« Fermez là ! Approchez pas !! DEGAGEZ !! Il laissa couler quelques larmes factice et fit semblant de serrer son arme convulsivement. Un des hommes recula en voyant cela, comme si il avait peur qu'il la dégoupille accidentellement. Vous avez aucune idée de ce qu'il ma fait … Ses faux tremblements s'accentuèrent encore. Aucune idée … C'était horrible … Elle vas me le refaire si je vous laisse passer. J'en peux plus … Elle m'a touchait à des endroits que … que ... »

C’est la seule chose que j’avais retenue du combat du gosse. Non mais il était sérieux là ? J’avais vraiment une tête de pédophile ? Je jurais avant qu’il ne m’attrape furieusement le bras. S’en suivit une course folle dans les rue du quartier marin. Je suivais le garnement et savait que ce n’était pas le moment de lui faire la morale. Non mais… Qu’elle idée stupide de pourrir ma réputation comme ca. On fait confiance a quelqu’un qu’on ne connaît ni d’Ève ni d’Adam pour vous couvrir et il vous pourrit votre réputation. Espèce de petit pervers perfide. Je soupirais alors qu’on s’arrêtait doucement.

Je regardais autour de moi, essoufflée également, tentant de reprendre ma respiration. Nous étions au bord du fleuve. Je soupirais et me tournais vers lui.

« Quand même quelle bande de co... »

Il s’interrompit et commença tousser violement avant d’allez près de l’eau puis cracher un glaire de sang dans la flotte. Je fronçais les sourcils. Il était malade… Qu’elle maladie, je n’en savais rien mais je me mis en tête de le découvrir. Je n’avais rien dis puisque de toute façon il n’aurait rien entendu, mais oui, je m’inquiétais un peu… Bon, j’avais peut être le gêne de mère poule mais il n’était pas mon fils et n’avait surement pas ou plus de parents. Mais il avait l’air jeune, peut être ne l’était-il pas autant qu’il paraissait, mais il l’était. A sa taille et son physique j’aurais dis douze ans, mais sa maturité et sa façon de parler était celle de quelqu’un d’une vingtaine d’année. Il finit par se redresser et me désigna une embarcation sur l’eau. Il tira sur mon bras une seconde fois et me fis m’en approcher.

« On vas s'échapper par là. Cependant, il connaisse bien ton visage. Trop bien même. Donc ... »

J’avisais du bateau et soupirais. Il n’y avait qu’une place là dedans ! Je me tournais vers lui et allait répliquer lorsque je sentis une piqûre dans mon bras. Je baissais les yeux. Il était entrain de m’injecter un produit avec une seringue. J’allais protester mais il recula, gardant son regard glacé sur ma personne.

« Rien de personnel. Mais bon, c'était le meilleur moyen ... »
« Espèce de petit fumier… » réussis-je à articuler avant de m’écrouler dans ses bras.

Je n’entendis plus rien, ne vit plus rien non plus.

Lorsque j’ouvrais les yeux, j’étais allongée dans un lit. Je me réveillais en sursaut. Un mauvais rêve ? Non… J’avais toujours cette douleur au bras dû a la folle course ainsi qu’au poison qu’il m’avait injecté. Je soupirais. Étais-je seule ? Était-il parti ? Je fermais les yeux un instant. Non, je sentais sa présence… Il était là quelque part.

Je regardais autour de moi, le papier peint était d’un vert pâle et la moquette aussi. On aurait rejoins les quartiers des Jades ? Possible… Je sentais cette odeur caractéristique des quartiers fréquentés. Je soupirais et tentait de me lever avant d’être prise d’un grand vertige. Je manquais de m’écrouler sur le sol et reprit doucement ma respiration avant de décider qu’il était plus prudent de rester allongée.

Je respirais doucement jusqu’à avoir reprit totalement conscience. Je restais assise sur le lit mais mon visage prit un air plus… coléreux.

« Je sais que tu es là gamin, alors viens t’expliquer plus clairement ! » criai-je à travers la chambre.

Musique.


« Je sais que tu es là gamin, alors viens t’expliquer plus clairement ! »

Le cris transperçant sans difficulté la porte séparant la chambre de la salle de bain. Cela n'étonna guère Hanz qui remua sous sa douche, vue le prix qu'il y avait mis … Soupirant ce dernier ferma l'eau. Chassant l'eau de son visage, il sortit de la cabine tout en douceur prenant son temps. Il aimait les douches bien chaudes, a condition qu'on les gâche pas. Prenant une serviette mis à disposition, il s'enroula dedans. Elle était trop grande, forcément … Il l'enroula autour de lui, ne laissant dépasser que son visage et sortit de la salle d'eau.
La jeune femme était sur le lit, allongée, elle devait avoir fait les fraies des effets secondaires pour être aussi sage. Il prit un sourire innocent.

« Tu a bien dormis ? »

Évidemment que non elle n'avait pas bien dormis. Il l'avait d'abord mis dans une barque à cotés d'un cadavre avant de faire la moitié de la ville sur les flots tout en évitant des patrouilles. Puis enfin l'avait trainé/porté dans cet hôtel modeste pour la jeter dans un lit avant de retourner faire flamber le bateau. Dans ces conditions personne n'aurait un sommeille paisible.
Hanz se dirigea vers un fauteuil posé dans un coin juste devant une table basse. C'était le seul meuble avec la commode placé sur le cotés droit du lit double. Une fenêtre ouverte éclairé l'ensemble d'une lueur de fin d'après midi et on pouvait entendre la douce rumeur de la rue par celle-ci, agrémenté de temps en temps d'un rire d'enfant en train de jouer.
L'enfant grimpa et s'installa en tailleur sur le siège fait d'un tissus vert et de bois appartenant à une essence quelconque. Toujours avec la serviette qui lui faisait toge/capuche il regarde la demoiselle. Clignant de ses yeux rieurs avec une petit sourire heureux flottant sur ses lèvres.

« Donc tu veux savoir quoi ? »

Je soupirais… Il ne venait pas… Je savais qu’il était là, je le sentais. Même si mes sens étaient quelque peu altéré par la drogue, j’étais sûre qu’il était dans la chambre. J’attendais qu’il vienne… Ce qu’il finit par faire. Il était enrouler dans une serviette éponge trois fois trop grande pour lui et sortait de la salle de bain, ses cheveux blond collant sur son visage à cause de l’eau. Je pivotais un peu sur le côté histoire de lui faire face sans que la migraine qui frappait dans ma tête ne me tue. Je levais ensuite les yeux vers lui alors qu’il arborait un sourire innocent.

« Tu a bien dormis ? »

Je restais quelques instants sans réagir. Il était sérieux là ? Non mais je vous jure, un gosse qui se permet de se foutre de ma gueule. Soyons franc. Je n’ai rien contre le fait qu’un enfant soit plus mature ou plus intelligent que moi, au contraire, mais il n’a pas à user de cela a mes dépends. Hors de question que je fasse les frais de son amusement. J’eus soudainement une douleur aux jambes. Je baissais les yeux vers celle-ci avant de m’apercevoir qu’elles étaient éraflées sur toute la longueur… Mes jambes… Je fronçais les sourcils et pris doucement une position assise sur le lit, le toisant du regard. J’avais aussi besoin d’une douche… Mais hors de question que je la prenne ici, qui sait ce qu’il pourrait me faire ce gamin.

Je le laissais se déplacer dans la pièce. Quelques meubles, quelques objets sans importances meublaient la pièce. Je n’y fis pas réellement attention, je le regardais s’assoir sur un fauteuil de tissus vert et continuait de le toiser du regard. Qu’allait-il encore m’inventer.

« Donc tu veux savoir quoi ? »

Je commençais vraiment à me demander s’il me prenait pour une imbécile… Je ne comprenais absolument pas ce qu’il m’avait raconté depuis qu’il avait débarqué un peu plus tôt, je voulais simplement tout savoir. Je me tournais complètement vers lui et ancrais mon regard dans le sien, sans le quitter des yeux.

« Qui es tu ? Que me veux-tu ? Que c’est-il réellement passé ? Je veux que tu m’explique clairement et sans contrefaçon tout ce que tu as fait depuis tout à l’heure. » L’informais-je d’une vois empreinte de colère.

« Qui es tu ? Que me veux-tu ? Que c’est-il réellement passé ? Je veux que tu m’explique clairement et sans contrefaçon tout ce que tu as fait depuis tout à l’heure. »

Hanz s'étira longuement, comme un chat, jouant à faire languir la demoiselle sans même chercher à le camoufler. Elle était en colère, normal après tout, mais cela faisait plus rire le garçon que autre chose car, vue son état, elle n'était guère dangereuse. Remettant en place son drap de bain il fait un sourire de Cheshire à la jeune femme. Ses questions était pertinente, mais elles ne recevraient pas réellement de réponse, surtout la première.

« Je m'appelle Hanz, j'ai 13 ans et je suis très heureux de faire ta connaissance. »

Il s'attrapa les pieds et les remonta pour s'assoir en tailleur sur le siège. Une brise traversa la fenêtre pour venir jouer avec ses cheveux, ajoutant la touche finale au portrait de l'enfant espiègle.

«  Ce qu'il c'est passé ? Je t'ai sauvé. Pourquoi ? Pourquoi pas. Enfaite non. Disons simplement qu'il vas t'arriver quelque chose de très spécial, qui fait que tu n'avais juste pas le droit de mourir dans cette mission et donc, tadaaaam ! Me voilà ! Sur ordre du grand patron, non pas dieu, hein, juste le Callum. »

Puis sans plus attendre il se leva et alla farfouiller dans la commode. Après avoir retrouvé trois tiroirs sur quatre il leva victorieusement les bras, dans ses mains un petit objet jaune et vert luisait dans la clarté de fin d'après-midi. Trottinant pour retourner à son fauteuil, il remit en place ses draps qui lui trainaient dans les pattes et s'installa confortablement jetant l'objet à la volé en direction de la dame. L'insigne de chevalier scintilla une nouvelle fois avant d'être rattrapé.

«  Toute mes félicitations Knigh of one. »

Les applaudissement de Hanz résonnèrent dans toute la pièce. Il doutait largement qu'elle s'attende à quelque chose comme ça.

Le jeune homme s’étira et continua de me faire attendre. Je savais qu’il prenait un plaisir immense à jouer avec mes nerfs… Je soupirais doucement et croisais les bras alors qu’il commençait à sourire.

« Je m'appelle Hanz, j'ai 13 ans et je suis très heureux de faire ta connaissance. »

13 ans ? Ben voyons, appelle moi conne ca ira plus vite… Non, il a un corps de 13 ans mais en aucun cas cet homme n’a cet âge réellement… Il finit par s’assoir en tailleur alors qu’un courant d’air frais s’engouffra dans la pièce. Je frissonnais doucement et reportais mon regard sur mon interlocuteur.

« Ce qu'il c'est passé ? Je t'ai sauvé. Pourquoi ? Pourquoi pas. Enfaite non. Disons simplement qu'il va t'arriver quelque chose de très spécial, qui fait que tu n'avais juste pas le droit de mourir dans cette mission et donc, tadaaaam ! Me voilà ! Sur ordre du grand patron, non pas dieu, hein, juste le Callum. »

Ah non pas lui… Je comprends mieux pourquoi ce gamin est insupportable ! Il est envoyé par cet abruti de pervers de Callum… Je soupirais et lui lançais un regard noir… J’aimerais réellement savoir pourquoi le Callum voudrait me protéger… Il ferait mieux de ne plus m’avoir dans les pattes, ca lui laisserait le champ libre avec la petite Momoe. Je le regardais se lever pour aller dans les tiroirs… Sur mes gardes, je le regardais farfouiller dans plusieurs d’entre eux les sourcils froncés. Qu’est ce qu’il allait encore m’inventé… ? Il finit par sortir quelque chose de celui-ci et retourna s’assoir avant de m’envoyer quelque chose que j’attrapais a la volée sans le quitter des yeux.

« Toutes mes félicitations Knight of one. » m’annonça-t-il en commençant à applaudir.

Je le regardais perplexe avant de porter mon regard sur le petit objet que je venais de rattraper. Un insigne avec un bouclier vert émeraude. J’avais entendu parler de ca… Knight… La garde rapprochée du big boss… Ou quelque chose du genre… Je soupirais et me pinçais l’arrête du nez entre mon pouce et mon index.

« Je peux savoir pour cet enfoiré de Callum m’a promu Knight-ou-je-ne-sais-quoi alors que ma seule envie est de le voir mort ? » lui demandai-je avant de me lever.

Je n’avais plus de nausée. J’allais bien. J’attrapais mon sac qui avait été posé dans un coin et le posait sur mon épaule.

« Je suppose que je vais devoir aller lui poser les questions moi-même ou tu as des réponses à m’apporter ? »

La demoiselle lui porta un regard ô combien perplexe dans sa direction avant de se détourner vers l'insigne qu'il venait de lui jeter. Hanz la connaissait par cœur. Un bouclier vert-bleu avec une sorte de trident incomplet au centre. L'insigne des Knigh, la garde personnelle et privée de boss des jade harbor. Il sentait sa propre insigne au fond de sa poche, d'un vert émeraude, elle la représentation de son statut depuis qu'il était devenus bras droit de cette organisation.

« Je peux savoir pour cet enfoiré de Callum m’a promu Knight-ou-je-ne-sais-quoi alors que ma seule envie est de le voir mort ? »

Avery se leva, sans même chanceler, apparemment correctement remise de la drogue qu'il lui avait injecté un peu plus tot. Sa remarque le fit rire intérieurement et il se retint de dire que c'était justement pour ça qu'il l'avait promu Knight et que non ce n'était pas par pur plaisir que l'homme qui c'était toujours passé de garde rapproché en créait un maintenant, tout comme il ne se décidait pas enfin à prendre un bras droit par pure fantaisie d'esprit. Toutefois il se tut, conscient que Lysander n'apprécierait pas forcément qu'il explique point par point à cette demoiselle qu'elle venait d'être mis sous surveillance.
Celle-ci d'ailleurs ne semblait même pas vouloir de réponse, elle attrapa son sac que Hanz avait eu la diligence de ramener et le posa sur son épaule.

« Je suppose que je vais devoir aller lui poser les questions moi-même ou tu as des réponses à m’apporter ? »

Hanz détourna le yeux vers le plafond. Autant jouer au niai jusqu'au bout. Tout cela commençait à le fatiguer et Cassiopée devait sans doute l'attendre à la maison depuis belle lurette. Si il ne se dépêchait pas de rentrer il aurait droit à une autre tannée.

«  Tu suppose bien. Sur ce, aurevoir et tu permet que je en te raccompagne pas, je suis vêtu un peu léger là... »

Sur quoi il lâcha un petit éclat de rire et disparut dans la salle de bain pour s'habiller de manière décente et rentrer chez lui.