusement à Faith et riant presque de l'état dans lequel il devait se trouver. Grace à cet état second, le métronome se transformerait en gong pour lui, l'encens saturerait ses sinus, le noir lui ferait perdre ses repères, l'anesthésie ne durait pas longtemps mais figerait son gout et sa douleur. Il ne manquait plus qu'à contrebalancer la mort. Becca attrapa le couteau qu'elle avait précédemment posé sur la flamme, retourna prêt du jeune homme , lui ouvrit la bouche et plaqua la lame brûlante contre sa langue entaillée.
    Une odeur de chaire décomposée et de sang coagulé se mélangea au Jasmin de l'air, et sa plaie se referma à l'instant où la douleur aurait du être la plus intense. Elle ôta le couteau qu'elle jeta au sol et arracha le torchon de ses yeux dont elle se servit comme tampon. Une fumée légèrement noirâtre dessinait des arabesques au dessus du sourire de Beccaline et la serviette s'imbibait de ce sang contaminé.


    _________________


    Spoiler aux élus de mon coeur, Hanz et Faith.:



Beccaline L. WOODSEN
Beccaline L. WOODSEN

IDENTITÉ
OTHERS
Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] _
http://www.wat.tv/Lenalee_sama
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] EmptyJeu 21 Avr - 22:56

Il se sentait flotter loin … Si loin … Son corps lui faisait l'impression d'appartenir à quelqu'un d'autre. C'était étrange de sentir ce liquide chaud couler au fond d'une chose qu'on savait être sa gorge et ne pas pouvoir dire autre chose que ''pauvre type, il vas crever la …'' Mais ce n'était pas ''un type'' c'était lui, lui qui était en train de se noyer dans son propre sang. L'euphorie avait fait place au calme, semblable à la fin d'une tempête de neige, quand le paysage étouffait chaque bruis rendant uniquement un silence glacé à l'écho de ses propres pas. Il n'était pas inquiet. Il n'avait pas peur. Il n'était pas pressé. Il n'était pas non plus confiant. Encore moins curieux. Il ne se repassait même pas sa vie. Non rien de tout cela … Il était … Vide … De toute substance, émotion, envie ou désir … Plus rien n'avait d'importance car l'important n'était rien. Maintenant n'avait pas plus de signification que avant, après était un barbarisme … Le temps n'était plus.

Cependant même ainsi il pouvait accéder à la conscience de l'autre, de cet ''autre'', là assis stupidement sur cette chaise en train de mourir sans pouvoir rien y faire. Car mourir était toujours stupide, toujours idiot, toujours une fin, jamais un commencement. Mais a vrai dire Hanz s'en foutait, comme il s'était toujours foutu des autres, comme il se foutait de cette demoiselle paniquant et de cette autre ricanant. Rien n'avait d'importance. Rien n'avait d'importance. Rien n'avait d'importance.

She Is Perfect.


L'autre se mourrai. Il n'avait pas respiré depuis trop longtemps, son corps à l'agonie le suppliait de se débattre, de se forcer à respirer quitte à se crever la gorge pour ça … Mais c'était trop tard. Ses poumons avaient déjà commençaient à se remplir, scellant définitivement son sort. Une des deux choses agita quelque chose sous le nez du cadavre. Que tentait-elle de faire ? C'était une odeur agréable mais si fine, si tenue, incapable de se frayer un chemin à travers les lourds relents métalliques qui se dégageait de cette masse poisseuse. Quelque chose attira le regard de Hanz. A travers le voile de semi-obscurité qui recouvrait l'a vue de l'autre brillait une lumière, une flamme. Un bec-bezen allumé et posé là. Simplement posé là. Et pourtant Hanz ne put s'empêcher de le fixer ainsi, de le regarder, presque de l'admirer. Cette flamme était si éclatante au milieu de ces ténèbres envahissant. On aurai dit un couché de soleil. Un couché de soleil … C'était mieux qu'un requiem pour un mourant. C'était mieux car c'était tout ce qu'il y avait pour ce pauvre type en train de crever … Ni famille en pleur, ni proche déplorés, ni oraison funèbre, ni récital de prière. Juste un stupide chalumeau en guise de coucher de soleil. Hanz s'en détourna finalement alors que le petit se mit à hoqueter douloureusement alors que les derniers gramme d'air dans ses poumons était chassés par la pression de sa propre vie fuyante.

Never Knows Best.

La folle revint. Pourquoi la folle ? Et bien Hanz en avait déduis que vue ses mouvements erratique et pour le moins incompréhensible elle devait être folle. A moins que ce soit lui le fou. Tout était une question de point de vue.
Le choc le fit relever les yeux. Comment ça relever ? Il s'était endormis ? Quand ? Pendant combien de temps ? Autour de lui tout était noir. Une bruis se faisait vaguement entendre. TAC. TAC. TAC. TAC. Régulier. Hanz le trouva beau. Mais où étaient-ils donc tous passés ? La folle, l'inutile et le gosse, où étaient-ils ? Où était-il ? Le noir … C'était reposant … Il avait l'impression de flotter … C'était si agréable... Soudain il comprit. Il avait toujours été là. Toujours ici. Il venait juste de faire un rêve un peu spécial c'est tout.
Cette lourdeur qui l'engourdissait n'était enfaite que les symptômes d'un réveil difficile.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Il sentait encore les sensations de son rêve comme une caresse sur sa peau.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Il devait vraiment avoir dormir longtemps pour avoir fait un tel rêve.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Il se tourna plusieurs fois mais rien ne bougea. Suis-je bête, songea-t-il, comment pouvait-il espérer avoir une impression de mouvement dans un univers totalement noir.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
C'était ennuyeux d'attendre ici. Il comprenait pourquoi il avait dormis si longtemps. Au moins le temps passait plus vite ainsi.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Que faire ? Cette question le taraudai. Il s'amusa à tourner dans le vide mais très vite il se lassa. Cette sensation de tournis ne devait exister que dans ces rêve pensa-t-il.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Il sentit quelque chose lui caresser la langue et cligna des yeux. Ainsi il avait une langue ? Mais la sensation disparu trop vite, ne lui laissant bientôt qu'un souvenir.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Il se mit à songer. Dans sa tête son rêve lui paraissait encore si réel. Depuis combien de temps était-il ici déjà ? Impossible de s'en rappeler. Combien de temps lui restait-il ? Impossible de s'en rappeler.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Comment savoir que hier existait ? Comment savoir que demain existera ? Dans son rêve il se souvenait de beaucoup de chose. Mais elle avait déjà toute était vécu. Ainsi il n'était sûr que de ce qu'il vivait à l'instant présent. Rien ne lui prouvait qu'il ne venait pas de naître avec ce monde le matin même. Rien.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Mais ici c'était pire. Ici il n'y avait même pas se présent. Il ferma le yeux pour dormir mais rien ne vint. Que suis-je ? S'interrogea-t-il . Il leva son bras le plus loin possible et rien ne bougea.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Maintenant qu'il ne rêvait plus ce présent lui manquai horriblement. Ce n'était rien. Quelque chose qui ne durait pas plus d'une infime minime partie de quelque chose d'extrêmement court. Mais c'était. Ici rien n'était. Pourquoi je pense alors ? Se demanda-t-il.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
C'était la seule réponse.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Il hurla.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Il arrêta.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.

TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Depuis combien de temps était-il là ? Il ne s'en rappelait pas. Pour combien de temps était-il là ? Il ne s'en rappelait pas.
TAC.TAC.TAC.TAC.TAC.
Il allait devenir fou. Peut-être était-ce déjà le cas. Cette pensé disparu comme toute les autres. Il avait de nouveau sommeil. Celui-ci était lourd. Pas comme le dernier. Comme si il sombrait plus profondément encore dans cette Abysse.
TAC.TAC.TAC.TA-I Hate Everything About You

Le choc fut rude. Quelque chose le percuta, transperça son être et il entendit alors une chose. Une seule.

« Vis ... Vis mon amour. Vis pour moi. Vis pour me retrouver … Souvient toi de notre promesse. Souvient toi ... Je t'attend. Je t'attendrai toujours ... »

Il lui semblait presque que ce n'était pas la première fois qu'il- La douleur le déchira et il vomit.
Il était de retour, hoquetant, crachant son propre sang, encore une fois il avait bien faillit y rester. Cette pétasse lui avait envoyé combien de litre de son foutu machin dans le sang pour qu'il se coupe la langue ? Mais quelle grognasse !!
D'ailleurs celle-ci lui faisait un mal de chien, il avait l'impression qu'elle avait doublé de volume et encore, à peine arrivé-t-il à la sentir car sa bouche ne répondait presque plus. Il tressailli de nouveau et rejeta un plus de sa substance vitale dans un haut-le-cœur écœurant. Mais il avait quand même envie de rire. Il était en vie. Malgré que cette salope soit pas capable de faire un prisonnier correctement il était en vie. Si elle voulait ne serai-ce que pouvoir dormir une nuit en paix, elle avait intérêt à le finir ici et maintenant.
Il releva la tête, son corps entier lui faisait encore mal. Ses poumons déjà dans un sale état devais être dans un état monstre. Il devait avoir l'air ridicule avec sa langue gonflé et pendante, sa propre gerbe sur lui et ainsi attaché sur une chaise en bois. Mais il s'en foutait, il fixait la fille. Comptant doucement dans sa tête, checkant tous ses membres dont il n'avait pas la vision. Enfin après quelques secondes, lorsqu'il eu suffisamment retrouvé le contrôle de sa bouche, il se fendit d'un large sourire.

« Je ne remet pas en doute votre sens de l'hospitalité. Mais je crois que vous n'accepteriez pas que l'on vous traite ainsi pour une négociation non ? Son sourire s'élargit. A moins que vous ne vouliez que je vous donne directement des informations en gage de bonne foie ? Je ne sais pas moi … L'identité ou même le sexe de quelqu'un ? »

Il se félicita de réussir à garder le salope incompétente derrières ses lèvres encroutées de sang.

Hanz A. CZESLAW
Hanz A. CZESLAW

IDENTITÉ
OTHERS
Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] _
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] EmptyLun 25 Avr - 1:59

Quand Faith avait pénétré la pièce, si inutile pour Beccaline, qu'était la cuisine, elle ne serait jamais douter de ça. Une Beccaline encore plus folle que d'habitude. Un petit garçon, à la bouche ensanglantée. Pas franchement gore, étant donné que la jeune shiyo avait déjà vu pire. Bizarrement, un morceau de Lady Gaga lui revint en tête. La scène collait trop à la musique. Foutue radio. L'odeur du sang flottait dans l'air, mélangeait à celui du jasmin. La petite blonde sourit. Elle ferma les yeux, c'était bon... Ce mélange de fragrance, c'était insolite pour Faith. C'est... Oh, Beccaline l'avait remarquée. Son fou préféré. Avec cette étrange lueur dans les yeux, le scientifique l'avait tiré vers son prisonnier. Elle se fit que l'observer comme si tout était normal. Le pauvre. Mais quand même, un garçon de son âge prisonnier des griffes du sournois scientifique qu'était Beccaline. Il avait surement du faire quelque chose de grave pour qu'il en soit arriver. ... Non, elle ne voyait pas ce que pouvait faire un gosse d'une douzaine d'années - approximativement - d'aussi grave que lui volait ses sucettes. Elle se pencha un petit peu pour mieux voir le gosse en question. Blond aux yeux verts. Émeraude. La Shiyo aime les détails. Enfin bref. Elle réfléchit un instant et puis... Non, ce garçon ne lui disait rien. Il n'y avait qu'une seule réponse : ce gosse fait partie des Jade Harbor, elle ne voyait rien d'autres. Et puis, c'est normal pour Beccaline d'agir de la sorte avec eux, après tout, ce sont les ennemis des Madness Factory, alright. ♥

Faith regarda son "Adorable" scientifique filait quelque part, pour revenir aussitôt, avec un bec à gaz. L'odeur de jasmin se concentrait plus que d'habitude. C'est bon, elle avait comprise. Cette odeur de jasmin qui flottait, c'était son Bec adoré qui le portait. D'ailleurs, cette odeur commençait sérieusement à lui monter à la tête, surtout que voir une casserole volée. La classe, quoi. L'odeur du sang avait suivit le même chemin que celui du jasmin et, Faith, trop occupée par sa tête, ignora presque le moment où le maître des lieux cautérisa la plaie de son invité de marque. Elle partie rapidement récupérer la bouteille de bourbon qui se trouvait dans son sac et le ramena aussitôt tandis que Beccaline commençait à "provoquer" le garçon qui venait à peine de se réveiller, après que le concerné réussit enfin à parler malgré sa croûte. Elle finit enfin par ouvrir la bouche tout en remplissant doucement deux verres qu'elle avait trouvé, du précieux liquide.

« Bec', le pauvre. Où est donc ta pitié ? »

Faith sourit et donna le second verre au maître des lieux. Un sourire qui veut surement dire : "détend-toi, tu bosses trop.".

« A moins que ce gosse fasse partie des Jade Harbor... ? »

Faith en riait presque. Elle but d'un trait son verre du fameux liquide avant de reposer brusquement son verre. Elle avait assouvie sa soif et l'odeur du sang avait disparu, pas celle du Jasmin. Elle s'approcha donc du dos du gars avant de l'enlacer avec ses bras, un peu étourdie et posa ses mains sur le torse moelleux de l'homme. Moelleux ?

« Tu pues le Jasmin. ... Et tu portes des soutifs en plus. Des soutifs de fille. ....»

Quelle horreur, l'alcool lui est encore monté à la tête.

Faith S. LARTER
Faith S. LARTER

IDENTITÉ
OTHERS
Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] _
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] Empty


Contenu sponsorisé

IDENTITÉ
OTHERS
Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith] _
Revenir en haut Aller en bas

Ta mort que je veux, montre moi ton corps [Hanz & Faith]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Anarchy's GANG :: DES CHOSES ET D'AUTRES :: ▬ Les Logements. :: » Quartier Marin/Traditionnel. :: » Appartement de Beccaline L. WOODSEN-


Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit