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A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo||

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MessageSujet: A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| EmptySam 19 Mar - 19:02


A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| Plouot10
DAISY & MANOLO

" De… De la nicotine ! Ah ! Nicotine, nicotine, nicotine ! Elle n’était pas loin, juste un peu plus profond, dans cette poche, par là, ah, non, par ici, euh… L’autre poche ! Idiot, l’autre poche, cherche dans l’autre poche ! Enfin, non ! Celle de l’arrière ! De droite, alors ! De gauche. Ah ! Tssh ! Et… Pourquoi pas dans les poches du haut ? Euh non ! Jamais de la vie ! Zut, merde, voilà ! Et… Qu’est-ce qu’il me veut, lui ? … Quoi, pas mes affaires, quoi, mon « boulot », j’fais ce que je… AH ! "

Manolo sursauta, revenant à lui-même comme l’on revient d’un vilain cauchemar. L’envie était toujours là, mais il n’était plus dans sa bulle ; il se tenait droit, raide sur le podium, les mains fourrées au fond des deux poches qu’il venait de creuser dans son costume. Elles n’étaient pas comme ça, à l’origine, elles étaient cousues, pas si larges, si vastes. Il venait bel et bien de déformer son costume. Son ridicule costume, mais son costume quand même. En réalité, il n’était pas ridicule, il devait même être, pour certain, très bien fichu, mais non, mais non, Manolo reste Manolo, insatisfait. Le jeune homme baissa les yeux sur sa tenue ; le pantalon blanc qu’il venait de déformer était, à l’origine, un slim, rayé de hachures, il donnait un style « rebelle », comme l’avait dit le couturier. Sur le postérieur, il y avait une indication, qui devait signifier, comme le marquait cette campagne ; « Paix ». Manolo participait à un défilé pour la paix. Pas son genre, me dira-t-on, bah si, peut être, qui sait ? Du moins, il n’avait pas refusé. Et sa veste … ? Ce genre de veste que l’on met pour un costar, cette veste noire ne lui couvrant que les épaules, car il devait l’ouvrir, il devait, une fois encore, faire face à sa blancheur de peaux. Cette veste était elle aussi couverte de slogans, des slogans colorés, anti-guerre, anti-catastrophe, antihumain, quoi. Et puis cette coiffure… Tous ses cheveux renvoyés en arrière, en pique, pour prouver ce côté rebelle… Parfois, on se demande ce qui passe dans le cerveau des créateurs.

Tout spécialement pour ce petit événement, un podium se prolongeant sur le lac avait été dressé, pour que les mannequins défilent alors que le public les regarderait depuis la terre, ou depuis un canoë, ou bien sur les rediffusions des hologrammes. Quoi qu’il en soit, la dispersion du jeune Harborth n’était pas passée inaperçue. Avec la plus grande des audaces, il se releva et, comme si de rien n’était, il marcha, droit et raide, tout sourire, vers le bout du podium. Son arrêt avait secoué les autres modèles, derrière lui, une jeune femme et un autre garçon souriait avec un malaise non-feinté au public, se remettant à suivre. Franchement, quelle idée, s’arrêter en pleine scène pour fouiller ses poches ? Vraiment, il faut être tête en l’air pour faire ça ! Bien sûr, bien sûr.

Le public râlait, mais Manolo continuait, ce n’était pas une bande de riches trop bien traités qui allaient l’empêcher de vivre sa vie, tiens. Au bout du podium, il prit la pose imposée par les créateurs ; les doigts liés derrière la nuque, la tête relevée, tout son poids renvoyé sur sa jambe droite, il avait un air subitement provocateur, le sourire avait disparu. D’après le monde de la mode, c’était une campagne « choc » et Manolo serait très bon pour l’affiche. Il avait eu droit à une grande affiche, d’ailleurs, une de plus à placer dans la salle de bain, tiens.

" … Il y avait un trou derrière les chiottes, non ? "

Et puis voilà. C’est bon. Le temps imposé était écoulé, on laisse la place ; un pivoté sur la gauche, puis on reprend ce foutu déhanché. Ah non. Ca, c’est pour les femmes. Ici, c’est un pivoté sur la droite puis on reprend la marche inlassable du mannequin ; entre classe et ridiculisme. En un instant, les mains du modèle retombèrent là où elles auraient toujours dû se trouver, béantes contre ses cuisses. Le retour fut plus dur que l’allée, il n’y avait plus personne devant Manolo pour conduire la route et il perdait sa cadence. Il allait finir par se faire virer. Enfin, non, jamais, ses parents étaient trop parents avec lui. Ah. Les coulisses ! Le podium était long, trop long pour un podium. D’ordinaire, ils étaient courts, le temps aussi. Pas là. Il y avait peu de modèle, c’était l’élite qui avait été choisie ; les meilleurs mannequins étaient présents, ils n’étaient même pas dix. Pour ce genre d’imprévus, Manolo avait de la renommée, mais son physique et sa démarche avaient réussi à lui donner une sacrée réputation, au moins dans le monde du business. Quand au reste de sa vie, il était sacrément coupé du monde de son travail, il n’y restait que le caractère. Bête façon de vivre, non ? On s’y fait, pourtant.

" Se laisser faire, ne pas protester. "

Hommes et femmes s’affairaient autour du modèle, il devait être prêt pour la fin, il en était la clé, cette fois. Son air de rebelle lui avait valu ce poste, pas question de tout gâcher pour un coup de tête. On le changea rapidement, il n’eu rien à faire ; on lui retira sa veste, lui tatoua un sceau de Peace&Love sur la poitrine, puis on lui envoya un autre pantalon, rien de plus. Il l’enfila rapidement. Ce bas-ci était noir, mais couvert de petits signes colorés, de toutes les couleurs, l’arc-en-ciel était formé par rapport à ses jambes. Rapidement, il fut en place, puis les autres vinrent le rejoindre. Ils étaient 7 en tout et pour tout, sans compter l’homme qui avait organisé ça. Dès qu’on lui eut donné le signal, il s’avança de nouveau sur le podium, avec un air glorieux ; le public avait acclamé leur réapparition, il était content, donc les modèles l’avaient conquit. Ce passage-ci se fit plus rapide, les autres modèles suivaient Manolo comme il le fallait, leur formation pointe de flèche marchait bien. Quand ils furent arrivés au bout, ils se présentèrent, tournant chacun leur tour sur eux-mêmes, puis ils firent demi-tour. Voilà, c’était fini.

Sans prendre le temps de se changer ni même d’attraper autre chose que son pantalon, Manolo se rua dehors, fouillant dans les poches de son jean. Nicotine, nicotine ! Il en sortit son paquet de cigarette, en extirpa une, puis l’alluma à l’aide de son briquet qu’il avait réussi à prendre durant sa fouille. La première bouffée de fumée fut la meilleure, elle avait été attendue, Ô oui. Manolo aspirait frénétiquement sa nicotine, alors qu’il voyait déjà les fans en délire s’approcher… Ah ! Malheur.

Manolo V. HARBORTH
Manolo V. HARBORTH
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MessageSujet: Re: A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| EmptyDim 20 Mar - 0:56

    La foule était en délire. On jouait des coudes, et elle pouvait sentir les os de toutes ces groupies s'enfonçaient dans son bide. On la compressait, elle se faisait pousser de tous les côtés. C'était à celui qui aurait la première place. La pauvre fille tenait à peine debout, il faut dire aussi que quand on vous bouscule un peu à gauche un peu à droite, un peu devant un peu derrière, ce ne sont plus vraiment les jambes qui tiennent. Non, elle restait debout uniquement grâce au contact des individus qui l'encerclaient. C'était très désagréable. L'espace vital, ça avait un minimum d'importance. Et diable ! Pourquoi étaient-elles toutes si maigres ? La délicate sensation quand les os des autres s'enfoncent dans la chair, les pauvres côtes. Elle en pleurait presque. La foule était impitoyable, hurlait. Ils attendaient les divins, les anges de la mode. Et Daisy était là, au premier rang, compactée, se bouchant les oreilles. Mais la vue était imprenable. Les groupies criaient, elle se taisait. Daisy n'avait jamais été très patiente, mais là, elle était à son sommum. Elle gigotait tant qu'elle pouvait, brandissant son portable dans les airs. Un joli téléphone, à la pointe de la technologie, l'avant dernier model sorti. Un genre de Smartphone, un Blackberry noir, si vous voulez une comparaison, mais en mieux bien sûr. On n'est pas en 2090 pour rien. Elle avait économisé un bon moment avant de pouvoir se l'offrir.

    Harborth avait une de ces patates. Les flash redoublèrent à son approche. Daisy avait son portable rempli de fotos de mannequins, mais là, monsieur avait une place de choix. Elle avait un dossier entier, il ne s'agissait plus de quelques fotos en vrac mais bien d'un album complet. Et elle en était plus que fière. C'est qu'il avait une sacré classe, pour ça qu'elle l'avait en fond écran. De jolies fotos qu'elle prenait lors des défilés et qu'elle retouchait chez elle. Juste histoire d'ajouter quelques effets au niveau de la lumière. Et puis, elle avait aussi conservé précieusement les pages de magazines où il figurait. Oui, elle l'aimait bien lui. Il faisait du bon boulot. Puis c'était tout à fait son genre. Riche et célèbre, top modèle. Que demande le peuple ? C'était son idéal type. Parce qu'elle voulait être comme lui, et parce que lorsqu'elle le serait, elle l'épouserait.
    Wow. On se calme Barbie. Ouep. Daisy ? C'est pire qu'une groupie : c'est une fanatique. Mais voyez-vous, monsieur est l'une de ses idoles. Il nage en plein dans son univers, et la pauvre fille dit la même chose de tous les mannequins. Quoiqu'il en soit, ce slim blanc lui allait à ravir. Elle avait hâte de voir son derrière. Ouai, c'était le genre de vêtements qui lui faisait un bon et joli petit cul. Les fesses bien fermes. Avances Harborth, n'aies pas peur. On veut pas te bouffer, juste te mater.

    Daisy matait bien, toujours, et plus encore quand les mannequins se trimballaient un brin dénudés. C'est qu'il avait un joli torse. Hop. Gros zoom dessus. Clic. Parfait, il avait une bonne posture d'ailleurs, pas flou pour un sou. Normal, il venait de s'arrêter. Trop loin à son goût. Déjà que ce n'était pas facile de voir quelque chose depuis son poste, peut-être aurait-elle dû prendre un canoë. Elle se tourna un léger instant vers l'hologramme, prenant connaissance de la situation pendant que la foule huait le mannequin. Oui, on ne s'arrête pas en si bon chemin. C'est frustrant. Et surtout pas pour trouer la création de l'un des plus grands créateurs. Saleté de mannequin. Ouai, pour sûr qu'il était putainement bon, mais voilà, s'arrêter comme ça, ça ne se fait pas. C'est mauvais pour les yeux du spectateur : plus tu restes loin, et moins on voit, et déjà qu'on voit pas très bien... Et en plus, les minettes autour d'elle s'activaient, s'énervaient. Il venait quand même de stopper le défilé, forcément ça plaisait pas, et ça raillait, raillait, et leurs coudes s'enfonçaient joyeusement dans les hanches de notre protagoniste. Ouille. Merci qui ? Merci Harborth.

    Mais il reprenait sa course, élégant. Sa posture déclencha une nouvelle vague de flash. Ce serait pour sa collection personnelle. Et déjà, il repartait. Et déjà, Daisy mitraillait les suivants. Une mannequin de renom, époustouflante. Elle était belle. Et soudainement, elle effaça la foto qu'elle venait tout juste de prendre. La fille était beaucoup trop belle, la jalousie la priait d'effacer cette chose. Ce n'était pas humain.
    Petite anecdote mise à part, le final arrivait bientôt. Et contrairement à ce qu'on aurait pu penser, Daisy n'y assista pas. Non, pare qu'elle avait une bien meilleure idée. Aussi se faufila-t-elle le plus rapidement possible hors de la foule. Coups de coudes par ci, coups de coudes par là. Malheur. Ca faisait mal. Ca ? Un défilé qui oeuvre pour la paix dans le monde ? Une bande de sauvages hystériques plutôt oui. M'enfin, l'important était qu'elle y était presque. Et elle rejoignit l'autre rive, attendant patiemment que le défilé termine. Quitte à venir en vélo jusqu'au lac depuis les quartiers marins, autant venir pour quelque chose. Voir des mannequins, se prendre en foto avec, demander un autographe. Pas grand chose en somme.

    Et voilà qu'on sortait. Et là, quelle ne fut pas sa surprise en constatant que le premier venu était sa chère idole. Mais elle n'était pas la seule à l'avoir vu... Manque de pot pour les autres, elle était beaucoup plus proche. Alors elle se hâta vers lui et se jeta sur lui avec l'air le plus innocent du monde au grand damn des groupies qui se rassemblaient à présent. Et pour leur plus grand plaisir, elle enroula ses bras autour du cou de son damoiseau, avant de brandir en l'air son portable. Et clic. Une jolie foto. Ha ! Ce qu'ils pouvaient paraitre proches ! Dommage, sur le coup, sa tête à lui n'était pas terrible. Mais tout de même, Harborth l'enlaçant tendrement sur son phone ! Pas mal non ? Quand elle allait montrer ça aux copines... Elles seraient mortes de jalousie. Ha mais elle oubliait son nouvel ami. Elle le lâcha enfin avant de lui adresser un grand sourire. Le sourire de la victoire. Et là, le signe. Le V de la victoire. Parce que quand on ne peut pas parler, on ne peut pas faire grand chose d'autre que des signes. Heureusement, elle avait son téléphone, et elle rédigea en vitesse un petit sms. Le tout était d'engager la conversation avec l'idole des jeunes, juste pour obtenir son numéro de téléphone. Car quelle groupie n'aimerait pas recevoir des messages de sa star préféré ?
    Et là ? Elle lui mit juste sous ses yeux son portable, avec le message. La chose tomba franchement, nette, précise, en lettres capitales.

    Citation :
    - FUMER TUE !


Dernière édition par Daisy SNYDERS le Dim 20 Mar - 18:32, édité 2 fois

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MessageSujet: Re: A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| EmptyDim 20 Mar - 13:18


A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| Md10
DAISY & MANOLO

Un grand, long et puissant soupire s’échappa des lèvres du modèle. Plus aucun respect, franchement. C’était limite si elle ne lui avait pas fait peur, la petite rouquine, là. C’est vrai, elle était proche, beaucoup plus proches que les autres, c’était louche. N’avait-elle pas vu la fin du spectacle ? Elle avait loupé des choses, alors. Ou… Peut être qu’elle venait l’engueuler pour cet arrêt irrespectueux ? Bah. Derrière elle, là, il y avait d’autres personnes paraissant fâchées. Que voulez-vous, on ne peut pas être aimé de tous. Mais, le problème, c’était la rouquine qui surgissait de nul-part ; au faire et à mesure qu’elle s’approchait, Manolo se crispait sur sa cigarette. Par chance, ou par rapidité, il réussi à en tirer une dernière bouffée, juste avant que la première hystérique ne lui saute dans les bras. Bien sûr, il ne put refuser et il passa lui même son bras autour de sa taille, ce qui lui arracha un rictus, car il aperçu plusieurs groupies freiner. Ah. Zut. Tout gâché, elle avait sorti le portable. C’était une mauvaise idée, très mauvaise. Elle aurait dû se prendre au jeu, faire mine, et tout deux se serait éclipsé tel de petits tourtereaux, ni vu, ni connu, sauf d’une bonne centaine de journalistes, qui auraient publié dès la minute suivante que le grand « Harborth » était en couple ! Et la réaction des parents, alors ? Ah. Pire. En couple avec une groupie, le comble, il serait vite renié avec ça. Enfin… Non. Une histoire de passage, voilà tout.

Le premier flash fut mauvais, arrachant même une grimace au mannequin, pourvu qu’elle ne garde pas cette photo. Quand le deuxième survint, il se contenta de sourire un peu, se disant qu’il serait davantage présentable sur la troisième… Qui ne vint pas. Les journalistes, groupies et compagnie étaient trop près, bien trop près. Et le message, ce message. Essayer de discuter, essayer de pouvoir lui parler… Bon, d’accord, l’idée du message était originale, mais il ne pourrait pas franchement lui faire plaisir en restant devant cette bande de groupies. N’y avait-elle pas pensé ? Elle ne devait pas être si idiote, puisqu’elle avait réussi à arriver jusqu’ici en un morceau, et en première, de plus ! D’ordinaire, toutes les groupies arrivaient en troupe, il n’y avait pas d’avance, pas de retard. Mais franchement, voilà, plus de temps, elle avait son cota.

Citation :
- FUMER TUE !

Mais, bonne idée ! Un grand sourire sur les lèvres, comme si soudain tout était bien, le modèle lâcha sa cigarette, la laissant s’écraser au sol, puis il l’écrasa de son pied, un incendie en ce jour, c’était tout de même exagéré, une bêtise à la fois ! La rouquine s’était faite écarter, déjà. Mais Manolo est maniaque. Il fit un sourire à deux-trois caméras puis rattrapa la demoiselle qui commençait franchement à se faire repousser. Quelle horreur d’être au milieu de toutes ces folles, ça devait faire mal. Enfin, tant qu’on restait le centre d’attention, les dégâts étaient limités. Attirant la jeune fille vers lui, il repoussa au passage deux ou trois autres fanatiques. Là, c’était le cadeau de la victoire qui survenait, tant bien que mal. Il allait lui en donner, de la gloire, elle allait voir ce qu’un simple geste peut apporter à une simple personne… Bien que celle-ci avait l’air un peut différente, au moins.

« Un cadeau pour ton orgueil. »

Sur ses mots, le mannequin bloqua la rousse contre lui et, sans laisser le temps à qui que ce soit de dire quoi que ce soit, il posa ses lèvres sur les siennes. Ce fut furtif mais suffisant ; une rafale de flash et de nombreux cris de dégout survinrent autour d’eux. Triomphant, le modèle rayonnait. Peu à peu, tenant toujours la gamine contre lui, il se retira, puis franchit la porte. Aaah. Calme. Laissant l’autre faire ce que bon lui semblait, il s’adossa contre la porte avec un long soupire de soulagement. Comme pour répondre au regard interrogatif des autres mannequins qui en étaient toujours à se changer, il prit un air crispé ;

« N’essayez même pas de franchir la porte, c’est infesté. »

Et il n’eut aucune surprise à voir un, ou plutôt le, blondinet de la troupe se relever et sautiller vers lui tout sourires. Il courrait vers la gloire, lui. Pour rajouter une couche d’orgueil à la rouquine, il lui ébouriffa les cheveux au passage, montrant en même temps la télé qui se trouvait au coin de la pièce. Manolo se releva, laissant le blondin passer, puis il se dirigea droit vers la télé. Une vieille télé à écran plat qui devait dater de 2010. Le modèle attrapa la télécommande puis changea de chaine, une diffusion du baiser apparaissait déjà. Nouvelle chaine, pareil. Encore pareil. La chose se répéta sur une vingtaine de chaine, sous des angles différents. Glorieux, Manolo se retourna et interpela la jeune fille ;

« Viens vite, miss, ton heure de gloire a sonné ! »

Sur ce, il fit de nouveau défiler les chaines, les unes après les autres, lui montrant en clair ce qu’il s’était passé. A la fin, il se tourna vers elle avec uns sourire lui montant jusqu’aux oreilles :

« Miss, avec ça, tu vas avoir au moins deux jours de médias sur les épaules. Et si tes amis n’ont pas vu ça, j’te jure que tu traines avec des gens perdus au milieu d’la cambrousse ! Il s’arrêta un instant, jaugeant la jeune fille de bas en haut. Mais ça m’étonnerait. Bienvenue dans not’ monde ! »

Tout content, il se fit accompagner par quelque remarque des autres modèles, qui approuvaient pour la plupart. Des gestes comme ça étaient rares, cette groupie avait eu de la chance, beaucoup de chance ! Sa popularité, au moins, allait faire un bond de vingt mètres. Les inconnus, les groupies allaient se mettre à l’aborder… Hala, dans un sacré pétrin qu’elle allait se retrouver.

Manolo V. HARBORTH
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MessageSujet: Re: A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| EmptyDim 20 Mar - 19:52

    Des mains la tirèrent soudainement. Les journalistes passaient devant, les hystériques la poussaient en arrière. On lui hurlait dessus, comme si elle venait tout juste de commettre l'irréparable, le meurtre. C'était peut-être pour ça que les groupies arrivaient toujours en groupes, par peur des représailles. Il n'était jamais bien bon de trop sortir du moule, et Daisy commençait à le comprendre. Elle se faisait huer, fort, et certaines ne se firent pas prier pour lui pincer sauvagement les côtes, quitte à lui donner des petits coups. Inutile de préciser que ce n'était pas franchement agréable. Elle en avait reçu assez comme ça. Tout ce qu'elle voulait, c'était fuire. Fuire cette endroit de cinglés, récupérer son vélo, et pédaler vite et fort. Retourner bosser, dans le bar, se barricader autour des ivrognes, se cacher dans un verre de vodka, et avaler, avaler, avaler jusqu'à oublier cette mésaventure. Se faire chouchouter par ses amis, qu'on lui bande ses hanches avec des pensements, qu'on lui prépare un goûter. Ce n'était pas grand chose. Elle partait déjà. Mais pas dans le bon sens, non. Des mains puissantes la tenaient, et l'attiraient en arrière. Doucement, sûrement. Les bras du mannequin. Curieusement, elle s'y sentait beaucoup mieux. C'était plus sécuritaire.

    Et elle ne croyait pas si bien dire. Ses mains se refermèrent sur la veste du jeune homme, craignant sans doute qu'on la malmène à nouveau. Et Daisy fixait, un brin effrayée la scène. Mais on la serrait fort, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, quelque chose de chaud vint effleurer ses lèvres. Le contact était agréable, ce qui ne semblait pas être au goût de tout le monde. Oui, le son s'amplifiait, là, juste à côté. Mais elle ne s'en souciait guère, encore sous le choc, ne comprenant visiblement pas ce qui se passait. Elle n'eut pas plus de réaction lorsque le mannequin l'attira dans la loge. Mais parce qu'elle avait bien saisi qu'on était plus en sécurité ici que dehors, elle préféra se laisser choir le long du mur, imitant son idole, n'osant pas encore s'éloigner de son sauveur.
    C'est qu'elle avait bien crû mourir. La foule était dangereuse, et elle pouvait encore sentir la douleur dans ses côtes. Mais elle était appeurée. Oui, Daisy n'était qu'une poltrone, complètement à l'ouest. Là, elle pigeait pas tout. Plaît-il... Que s'était-il passé, là, à l'instant ? Juste avant d'entrer, juste avant de dire goodbye à la foule en délire. C'était quoi ? Cette sensation sur ses lèvres. Légère. Elle disparaissait déjà. Mais c'était quoi ?

    Malheur, malheur. Elle gardait son doigt sur sa bouche, grande ouverte, choquée. Et tous ces beaux mannequins... Là, sous ses yeux. Ho le blond. Elle avait des fotos de lui aussi. Il avait une de ces bouilles. Une gueule d'ange. Et elle le fixait comme hypnotisée. Tout un tas de pensées allaient et venaient dans sa caboche. C'était un sacré foutoir. Un beau bazar. Titanic qui se prend un iceberg si vous voulez une comparaison. Et malgré tout cela, le clic de son appareil foto se déclencha presque automatiquement alors que le mannequin se rapprochait, quittait la pièce. Suicidaire. Mais elle l'avait. Une vue en plongée, avec un sourire éclatant de blancheur. Et elle n'en revenait pas, là, sur l'écran plat. Harborth embrassait une nana. Visiblement ça passait sur toutes les chaînes. Mwarf, cette veinarde. Heure de gloire ? Mais de quoi parlait-il ?
    Daisy se releva, doucement, avançant d'un pas curieux en direction de la télévision. Ca passait sur toutes les chaines. Le baiser. Harborth avait l'air décontracté, la fille un peu moins. Beaucoup moins. Tiens, comme un air de similitude. Daisy se sentait mal à l'aise. Et alors que le mannequin zapait les chaînes, elle l'arrêta à un moment donné, levant le fameux portable. Tout le monde avait immortalisé la scène, sauf elle. Elle devait avoir cette image sur son portable, allez donc savoir pourquoi, elle se sentait diablement bien concernée. Harborth la regardait, un grand sourire aux lèvres. Elle fut incapable de le lui rendre, et se détourna machinalement. Honteuse. Horriblement rouge. Pire que rouge. Un rouge écrevisse aux joues. Elle tremblait un peu, à moitié consciente de la situation. Son premier baiser. Son premier baiser qu'elle se hâta de mettre en fond écran.

    Et puis.
    BIIIP. BIIIP. BIIIP. BIIIPBIIIIP. BIIIPBIIIIPBIIIIP. BIIIP.
    Surprise, Daisy lâcha son portable. Il sonnait et se débatait sur le sol comme un beau diable. Et ça n'arrêtait pas. Il s'excitait. Elle aussi. Elle n'avait jamais vu ça. Tous en même temps. Elle se baissa doucement, hésitante. Il fallait qu'elle lise. Des tonnes de messages. Une trentaine. Elle prit bien son temps pour les lire. C'était important. Des messages d'encouragements, rageux aussi, surprenants. Elle avait embrassé Harborth. Merde alors. C'était bien vrai. Elle l'avait embrassé. Enfin, il l'avait embrassé. Ou peut-être elle... Comment avait-elle fait ? Elle ne se souvenait pas. Pas trop du moins. Et ses yeux brillaient. Jackpot. Le gros lot. Et en fouillant bien, on pourrait presque voir au fond de ses yeux, le symbole du dollar qui dansait dans ses prunelles. Daisy se remettait vite. Et soudain ? L'illumination. LA LOGE DES MANNEQUINS. PUTAIN DE MERDE ! Elle se jeta plus ou moins sur tous les mannequins, les mitraillant avec le flash de son téléphone. Sous tous les angles. Elle s'étonna même de se jeter aux pieds d'Harborth pour prendre une photo vu d'en bas. Et puis les vêtements, là, sur les cintres. Elle se précipita vers eux, n'osant pas trop toucher. Et puis elle revint vers le mannequin, doucement, un brin craintive. Et puis clic, une autre foto. Elle pourrait continuer longtemps comme ça. Elle prenait en foto tout ce qui passait sur son chemin, pire qu'une Japonaise.

    - Hé ! Harborth ! Je sais pas où tu l'as trouvé celle-là, mais dis lui d'arrêter. C'est chiant.

    Et comme pour se venger, là, Daisy mitrailla à son tour la mannequin. Toc. Et comme tout ce beau monde semblait un brin énervé, et peut-être par peur qu'on s'en prenne une nouvelle fois à ses pauvres côtes, Daisy se dirigea machinalement vers son nouvel ami, se cachant derrière, lui agripant le dos et menaçant du regard quiconque oserait venir la chercher.
    Mais elle était comme dans un rêve. Là, dans la même loge que les plus grands mannequins, enlaçant le fameux Harborth, se remémorant timidement le baiser en effleurant une nouvelle fois ses lèvres. Mais elle ne pensait pas à l'après. Elle ne songeait pas à la possible jalousie des fans, à ce qui pourrait lui arriver lorsqu'elle devrait s'en aller. Non. Elle ne pensait qu'à une seule et même chose : PHOTOS. Et la groupie leva une énième fois son portable, passant ses bras autour du cou du mannequin, encore. Un petit bisou sur la joue, et clic. Photo. Clic. Clic. Clic.
    Daisy était intenable. Pas étonnant. Et elle s'éloigna soudainement, repassant devant lui, avant de lui planter une nouvelle fois son portable sous les yeux. Non pas pour une photo cette fois-ci, pour un message, de la plus haute importance.

    Citation :
    - J'ai, en tout, 170 photos de toi. Ma préférée, c'est celle où on s'embrasse. Mais j'en ai qu'une, et j'ai une tête de cul. J'en veux une autre, en échange, j'efface la photo où t'es moche.

    C'était un honnête marché. Hé. Pas con Daisy. Mais tu peux peut-être pas avoir le beurre, l'argent du beurre, et la crémière qui va avec. Elle le savait très bien, pour ça qu'elle n'attendit pas son avis et qu'elle se pencha automatiquement vers lui pour l'embrasser. Mais le contact était cette fois-ci beaucoup plus poussé. Pour en profiter, elle en profitait. Et puis clic. Clic. Et elle s'éloigna à nouveau, pas sans lui mordiller légèrement les lèvres au passage. Et tout simplement, elle tapota deux trois choses sur le clavier de son phone.

    Citation :
    - En fait j'ai menti. Je garde mes 172 photos. Et comme ça, on est quitte.


    Daisy était déchaînée. Et elle était là, le fixant de ses grands yeux bleus, un grand sourire aux lèvres. Et puis... Câlin. Harborth... T'as merdé mec. On n'aide pas une nana pareille. Tu croyais quoi ? Quelle resterait sagement assise sur un canapé, toute timide, en ne faisant rien, et en s'en allant docilement comme si de rien n'était ? Si c'est ça, mon pauvre petit, c'est que t'as vu la vierge. Enfin pas tout à fait. Parce qu'elle se dirigeait déjà vers la porte de sortie, pour le plus grand soulagement des autres mannequins. Oui, elle avait peur que ça sente un peu le roussi. Ce serait bête de foutre en rogne son idole. Quoiqu'il avait l'air d'être dans un bon jour.

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MessageSujet: Re: A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| EmptySam 26 Mar - 0:07


A walk unnamed, it's a pleasure ! ||Daisy&Manolo|| Md310
DAISY & MANOLO

Cette fille était tarée. Mais vraiment. On ne trouvait pas pire. Alors qu’elle se trouvait dans les loges des grands mannequins de Seattle, elle ne trouvait rien de mieux à faire que de les mitrailler. Vraiment… ‘peuvent jamais se tenir, ces gens. Elle venait de prendre l’écran de télévision en photo… Sérieusement ?! Dingue. Ah, oui, elle n’avait pas de preuve concrète à rapporter chez elle. Enfin, tout de même, elle ne pouvait pas se tenir ? Elle en aurait un deuxième, suffisait de demander… Mais combien avait-elle de contacts ? Elle n’arrêtait pas de recevoir des messages de toutes parts, ce n’étaient tout de même pas tous ses amis, hein ? Pas humaine, vraiment. Après avoir passé un temps à l’observer de bas en haut faire ses bidouillis, Manolo lâcha l’affaire. Il s’en était sorti, merci bien, mais elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait, ce n’était plus de son ressort. Elle devait être repartie, quelque part ailleurs, pour conter son aventure. Bah. Prit d’une soudaine migraine, certainement due à l’agitation, le modèle s’allongea comme il pouvait sur le sofa, se remettant à zapper les chaines.

" Tiens. Encore eux. Ah. Nous ? Héééh. J’ai faim. Ah non, j’ai mal au ventre. Encore eux. Il faudra que je sorte d’ici. Encore eux. Comment je dois faire, déjà ? Encore eux. Ah, oui ! Il y a une sortie, derrière. Encore eux. A droite, je crois. Ou à gauche, peut être. Encore eux. Et… Oh non ! J’ai oublié mon paquet, j’en suis sur ! Encore eux. Quoi que… Pas dans ma poche. Encore eux. Pas là, pas là, ni là. Merde. Encore eux. Pourquoi toujours eux, d’ailleurs ? Pourquoi est-ce qu’ils scouattent sans cesse mon écran, ces maudis sosies ? Pourquoi cette rousse, pourquoi cet albinos ? Pourquoi nous ? "

Le regard creux, Manolo se releva, se préparant pour sa sortie. Il lui fallait des munitions, ses affaires, beaucoup de calme, de la stratégie. Si seulement c’était aussi simple que de braquer une banque. Maudit boulot. Alors que le cumule de la fatigue commençait à se faire sentir sur son visage, le modèle entreprit de commencer à se changer. Après un petit moment de réflexion pour savoir si on enfilait un pantalon pour le haut ou par le bas, il finit par entamer un semblant de « je me change ».

« Hé ! Harborth ! Je sais pas où tu l'as trouvé celle-là, mais dis lui d'arrêter. C'est chiant. »

« Hein ? Qui ? »

Le mannequin releva la tête. De quoi, de qui voulait-il parler ? Sa lucidité était au plus bas, mais pourquoi, déjà ? Un regard sur la salle lui apprit que la rouquine avait bombardé le modèle au point de l’écœurer. Elle était forte dans son genre, très forte, il était rare de voir ce mannequin là se lasser des flashes. Un sourire s’étira sur le visage de l’albinos, cette fille était réellement pire que tous les autres fans sur lesquels il aurait pu tomber. Il aurait bien pu prendre un Jades Harbor que le résultat aurait déjà été mieux. Mais ça, comment l’aurait-il deviné, je vous le demande. Ah. La lucidité revenait. Lentement, mais elle reprenait place. Il savait désormais pourquoi il était dans cet état, une bonne chose. La drogue. Maudite drogue. Cette coque, là, qui vous stimule au début puis, ensuite, au fur et à mesure, vous plongez dans une sorte de coma éthylique. Formidable comme truc, mais juste au début. D’ailleurs, la plupart de ses utilisateurs en oublie le nom. Comment se nomme cette drogue ? Bonne question. Oublié. Perdu, oublié, perdu. Voilà ce que ça donne. Foutue drogue, et pourtant il s’y abonne, le petit Harborth. D’ailleurs, il venait de réussir à boucler sa ceinture. Bravo !

La rouquine tournait toujours autour de lui, il la sentait, sans vraiment y faire gaffe, elle faisait partie intégrante du décor, comme tout le monde, c’est tout. En fait, ce qui le réveilla, c’était l’écran qu’on lui braqua soudainement sous les yeux, manquant de peu de lui bousiller les orbites. Vince prit son temps pour décrypter des mots. De quoi ça parlait ? Photos ?

Citation :
- J'ai, en tout, 170 photos de toi. Ma préférée, c'est celle où on s'embrasse. Mais j'en ai qu'une, et j'ai une tête de cul. J'en veux une autre, en échange, j'efface la photo où t'es moche.

D’accord. Elle voulait encore un baiser, c’est ça ? Bah qu’elle se serve, pourquoi écrire ça sur son portable ? Le portable ?! Manolo était-il devenu sourd, lui avait-elle déjà parlé pour lui demander, avait-elle tenté quelque chose, Manolo perdait-il la tête ? Le modèle prit un air incrédule, le doute et la peur prenait part à cette sensation de vague. D’ailleurs, il avait ce même air ébahit lorsque la demoiselle reprit une photo « chock » d’eux deux, alors qu’elle lui voulait un nouveau baiser.

Enfin. L’homme venait de retrouver sa lucidité. Alors que le flash allait de bon train et que la fille s’acharnait sur lui, il se retrouvait, son esprit lui revenait. A sa surprise, il réussit même à lire le nom « Daisy », quelque part sur un vêtement de la rouquine. Etait-ce son nom ? Peut être. Quoi qu’il en soit, les effets de la drogue se dissipaient, ce point de baisse n’était qu’un passage. Devrait-il arrêter ? Non. C’est sa vie. Un geste de la part de la demoiselle le surpris, elle avait profité de son absence de réaction pour le mordiller… Le mordiller ? Affront, ouais ! Là, à ce point, toutes ses reflétions lui revenaient.

Citation :
- En fait j'ai menti. Je garde mes 172 photos. Et comme ça, on est quitte.

Comment ça, mentir ? Tout n’était pas encore net. Manolo secoua la tête, mais, durant cette fraction de seconde, le message s’était évaporé, la fille avec. Il secoua encore la tête, en fait, non. Elle était là, juste entrain de lui faire un « câlin ». Il avait merdé. Et gravement, c’était important, ce genre de choses, non ? Il aurait espéré qu’elle soit comme les autres, timide, dans un coin, reclue, effrayé, ou hystérique en silence… Mais non !! Il avait fallu qu’il tombe sur une dingue de service, accro à tout comme aux stars, en vogue pour sa popularité, et muette par-dessus le marché ! Vraiment, vraiment, il n’aurait même pas du sortir. Même pas adresser la parole à qui que ce soit. Le contact s’effaça, elle avait disparu, elle était partie…

" Mais pas par là, inconsciente ! "

Manolo soupira, puis il se secoua.

« Héh, fille ! […] Merde ! Euh… Daisy ! »

Ni une, ni deux, il était à son côté, et la retenait, une fois de plus, par le bras, mais avec un air mauvais, cette fois-ci.

« Tu veux qu’ils te tuent sur place, ou quoi ? »

Et, comme pour éclairer ses propos, la porte s’ouvrit au passage, affichant un blondinet à l’air décontenancé, apparemment violement choqué. L’une des mannequins lâcha son affaire pour s’occuper de lui une fois que Manolo eu prit connaissance de la situation ; après son exploit, les fans étaient tous rendus fous, ils voulaient voir Manolo et, surtout, la rouquine qui se trouvait avec lui. Pas pour les féliciter, plutôt pour les jalouser. Le blond ajouta avoir voulu les retenir tant bien que mal, mais que voilà, ils allaient bien finir par défoncer la porte. Manolo le remercia, la laissant au soin des autres modèles, puis entraina la jeune fille vers la sortie. Au passage, il attrapa ses affaires ; soit une chemise blanche, son portable, et quelques babioles. Une fois sorti par la porte opposée, il lâcha la jeune fille, lui montrant à son tour son portable ;

« Moi, je n’ai pas de photos de toi, et encore moins de notre baiser, alors c’est mon tour. »

Encore une fois, il l’embrassa. C’était la deuxième fois pour lui. Enfin… De la journée. Cette fois-ci, c’était bien lui qui forçait sur le baiser. Et il ne se privait plus ; la chaleur des lèvres de cette fille plus la nécessité d’avoir un bon nombre de photos, ça lui laissait du temps. Même si elle avait cherché à se débattre, il ne s’en serait pas rendu compte, il prêtait au même moment une attention délicate pour distinguer son flash de celui des journalistes, de l’autre côté. Un autre mannequin avait du sortir. Une fois son méfait accompli, il relâcha la demoiselle, lui laissant son temps. Un coup d’œil rapide à son portable lui annonça qu’il avait eu le temps de prendre 24 photos… Mais ça avait duré si longtemps ?!

Spoiler:

Manolo V. HARBORTH
Manolo V. HARBORTH
« Madness Factory »
┌ Right Arm ┘

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