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Nemesis [Beccaline-Hanz]

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MessageSujet: Nemesis [Beccaline-Hanz] Nemesis [Beccaline-Hanz] EmptyVen 4 Mar - 20:09



Le garçon portait son habituel casquette marron mais avait, pour une fois, laisser tomber les shorts et les chemises pour mettre des vêtements plus discret et classique, changer de style lui faisait toujours un peu plaisir il fallait l'avouer. Cependant il gardait un air renfrogné sous son écharpe qui lui couvrait le bas du visage, en effet Hanz, vous l'aviez reconnu, n'aimait pas vraiment le métro … A vrai dire, cet endroit souterrain le mettait mal à l'aise depuis toujours. Le manque de lumière et surtout d'échappatoires le rendait toujours nerveux. Cependant c'était ce manque qui avait penché en la faveur de ce lieux. Il soupira en s'adossant contre le mur en pierre de la station sud. La cible s'appelait Beccaline London WOODSEN. Un scientifique de la Madness.
Hanz se gratta l'arrière de la tête tandis qu'une rame de métro partait en direction du nord. Non seulement c'était sombre mais en plus bruyant. Il se remémora les détails du plan. S'en prendre à un scientifique serait en somme assez simple, et surtout cela promettait des informations de premier ordres sur les technologies d'en face. Cependant quelque chose le chiffonnait, les renseignements sur la cible étaient rares et très concis. Ils se résumait, pour ainsi dire, à deux choses, des trucs banaux obtenu par filature plus ou moins discrète datant de quelques temps déjà et le sujet qui passionnait le plus le jeune homme. Enfin savait se contenter de ce qu'il avait.
D'après ce maigre dossier, il n'avait pas réellement d'habitude prédéfinis en matière de déplacement. Un mensonge suffisamment construit pour attirer son attention pouvait largement suffire à la trainer dans le traquenard. A vrai dire Hanz se se souvenait même plus vraiment ce qu'il avait mis comme appât, un truc parlant d'une Shiyo qui s'intéresserai à ses expériences … ou quelque chose du genre. Le point de rencontre était à l'intérieur de métro en partance pour le nord de Seattle à 22h30 précise. Une fois le métro engagé, quelqu'un mettrai en route le signale d'arrêt d'urgence pour que les quelques hommes engagés par Hanz se charge du sale boulot et interroge la cible afin de récupérer un maximum d'information. Ensuite il suffirai de se débarrasser du cadavre et tout serai parfait. Un membre de la Madness qui disparaitrai serai un moyen d'entrer dans les affaires suffisamment discret sans compter qu'il y verrai un peu moins noir dans le domaine des moyens techniques adverses … Vraiment les plans simple était les meilleurs...
Toutefois il avait tenu à être présent sur les lieux de l'action. En incognito bien sur, le jeune homme était passé par un autre membre des Jade pour recruter les six malfrats, mais présent quand même. Un commandant se devait d'être sur le terrain pour pouvoir gérer la situation et un roi doit bouger pour que ses sujets le suivent … Et même un plan simple pouvait échouer, surtout vue le peu d'informations disponibles.
Un homme descendit les marches. Il était habillait d'un tailleur gris et portait un attaché-caisse marrons des plus classiques. L'homme se dirigea vers des bancs pour attendre le prochain métro, rangeant ses papiers qui semblait être en désordre dans sa mallette. Hanz resta neutre, quoi que souriant dans son esprit et sortit un game-boy. Gris et marron qui range ses papier, c'était le signale que la cible arrivait. Quatre hommes d'allure différente les uns des autres, s'agitèrent un petit peu, laissant parfois juste apparaître un coin de sourire. Mais c'était déjà trop. Le garçon grimaça intérieurement, il fallait vraiment qu'il se trouve des pros digne de se nom … Il repéra rapidement les deux autres, déjà plus satisfait de leur prestation, sans lever les yeux de sa console.
Une nouvelle rame s'arrêta en grinçant sur les rails et des personnes à l'air pressés descendirent les marches pour se déplacer directement vers celle-ci. Au début Hanz avait été étonné de cette ponctualité propre aux utilisateurs du métro de Seattle, mais en apprenant la série d'attentats qui avait ravagés les stations, il avait compris pourquoi la population essayait de rester le moins possible dans celles-ci. Hanz repéra la cible à l'intérieur de la foule, rangeant sa game-boy, il rentra dans son wagon en la bousculant un peu. Sans même dire pardon d'ailleurs. Puis alla se caler dans son coin, à l'arrière. A cette heure de la nuit le trafique, déjà minime à Seattle, était loin d'être réellement important. Mais à cause du caractère unique de la voie, cela restait suffisant pour ce genre d'opération. De plus, on éviterai sans doute les victimes collatérales de cette manière. Non pas que cela l'importe réellement d'ailleurs mais les complications avec la police n'était jamais agréable.
Après une sonnerie stridente la rame s'ébranla enfin. La partie venait de commencer.

Hanz jouait les blancs.

Hanz A. CZESLAW
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MessageSujet: Re: Nemesis [Beccaline-Hanz] Nemesis [Beccaline-Hanz] EmptyJeu 10 Mar - 1:56



Un ballet tourmenté : elle y songeait, un fin sourire au visage.



Slalomant entre les différents individus, Becca pressait légèrement le pas pour ne point manquer cette rame qui arrivait à l'instant. Susprise, elle pénétra dans celle-ci plus à temps qu'elle ne le pensait et constata que de nombreux sièges étaient vides, la joie pour les fénéants en son genre. Son épaule marqua un angle, un angle de pi sur 4 selon un cercle bien connu, il s'agissait là d'une bousculade on ne peut plus banale. La victoire de l'énergie et de la fougue : sans protester, elle alla prendre une place pret d'une fenêtre. Le son désagréable des rails sous la vitesse des rames, Becca ne le percevait pas, profitant des douces notes de l'un de ses morceaux préférés que lui offraient des écouteurs que ses typans venaient de revêtir.


«Oh et elles seraient toutes appétissantes ces danseuses, aussi bien leurs ADN modifiés que leurs corps. Ha, que de pensées perverses, un vrai bonheur. En danseuse principale, une bien différente de toutes : une femme incroyable qui aurait un contact visuel surprenant et qui accourrait contre moi si celle-ci dégainait sa longue, belle et dure fiole jaugée. »

Ré ouvrant lentement les yeux alors que sa tête reposait contre la vitre, elle allongea ses jambes lentement et croisa le regard intéressé et fuyant d'un homme avec un porte document qui ne se trouvait qu'à un mètre d'elle. Avec son coté efféminé, il n'était pas rare de faire des ravages au près des femmes ET au près des hommes, c'était quelque peu flatteur, le regard de l'individu revenait souvent sur elle. Espérons que sa future rencontre en fasse de même. Fixant une affiche publicitaire sans message qui se trouvait au dessus de la tête de l'homme, où les images faussaient la valeur des slogans, elle repensait aux mots de cette jeune femme Shiyo qui l'avait contacté récemment, via son téléphone. Celle-ci semblait intéressée par son travail de scientifique, elle disait également qu'elle contriburait à ses recherches et apporterait certains éléments.
Des éléments ? Son corps peut-être.
Toujours était-il que les hormones de Becca étaient en ébullition rien qu'en pensant à ce qu'accepterait de faire la Shiyo pour elle. Oh des travaux simples et sans contraintes gênantes. Elle ne s'imaginait qu'un simple et innocent ballet de connaissance et de savoir, non un strip-tease de compétences physiques impressionnantes. Un air un rien nonchalant qui l'habitait par réflexe, ponctué d'un sourire sournoisement comblé , Becca semblait tout de même enchantée à l'idée d'une telle collaboration. Seulement, grand nombre de théorèmes de mathématiques finirent par être breveter par des imposteurs. Il fallait tenir compte des évènements passés et en tirer une leçon, même si il s'agissait d'un tout autre débile qu'elle. Dans son sac à dos, au pied du siège, ne se trouvait que les plus stupides de ses recherches et quelques uns de ses cours, pensant que cela suffirait pour un premier rendez-vous. Dans la foulée, le bleuté de son regard heurta celui d'un second homme, non loin, qui semblait l'admirait aussi. Succès ?

La rame s’arrêta. Brusquement. Et pensant qu'il s'agissait du prochain arrêt , Becca se releva mais visiblement, aucune station ne se trouvait face aux portes qui restaient de marbre. Rapidement, l'homme qui n'avait cessé de la fixer se leva à son tour comme surpris de cet arrêt soudain.

« Que se passe-t-il ? » Avait-elle a peine eu le temps de lui demander en dégageant ses écouteurs.

Il haussa les épaules brièvement, et sans tarder, celui ci lui attrapa les bras en un mouvement rapide, les tordant violemment dans le dos de la jeune fille et la plaquant chaleureusement contre lui. Début d'un pas de deux ? Il serra de plus en plus fort, guettant avec amusement le reste de la rame. L'adrénaline monta soudainement pour Becca: que diable se passait-il pour qu’une agression succède à l’arrêt des rames ? Seulement, l'envie de voir où cela la manerait l'attirait. Levant les jambes gracieusement, Becca les posa sur le dossier d'un siège et donna une violente impulsion : perte d'équilibre, le couple tombe à terre. De son bras droit, elle arracha violemment une des deux chaines autour de son cou, reculant toujours au sol et lança la chaîne en laçot , qui alla se coincer autour du cou de l'homme. Un sourire malicieux se dessina sur son visage, non pas par sadisme ou attitude superficielle que nombreux d'individus empruntent pour avoir l'air cruel et sans coeur, non non, par plaisir d'observer des maillons si fins et si solides oeuvrer pour la beauté de son ballet. Le tractant vers elle, Becca engagea son poing gauche à contre sens, de manière à amplifier le son, le choc. Son mouvement fut rapide et précis malgré la précipitation, mais rien de suffisant pour que celui-ci ne s'en relève pas. Panique superficiel, douce angoisse inattendue, totale incompréhension, Becca se releva, tirant davantage sur la chaine dont il essayait de se défaire. Lui infligeant un coup dans les jambes, puis dans le ventre pour la remettre à terre et l'immobiliser, il reçut de Becca, un cri suivi d'une toux douloureuse en pleine figure. Du revers de la main, elle traîna son poignet contre la joue de l'homme, sauvagement, et sa chaîne autour de son poignet aussi aiguisée que des lames de rasoirs l'entailla sechement. Se dégageant de son emprise, Becca se redressa et courut à travers la rame, le regard plus excité que jamais et l'esprit confus. Vite. Vite. Il fallait faire vite. Le premier homme s'était remit malgré la chaine toujours très serrée autour de son cou et un deuxième s’apprêtait à rejoindre la danse. Se retournant rapidement, elle remarqua que les deux hommes la suivaient de prêt. Au vol, elle appuya sur l'enorme bouton d'urgence mais celui-ci était deja enfoncé, comme si la seule aide dont elle disposait était son imagination. Merde. Vite, Vite. Il fallait faire vite, Becca se rua sur la porte qui menait à la deuxieme rame, pour étendre la scène : il serait plus amusant de s'en sortir en vie et d'admirer les faits de ces hommes si elle aussi définissait certaines règles. Deuxième rame : elle passe l'entrée et voit deux hommes, qui auparavant mimaient une occupation, se lever et rejoindre les deux autres. Un complot ? Merde. Merde. Merde. Vite !

« MERDE ! ELLE S'ENFUIT ! »

Vite. Un complot oui, il ne s'agissait point d'une simple agression mais bien d'un complot. Qu'il y ait autant d'homme à sa poursuite n'était pas anodin , d'autant plus qu'aujourd'hui il n'y avait pratiquement personne dans les rames ... et cet arrêt dont ils auraient adoré profiter pour briser les bras de notre Becca. Une solution. Vite, une solution, vite. Merde, la situation paraissait bien moins excitante ou amusante de ce point de vue. Sentant son pied pris au piège, Becca ne put rejoindre le fond de la seconde rame et s'étala de tout son long : la douleur de sa chute fut amplifiée par l'allure à laquelle elle allait. La jeune fille se retourna malgré ses débuts de bleus, et glissa la main dans les passants de son Jean pour y effleurer sa chaîne empoisonnée, mais l'homme fut plus rapide sur ce coup et se positionna au dessus d'elle , comme si Becca se transformait en une victime que l'on aurait aimé pénétrer froidement dans une parfaite position de domination/soumission. Elle donna de violents coups de bassin et immédiatement, l'homme lui plaqua les bras contre le sol en se penchant sur elle. Proches étaient leurs corps, proches étaient leurs visages, proches étaient leurs douleurs. Ses trois autres complices le rattrapèrent, se postant derrière lui, le regard vainqueur, l'air fier. C'en était fini pour Becca qui continuait d'infliger à l'homme des coups de bassin toujours plus puissants , qui se forçait à se faire mal elle-même a chaque fois que son petit corps heurtait le sol dur, si ce n'était pas stupide.

Insérés.

Les crans de sa ceinture réussirent enfin, après maintes tentatives, à se planter dans l'entre-jambe de l'homme ainsi que sur la douce peau du bas ventre de Becca. Une lèvre doucement pincée pour retenir un cri que l'homme propagea sans retenue, il tomba en arrière, Becca devait aller au bout de sa course. Merde. Vite, Vite, une solution, vite. Il fallait faire vite et se dépêcher de sortir de cette deuxième rame, tirant avec acharnement sur les poignets et optant finalement pour son bas ventre, qu'elle colla contre les gonds métalliques de cette porte. Les acides qu'ils contenaient marcheraient certainement, ils ne feraient pas fondre la structure, n'abusons pas, mais simplement les écrous qui la retenait, les clous qui étaient fait d'une matière différente. Se jetant violemment sur la porte, celle-ci céda grâce à la cinquantaine de kilos qu'elle reçu de plein fouet.

Malheureusement, Becca sentait que la chaîne qu'elle avait planté commençait à faire l'effet recherché sur l'homme qu'elle entendait crier de douleur. Elle s'en était administré également. Des douleurs atroces se firent sentir sous sa peau, comme si des rasoirs s'étaient mis à la parcourir. Atterrissant bêtement contre les rails et respirant de plus en plus fort, elle savait que le poison que contenait cette chaîne la ferait atrocement souffrir. Le femtotechnologie qui s'y trouvait glissaient des êtres dans vos veines, dans les plus fins de vos capillaires, dans les sarcomères de vos tissus musculaires, dans les mitochondries de vos cellules et remuaient sans arrêt, de plus en plus vite et de plus en plus fort, vous donnant l'impression qu'ils tranchaient et déchiraient tout sur leur passage; son corps chauffait sous cette agitation, Becca avait mal, mais se concentrait alors que l'homme qui en avait reçu courrait de plus en plus étrangement, se retenant de s'arracher sa propre peau, tirant sur les tissus de ses vêtements. Vite. Vite. Sans perdre un instant, mordant son avant-bras sauvagement, sa course fut reprise un instant. Becca s’arrêta prêt d'un boitier, se disant qu'il n'y aurait aucun problème à trouver l'interrupteur qui ajouterait une règle supplémentaire à ce jeu. Une trentaine d'interrupteur. Le premier, le second, le vingtième, le dixième, le trente deuxième, le troisième, le dix neuvième ... Noir. Becca ne referma rien et se contenta de continuer à courir pour espérer que les hommes ne s’arrêtent point : ils continuèrent à courir. Il n'y avait plus de lumière dans ce long tunnel froid, et les pas de Becca la conduisirent loin, très loin. La fuite, quelle belle solution lorsque l'on est en position de faiblesse. Il y avait bien trois hommes qui allaient vite , et un qui peinait et gémissait toujours, elle les entendait et se concentrait un maximum pour ne point tomber.


Son sac ? Arrêt brusque. Dans la précipitation, son sac était resté là-bas, avec ses papiers d'identités, ses antidotes, quelques uns de ses cours et une ou deux lignes de recherches. Elle continua sa course, mimant un éloignement dans l'intensité de ses pas et entreprit de faire demi-tour, se mordant le bras plus violemment encore et s'accrochant à la paroi comme possible. Il ne fallait pas que les quatre "agents secrets" se rendent compte qu'elle ne courrait plus, qu'ils croient qu'elle était allé plus loin encore, alors Becca longea lentement les parois des tunnels pour revenir dans la deuxième rame. Sa peau était incroyablement chaude désormais et ses vêtements l’étouffaient, mais elle ne devait en aucun cas emmètre de son, son avant bras se mit à saigner sous l'emprunte de ses dents alors qu'un gout métallique lui caressait la langue. Le noir ne l'avait jamais dérangé, au contraire, Becca en ferait son terrain de jeu si il le fallait, avec plaisir et attention. Le problème c'est que son poison s'intensifiait désagréablement et que ses repères se perdaient. Quelques petits boutons lumineux, qu'on ne voyait qu'à moins d'un mètre de distance lui permirent de gagner la porte de la deuxième rame. Barre en métal, sièges, tout était clair de son esprit, mais ses mouvements se faisaient difficiles. Le poison ne ferait plus effet , mais il fallait attendre encore longtemps, alors elle n'avait pas d'autre choix que de subir. Tâtant chaque recoins, chaque entrée, chaque siège pour n’émettre aucune son en tombant contre l'un d'eux, sa précision était impressionnante. Les quelques boutons lumineux , de cette rame-ci lui permettait certainement d’apercevoir très légèrement que ses affaires n'étaient plus là. Peut-être s'était-elle trompé de siège tout bêtement, alors elle continuait à tâter lorsqu'elle eut soudainement peur d'être revenu pour aggraver son cas. La rame était silencieuse, ce n'était pas normal, il y avait encore des hommes et un gamin aussi, étaient-ils là , pret d'elle dans dans le noir ? Et son sac ... Prise d'une nouvelle douleur à la jambe, elle continua de se mordre l'avant-bras jusqu'au sang.

Beccaline L. WOODSEN
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MessageSujet: Re: Nemesis [Beccaline-Hanz] Nemesis [Beccaline-Hanz] EmptyJeu 10 Mar - 23:32

Hanz regardait défiler les lumières derrière les vitres du métro. Tout était calme dans le wagon. Le silence était troublé uniquement par une légère musique sortant des écouteurs de la jeune femme, ou du déplacement d'un de ses gros lourdauds de malabars présent pour la mission. Le temps s'écoula lentement. H-15, H-10, H-5... Certain des abrutit qui l'accompagnait commençait à devenir nerveux. Vraiment, le personnel de nos jours … Enfin un brusque freinage de la rame dans le long tunnel noir annonça que le moment était venus.
Les portes restèrent closes. Et le train à l'arrêt. Il se passa ainsi quelques secondes de flottement sans que personne ne bouge. Puis la cible se leva en même temps que M.muscle n°1. Hanz put alors la detailler pour la première fois dans son ensemble. Le jeune homme était fin, gracile. Il était de dos par rapport à Hanz ce qui n'empêcha pas ce dernier d'être choqué par le sentiment qu'il n'avait pas à faire à un homme comme les autres. Clignant des yeux, il chercha ce qui provoquait cette sensation, mais il ne trouva rien de particulier. C'était l'ensemble de l'être qui dégageait cette aura de … féminité … Il cligna une nouvelle fois des yeux pour se débarrasser de cette agréable impression, il n'était pas là pour s'amuser, il s'était fixé un objectif.
La cible ouvrit la bouche tout en se débarrassant de ses écouteurs pour demander ce qu'il se passait et M.1 le plaqua violemment contre le mur en lui faisant une clé de bras. Peu élégante mais efficace. Cependant il pourrait se passer de faire le malin devant toute la rame. Après tout, il était un civile innocent dans l'histoire lui là. Ce qui se passa ensuite fit réviser le jugement que Hanz portait sur les scientifiques du monde entier. Donnant une impulsion sur la banquette la jeune femme se projeta pour se défaire de son agresseur avant de s'enlever ce qui semblait être une décoration mais qui se révéla une dangereuse arme pour M.1. La suite fut une mêlée plutôt désastreuse pour l'homme qui finit à terre tandis que la cible, elle, est de nouveau debout. Toutefois durant cet affrontement quelque chose attira le regard de Hanz. Un sourire qui aurai put passer inaperçus pour d'autre. Mais cette façon de regarder le soit-disant prédateur quand il devient la proie... Pour la première fois depuis longtemps un sourire se dessina sur le visage du garçon. Ils n'arriveraient pas à l'avoir. Il était du même genre que lui. Cependant le sourire disparus bien vite de son visage. Il n'avait donc pas le choix, il devait prendre le commandement. Mais il ne pouvait rien faire comme ça. Condamné à regarder pour le moment.
Un deuxième hommes. M.2. Se leva pour poursuivre la cible tandis qu'elle changeai de wagon. Un cris retentis alors de l'autre côtés tant est si bien que ce fut bientôt au tour de l'homme en gris de se lever pour voir ce qui se passait. Six hommes devraient tout de même venir au bout d'un autre non ? Hanz soupira et se leva à son tour. Histoire de pour voir jeter un coup d'œil discret. Dans l'autre rame c'était n'importe quoi. Comment une seule personne pouvait poser autant de problème à des baraqués comme eux ? Hanz soupira de nouveau. Au moins il ne pourrai surement pas se relever de se placage …
L'homme qui maintenait la cible au sol hurla d'un coup et l'autre en profita pour s'enfuir. Hanz se passa nerveusement la main dans les cheveux. Mais putain ! C'était pas une scientifiques, c'était rambo version ligh ou quoi ?? Se mordant la lèvre inférieur en imitant sans trop le vouloir le geste nerveux de sa mère il regarda la cible défoncer la porte sans trop y croire. Bien que plus rien ne l'étonne. Pour peu il se serait crue en plein rêve... Respirant lentement Hanz reprit doucement son calme. Il restait trois personnes dans le wagon. Quatre autres poursuivaient le scientifique, du moins la cible, scientifique ne lui convenait vraiment pas. Aucune chance qu'ils le rattrapent en tous cas. Il se laissa retomber sur un siège, il lui fallait un plan et vite … Soudain son regard fut attiré par un cas qu'il reconnaissait bien. C'était celui de la cible. Ne croyant pas ses yeux il se dépêcha de le fouiller. Des papier dont il ne comprendrai sans doute rien, des choses qui ressemblaient à des échantillons dans des fioles, tout aussi indéchiffrable pour lui et enfin des … Cours ? Soupirant il reposa le tout. Aucune utilité finalement, il le prendrai quand même au cas où mais bon … Sa main glissa sur une surface plastifié, baissant les yeux il vit la carte d'identité de l'homme. Parfait, enfin quelque chose d'utile. Sortant la carte il al détailla. Beccaline blablabla … Né(e) le blablabla … Genre: F. Petit instant de bug de la part de Hanz. Il relu plusieurs fois. Genre: F. Genre: F. Genre: F. Genre: F... Il cligna des yeux. Voilà l'explication de pourquoi il sentait une aura féminine … C'était une femme … Et une travestie en plus. Il mit le papier dans sa poche. Il avait appris quelque chose au moins ...
Toutes les lumières s'éteignirent provoquant des exclamations de la part des trois malfrats. Grognant il referma en vitesse le sac et l'échangea avec le siens. Soudain, il stoppa ses mouvements. On éteins pas les lumières lors des procédures d'urgence … Alors si maintenant elles étaient H.S., c'est que quelqu'un de l'extérieur l'avait fait dans un but bien précis. Il grogna de plus belle et se dépêcha de se relever. Dans les autres wagon ça commençait à s'exciter, mais il n'y prêta guère attention. L'autre allait revenir. Il, elle allait revenir pour récupérer son sac et c'était pour ça qu'il, elle avait éteinte toute les lumières. C'était sa chance. Se faufilant dans l'autre wagon, il repéra l'homme en gris grâce aux loupiotes d'urgence, les autres étaient plus loin. Une rapide injection silencieuse lui permit de régler le problème. Rechargeant sa seringue il se dirigea vers les deux hommes restant et imita la voix du mort en se mettant sur un siège pour paraître plus grand dans l'obscurité.

« Bien, écoutez-moi. La cible vas revenir. Il vas falloir l'accueillir correctement. Un des gars voulu ouvrir la bouche pour dire quelque chose mais Hanz le coupa autoritaire. Elle vas repasser, alors mettez vous chacun en place de chaque cotés de la porte. Ce coup si, ne la manquez pas. Vous restez silencieux jusqu'à la fin et vous en finissez rapidement. »

Il se mit en position bien évidente depuis la porte et attendis. Les deux malabars devait avoir sentit que Hanz ne tolèrerait pas un autre échec car ils ne firent aucun bruit. Impossible de savoir combien de temps s'écoula ainsi. Mais un bruit discret se fit entendre. Hanz croisa les jambes attendant l'arrivée de l'invitée principale. Qui ne se fit guère plus attendre. Le son sec que fit le premier poing de l'homme s'abattant sur la nuque de ce qu'il savait maintenant être une jeune fille tandis que le deuxième faisait pression inverse en passant par le foie. Sans demander son reste la jeune femme s'effondra.

« Attachez-la et barrez-vous maintenant, le paiement à déjà été effectué. »

Les deux gorilles obéirent rapidement et partirent sans demander leur reste, heureux d'avoir finit cette mission qui commençait à sentir plus que mauvais. Hanz soupira une fois qu'il fut sûr qu'il n'étaient plus là. Impossible d'interroger la jeune femme maintenant. Avec les secours qui devaient se rapprocher de minute en minute. Il partit chercher son sac ainsi que la mallette du cadavre et commença à haler lentement mais surement le corps de la jeune femme. Ce qui se révéla plutôt inefficace. Soupirant de nouveau il fit d'abord un premier trajet à travers les voies vers un tunnel de maintenance avec les affaires. Puis un deuxième avec le corps. Il recommença les opérations plusieurs fois pour progresser dans celui-ci, prenant soin de noter où il allait à chaque embranchement. Au bout d'un temps qui lui parut excessivement long il arriva dans une salle qui ne semblait pas avoir servit depuis des année. Le plafond était un grillage d'où tombait parfois une goute d'eau et le centre de la pièce abritait une sorte de puis de cinq mètre de diamètres d'où sortait de l'eau sous la forme d'un mini geyser qui ne dépassait pas quelques centimètre au dessus de la surface. Sans doute l'un des centres de pompage de Seattle.
Il déposa la jeune fille et les affaires. Il s'adossa ensuite pour prendre une petite pause. Toutefois, comme il le craignait l'effort avait été trop important et il fut vite plié en deux pour cracher son sang. Il tenta tant bien que mal d'arrêter le saignement mais sa vision se troubla, respirant avec difficulté il abandonna la lutte et rampa dans un coin, attendant que la crise passe en priant pour que la cible ne se réveille pas encore. Bien qu'attachée, elle avait montré combien elle était dangereuse. Et il n'avait aucune idée de combien de chaîne elle gardait sur elle.
Encore une fois, c'était son corps qui lui faisait défaut.

Hanz A. CZESLAW
Hanz A. CZESLAW

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MessageSujet: Re: Nemesis [Beccaline-Hanz] Nemesis [Beccaline-Hanz] EmptySam 12 Mar - 20:48



    Le vide, le noir, le silence, le néant, les limbes, le rien.


    Silence de mort, mort silencieuse, silence mortel, mort silencieux, comme si votre esprit, votre âme, votre corps , ne vous appartenait plus et ne vous appartiendrait plus. Conscient, inconscient, subconscient, tout se mélange lorsque votre sommeil n'est pas spontané, mais provoqué, et que vos douleurs ne sont pas soulagés par cet état mais amplifiées, démultipliées, et mêlées à l’incompréhension. Il ne vous manquerait plus, pour vous réveiller , qu'un coup brutal ou qu'une ...


    ... douce sensation.

    Une gouttelette, aussi fine fut elle, se fraya un chemin le long du cou de Becca. Sur sa peau incandescente, celle-ci se fit de plus en plus fine jusqu'à disparaître complètement, et Becca, les yeux encore clos, apprécia ce peu de fraîcheur en espérant que jamais elle ne s'éteigne. En son corps circulait encore ce poison détestable dont elle était la créatrice. Elle ne savait pas exactement dans quelle phase elle se trouvait, ni pour combien de temps encore elle sentirait ces scalpels fictifs déchiqueter avec sadisme et plaisir malsain ses tissus musculaires, décoller la plèvre de ses poumons, soulever ses veines et ses artères.
    Un lointain bruit de fontaine résonnait dans son esprit encore confus alors que soudain, sa jambe, aussi inerte que le reste de son corps fut comme électrifiée sur place. Becca poussa un long gémissement et bascula sur le coté, encore dans un état trop éloigné de l’éveil. Son épaule cria de douleur, criblée de bleues, et immédiatement son corps se pencha légèrement en avant, resserrant ses abdos, appuyant sur son ventre. Becca poussa un cri discret en sentant son foie douloureux à ce point et toussa jusqu'à se faire mal elle-même. Tout ses souvenirs revenaient petit à petit , alors que ses yeux s'ouvraient lentement.
    Comment oublier l'erreur de débutant qui l'avait conduite à cette situation ? Sa fuite, le disjoncteur, son sac qu'elle avait sottement oublié , Becca s'en rappelait comme si cette scène était inscrite dans une pièce de théâtre qu'elle aurait trop vu. Connerie. Becca tenta de se redresser tant bien que mal mais finit par s'allonger sur le coté, des mèches de cheveux un peu humides tombèrent devant ses yeux. La salle dans laquelle elle se trouvait devait être un lieu calculé et bien pensé par ce complot dont elle ne connaissait pas encore l'auteur, elle était en très nette position de faiblesse. La jeune fille sentait toujours le coup qu'on lui avait infligé plus tôt , et son bras se rappela brutalement de l’aiguille qu'il avait du encaisser. Qu'il s'agisse d'un sédatif peu puissant, d'un tranquillisant pour cheval ou d'une drogue quelconque, les mélanges avec les substances qui se trouvaient déjà dans son poison étaient toujours désagréables. Basculant sur le dos et écartant d'un coup de tête toutes les mèches de cheveux qui la gênait, Becca se mit à respirer de plus en plus fort et à observer le plafond. Comme si sa vue, son odorat, son oxygène lui firent rendu d'un coup.
    Ses bras étaient hors d'usage : visiblement ses ravisseurs n'avaient pas lésiné sur la sécurité. La chaîne qui se trouvait dans ses passants était toujours légèrement découverte, et sa large et longue chemise d'homme aux manches retroussées avait perdu deux ou trois boutons en route. Cet aspect débraillé jouerait peut être en son avantage, OH, et il lui restait une chaîne autour du cou ... hm ... qui malheureusement ne tranchait rien de par son épaisseur. Et cette chaîne autour de son poignet aiguisée comme un rasoir ? Indisponible de par la position de son corps. Une chaîne autour de sa bottine gauche aussi, oui, mais bien trop difficile à atteindre. Et pour finir les crans encore empoisonnés de sa chaine-ceinture, qui malgré les risques de s'auto-empoisonner à nouveau, pourrait s’avérer plus utile que le reste.

    Bruit de toux.

    Becca sursauta légèrement et un frisson lui parcourut l'échine lorsqu'elle se dit qu'être toute de seule ici aurait été trop beau. Elle tourna la tête lentement pour observer d'où provenait ceci et heurta des sacs à dos du regard. Ses affaires ? Son sac à elle ?

    Bruit de toux.

    Son regard fit le chemin inverse et dégageant d'autres mèches d'un mouvement de tête sans énergie, elle aperçut un corps dans un coin. Un corps ? Que dis-je ! Un jeune homme à la chevelure blonde qu'elle aurait pu reconnaître, qu'elle reconnaissait vaguement mais dont la présence et la position intriguait plus que l'identité. Sentant sa jambe lui tirait à nouveau , elle eut une sorte de spasme auquel elle se força de ne pas réagir. La douleur empoisonnée ne se concentrait désormais plus qu'à certains endroits visiblement : Sa jambe droite, sa poitrine. Le poison avait peut être quitté certaines parties de son corps malgré les réactions de son corps qui semblait être amplifiées par ces mélanges.

    « Hé ... tout va bien là bas ? »

    Lança Becca d'une voix plus grave qu'à son habitude. Le jeune homme n'avait pas l'air d'être attaché, ses vêtements ne semblaient pas abîmés non plus, mais malheureusement , c'est tout ce que Becca pouvait réellement analyser d'où elle se trouvait, des cheveux encore collés au visage. Du sang ? Il était fort probable que Becca ne soit pas la seule victime de cette histoire, que les "malfaiteurs" aient coincé d'autres individus qu'elle. Le problème voyez-vous c'est qu'il n'y avait visiblement que l'androgyne et le jeune blond dans cette salle. En bon méchant, on ne laisserait jamais une de ses deux victimes libres, même si on avait pris soin de gentillement la tabasser, des liens étaient nécessaires. Avant de tenter quoi que ce soit, il fallait s'assurer de ce qui se tramait dans cette salle, des sorties disponibles ainsi que d'un plan sans précipitation pour ne pas se retrouver dans une merde semblable.

    « Vous m'entendez ... ? » Continua-t-elle en tentant de parler un peu plus fort « Nos états ont l'air aussi bon l'un que l'autre. Vos mains sont libres non ? Peut-être que si vous me détachiez, nous arriverions à un accord ... enfin je veux dire, à une solution astucieuse pour se sortir de cette stupide situation ?»


    Il n'y avait aucun fond d'ironie dans ses propos et pourtant ses mots semblaient avoir été choisi dans ce but. En un mouvement d'effort intensif, Becca tenta de ramper en direction du jeune homme tout en souriant au possible mais ne parcourut qu'un petit mètre avant d'abandonner. Oui , laisser ses deux victimes avec leurs affaires non loin et l'une d'elle non attachée, c'était un peu trop beau.

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MessageSujet: Re: Nemesis [Beccaline-Hanz] Nemesis [Beccaline-Hanz] EmptyDim 20 Mar - 20:00

Au milieu de la sombre brume qui recouvrait la vue de Hanz, transformant même les sons en d'étrange chose, un long gémissement se fit entendre. Relevant avec difficulté la tête et s'essuyant avec son mouchoir, chose inutile car il recommença à tousser juste après, il regarda la forme inerte à sa gauche pour se rendre compte qu'elle n'était plus inerte en définitive. Sa respiration se fit sifflante et il sentit une pointe d'inquiétude percer dans son esprit. L'autre était réveillée. Ça sentait mal pour lui. Si seulement il pouvait au moins, ne serait-ce qu'un peu, se remettre de sa crise avant qu'elle ne prenne compte de sa présence, alors tout ne serait pas perdu. Une voix dans la tête de Hanz lui soufflait toutefois de ne pas céder à la panique, certes elle se rendrai compte qu'il était le kidnappeur, mais elle était attachée et même cette rambo junior ne pourrai rien faire avec les mains et les pieds liés.
Une nouvelle quine de toux secoua le jeune homme. Doucement, tout doucement il commençait à récupérer ses sens, la brume s'éloignait, les sons redevenaient identifiable et surtout, il pouvait de nouveau réfléchir correctement. Il commença à se redresser, crachant encore un peu de sang. Les plans étaient déjà en train de se former dans sa tête. Complexe et simple, long et cour. Hanz les triait, les modifiait en fonction de ses priorités, de ses objectifs.

« Hé ... tout va bien là bas ? »

Interruption total de la pensé. Elle venait de le repérer. Mais c'était trop tard pour elle, tout était déjà prêt. A peine sortit d'un piège qu'elle allait en tomber dans un nouveau. Et cette fois-ci il n'était pas question de lui laisser ne serait-ce qu'une seule chance. Il savait de quoi elle était capable. Et il allait montrer de quoi il était capable.

« Vous m'entendez ... ? »

Bien sur qu'il t'entendait. La voix de la jeune femme était plus forte, tentant réellement d'établir le contact dans cet endroit froid et humide. On dirai presque qu'elle ne se rendait pas compte que la seule option pour expliquer le fait que lui soit libre et elle attachée était qu'il était le ravisseur. Hanz leva la tête la regardant, la détaillant, se préparant à agir rapidement.

« Nos états ont l'air aussi bon l'un que l'autre. Vos mains sont libres non ? Peut-être que si vous me détachiez, nous arriverions à un accord ... enfin je veux dire, à une solution astucieuse pour se sortir de cette stupide situation ?»

Surprise. C'était l'exact sentiment de Hanz à ce moment précis. Elle ne croyais pas vraiment qu'il était lui aussi otage non ? Attendez … Sérieusement ? Il réprima un large sourire, le transformant en minuscule quinte de toux. Pendant ce temps elle en avait profité pour ramper vers lui avec le sourire. Et ben et ben … c'était pas une lumière, mais quand on offre des boulevards pareille, on refuse pas. Il se laissa tomber à quatre patte et, le souffle encore peu cour à cause de cette dernière crises, s'approcha d'elle.

« Vous … vous allez bien mademoiselle ? J'ai crue que vous étiez morte … Je … Vous étiez dans le métro aussi non ? Il commença à farfouiller pour défaire les cordes. Ils m'ont tabassés puis ils m'ont laissés là. Je savais pas quoi faire, j'avais trop peur pour sortir. Vous allez m'aidez ? Hein ? Vous allez m'aider ?! Il détacha enfin la dernière corde, la laissant retomber au sol et la regarda intensément. Sauvez moi … pitié. Sauvez-nous ... »

Maintenant il était la victime, le pauvre gosse tabassé et elle, elle serait la sauveuse. Saviez-vous que les liens les plus forts se formaient dans la tourmente ? Des scientifiques ont découvert que tandis que des groupes restaient toujours solidaire pendant un mauvaise passe, c'était une fois le succès présent qu'ils séparaient. Idem pour les chefs d'état, toujours changé pendant les phase de paix, jamais durant les phases de guerre. Sa victime allait devenir son allié. Mais lui ne serait jamais l'allié de sa victime. Et le jour où il ferai tomber le masque deviendrai un des pires souvenirs de la demoiselle.

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MessageSujet: Re: Nemesis [Beccaline-Hanz] Nemesis [Beccaline-Hanz] EmptyDim 27 Mar - 20:44


    [ ... ] Sauvez moi … pitié. Sauvez-nous ... »

    Un instant, son regard se perdit dans celui du jeune homme. Sans qu'aucune expression ne marque son visage, elle écoutait attentivement chaque mot que celui-ci lui adressait comme si elle attendait que cette voix enfantine et paniquée lui révèle la clé de cette mystérieuse situation.
    Un doux sourire que l'on aurait dit " de compassion" et "de compréhension" vint finalement caresser les lèvres bien féminines de notre scientifique, alors que le jeune homme l'aidait à retrouver sa liberté. Un rien d'humanité animerait-il le coeur de notre Becca, ce sourire en serait-il le reflet? Évitons de dire, chers lecteurs, que ce qui lui fit plaisir à en sourire ainsi fut d'être l'homme de la situation, la personne sur qui le bien-être de ces deux victimes reposaient. Évitons de dire que ce jeune garçon avait réussi à susciter une quelconque émotion chez notre Beccaline qui ne se lassait pas de défendre la veuve et l'orphelin.

    Non. Becca éprouva un élan de curiosité malsaine lorsque le jeune homme l'informa de sa situation. Elle se releva avec élégance, tentant d'ignorer la douleur que sa jambe finirait par perdre dans les instants qui suivraient et regarda l'inconnu pour le remercier d'un battement de cil. Elle sautilla légèrement sur place, dansant d'un pied à l'autre et secouant la tête comme pour chasser tout endolorissement potentiel.

    « Hm, je ne suis pas du genre à mourir facilement vous savez. » Lui dit-elle en souriant discretement et en étirant ses longs bras

    Mademoiselle. Vous allez bien mademoiselle ? J'ai cru que vous étiez morte. Morte. Mademoiselle. Morte.

    Ces mots résonnaient encore dans sa tête alors que d'un geste las elle remettait ses mèches de cheveux en place, tout en ne le lâchant pas du regard. C'était quand même frustrant comme affaire. Que des inconnus s'en prennent à elle n'était en fin de compte pas réellement surprenant mais réellement agaçant. Beccaline n'était pas le genre de personne à risquer bêtement sa tranquillité dans des affaires trop houleuses à vrai dire. Des missions, des affaires qui tournaient mal, elle en avait traversé bien entendu, seulement elle se débrouillait à chaque fois pour se faire oublier. Que son nom, son ADN, ses recherches, son implication n'existent plus une fois les choses vues et réglées. Comme un nettoyeur de scène de crime qui oeuvrerait pour son propre compte et qui laisserait les autres plonger sans être entraîné pour autant. Se pourrait-il que ses actions ne soient point aussi invisibles qu'elle ne le pensait ?

    « Je ne vois pas en quoi jeune garçon comme vous serait impliqué dans ce genre d'affaire. Peut-être que vous avez été témoin de bien trop de choses. C'est vrai quoi, il y'a des "choses" qu'il ne vaut mieux ne pas apprendre des fois. Quoi qu'il en soit, je ne ferai pas dans l'analyse trop longtemps, vu le peu d'ingéniosité que peut avoir notre "ravisseur", c'est inutile.»


    Dit-elle en tentant de trouver une explication à ce délire.

    Mademoiselle. Vous allez bien mademoiselle ? J'ai cru que vous étiez morte. Morte. Mademoiselle. Morte.

    Pensait-elle encore.
    Réfléchir à haute voix avait du bon quelque fois, cela nous permettait de faire le point sur ce qui était réellement important , et là en l'occurence, le plus important n'était pas COMMENT mais QUI et POURQUOI. Sortir d'ici serait bien joli mais elle sentait le regard du maître de ces agressions posé sur elle et prêt à la foudroyer à tout moment. La sortie lui était clairement montrée du doigt. Jouer les fières ne servaient à rien non plus, au contraire, respecter ses ennemis pour ne pas être surpris sinon émerveillé pour ce qu'ils pouvaient vous réserver était préférable. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres , oui , réfléchir à haute voix était une bonne idée :

    « Laisser ses deux victimes en liberté, c'est vraiment stupide, autant ne pas chercher plus loin que les éléments que nous avons sous les yeux et décamper. Qu'en pensez-vous ?» Dit-elle en posant sa main sur l'épaule du blond et en remontant son jeune menton de son autre main pour que leur regards se confondent

    Amicale au possible alors que son regard se teintait de malice, elle souffla d'une voix plus grave :

    « Et il n'y a pas à s'en faire. Vos douleurs passeront vite. OH ils ne vous ont même pas laissé d’hématomes, dit-elle en lui caressant la joue du bout des doigt, ils doivent être indulgents avec les enfants, parce que des bleus sur les seins, je peux vous assurer que j'en ai. Vous plairez-t-il de constater leur existence ? Hm, Mes bleus je veux dire. »


    Elle le lâcha doucement, reculant d'un pas qui se fit hésitant à cause de sa jambe qui entrait maintenant dans une phase d'endolorissement profond et souleva son pull lentement pour laisser apparaître sa ceinture à crans agressifs. Une partie de son bas ventre de poupée montrer des plaies encore récentes de son propre empoisonnement, alors que son sang rouge et ce poison noir violassé avait coloré l’élastique de son boxer autrefois blanc. Une rangée bien délimitée de perforations qui avait perturbé la porcelaine de sa peau. Son regard s'interrogea un instant sur le sang qui se trouvait au sol, retournant toutes les hypothèses possibles et inimaginables de sa présence. Peut-être que le jeune homme avait réellement subi des dommages physiques ? Non, Becca, non. Tabasser, elle savait ce que cela voulait réellement dire, ce sang là était le résultat d'aucun coup.

    « Qui plus est, j'ai le corps le plus dangereux du monde. Un scorpion .. non, un serpent. Agile, discret, noble, rapide, venimeux, je pense être en mesure de nous "sauver" mon bon garçon. Encore faudra-t-il que tu m'expliques la nature de cette mise en scène déséquilibrée, je suis malheureusement plus excité que touché par la peur d'autrui. »


    Elle s’arrêta un instant en se disant que le plus dangereux pour elle désormais était l'éventuel possession d'autres seringues bidons et d'un nouvel auto-empoisonnement stupide que son corps ne supporterait pas.

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MessageSujet: Re: Nemesis [Beccaline-Hanz] Nemesis [Beccaline-Hanz] EmptyDim 27 Mar - 23:11

La demoiselle se releva. Elle était plus grande que lui et maintenant il devait lever la tête pour la fixer du regard. Enfaite, maintenant qu'il savait qu'elle était une fille, elle lui paraissait beaucoup plus … gracieuse et belle. Une vraie garçon manquée. Celle-ci commença à se dégourdir les muscles et Hanz en profita pour préparer ses arrières. Tout en laissant la seringue dans sa poche, il la planta dans une nouvelle ampoule et en aspira le contenu. Ce coup-ci ce n'était pas du sédatif mais normalement tout devrait bien se passer. Il mit son autre main dans sa poche pour avoir l'air naturel et se redressa. La jeune femme posa son regard sur lui et lui accorda un battement de cil. Hanz l'interpréta comme une sorte de remerciement. Quoi qu'un peu osé vue son jeune âge physique. Toutefois il l'apprécia à sa juste valeur, satisfait quelque part d'être le geôlier et le libérateur.

« Hm, je ne suis pas du genre à mourir facilement vous savez. »

Il avait vue ça oui … Contrairement à ses stupides gorilles. Si ils avaient été moitié moins résistants qu'elle, il n'en serait pas là, couvert de saleté et de sang.


« Je ne vois pas en quoi jeune garçon comme vous serait impliqué dans ce genre d'affaire. Peut-être que vous avez été témoin de bien trop de choses. C'est vrai quoi, il y'a des "choses" qu'il ne vaut mieux ne pas apprendre des fois. Quoi qu'il en soit, je ne ferai pas dans l'analyse trop longtemps, vu le peu d'ingéniosité que peut avoir notre "ravisseur", c'est inutile.»


Hanz ne l'écoutais que d'une oreille. Elle pouvait faire toutes les suppositions qu'elle voulait, plus elle en ferai et mieux son rôle serait au point d'ailleurs, alors qu'elle se lâche ! Dans sa tête, il était déjà en train de prévoir la suite des évènements, de faire correspondre son nouveau pion au jeu qu'il avait déjà en place, calculant même ses prochains mouvement et les innovations qu'il pourrai apporter à tout cela. La chance lui souriait enfin. Malgré un début catastrophe, il arriverai à ses fins, comme toujours. Cela ne pouvait pas en être autrement.
Cependant il tiqua à l'annonce du manque de génie de son piège. Le génie n'était pas dans la complexité du plan, mais dans sa simplicité. C'était la même chose qu'une machine. La perfection était atteinte non plus quand il n'y avait aucune pièce à rajouter, mais quand on ne pouvait plus rien enlever. Simplicité, rapidité, efficacité. Les trois maitres mots d'un comploteur digne de ce nom. Faire le plus rapide, le plus simple et le plus efficace. Et tout cela pour diminuer un maximum le facteur de la chance. Ce facteur qui avait sauvé tant de vie, détruit autant d'autre, ce facteur que l'on ne pouvait contrôler et qui pourtant contrôlait tout.


« Laisser ses deux victimes en liberté, c'est vraiment stupide, autant ne pas chercher plus loin que les éléments que nous avons sous les yeux et décamper. Qu'en pensez-vous ?»

Hanz acquiesça vivement de la tête. Jouant parfaitement le rôle du petit garçon qui se raccrochait à sa sauveuse. Sa chère et douce sauveuse. Qui était un magnifique pigeon enfaite. Il sentit soudains deux doigts lui effleurer la joue et il leva un regard interrogateur vers la demoiselle.

« Et il n'y a pas à s'en faire. Vos douleurs passeront vite. OH ils ne vous ont même pas laissé d’hématomes, ils doivent être indulgents avec les enfants, parce que des bleus sur les seins, je peux vous assurer que j'en ai. Vous plairez-t-il de constater leur existence ? Hm, Mes bleus je veux dire. »

Les yeux d'Hanz s'agrandirent d'abord avant de redevenir normaux quand elle se rectifia. Cette fille était en train de chauffer un garçon de 13 ans … Plus le temps passait et plus les bizarreries sur sa personne se faisait nombreuse à moins que … Qu'elle ne se doute de quelque chose. La nervosité du garçon prit soudain de l'ampleur, il envisageait déjà le pire scénario, cherchant la meilleure porte de sortit. Il avait vraiment bien fait de préparer sa seringue, il en aurait sans aucun doute besoin. Sauf si cette fille était juste une trainée bien sur … Quoi que l'un n'empêchait pas l'autre.
La demoiselle se retira de quelques pas avant de commencer à remonter son pull. Encore une fois Hanz eu un grand moment de doute et classa définitivement cette Beccaline parmi les femmes à sang chaud. Le garçon se surprit lui même à se dire qu'elle pourrait avoir des utilités autres que pour le travail en admirant la douce peau pâle de la jeune femme. Il sentit poindre en lui une pointe de désir et fut presque déçu quand elle s'arrêta, laissant juste voir son bas-ventre. Cependant en voyant la blessure provoqué par cette sorte de ceinture-chaine il se re-concentra. Il s'y connaissait en poison et le liquide noire-violacée qui suintait encore par endroit en était clairement un. Cela expliquait la facilité avec laquelle les gorilles l'avaient mis à terre, après la démonstration de force il s'attendait à un peu plus de difficulté à ce niveau là … Cette découverte lui appris une autre chose. Elle ne survivrait pas à une autre dose. Un double empoisonnement … C'était déjà remarquable qu'elle puisse tenir debout. Il allait devoir se débrouiller autrement si il devait de nouveau l'immobiliser car même son plus faible sédatif la mettrait les deux pieds dans la tombe et interroger oralement quelqu'un qui bouffait les pissenlits par la racine servait juste à passer pour un nécrophile en manque. Il ne restait plus à Hanz qu'à prier pour qu'elle ne se rebelle pas et que, contrairement à ce qu'il commençait réellement à penser, elle ne se soit pas rendu compte de la supercherie. Encore une fois la chance avait frappé. Si il c'était remis un peu plus tôt, si elle ne l'avait pas appelé comme un enfant, si il n'avait pas joué le jeu … Alors il l'aurait déjà piqué et elle serrait déjà morte, elle et tout ses précieux savoirs.

« Qui plus est, j'ai le corps le plus dangereux du monde. Un scorpion .. non, un serpent. Agile, discret, noble, rapide, venimeux, je pense être en mesure de nous "sauver" mon bon garçon. Encore faudra-t-il que tu m'expliques la nature de cette mise en scène déséquilibrée, je suis malheureusement plus excité que touché par la peur d'autrui. »

Les yeux de Hanz redevinrent froid comme la glace, il laissa tomber le masque, s'attendant presque à entendre l'ivoire tinter et se briser sur le sol froid et humide de la pièce. C'était clairement un signal, plus de doute, elle savait... Il sortit les mains des poches et commença à applaudir, lentement … Quatre coups sourd qui se réverbèrent dans les couloirs désert du métro. Puis il laissa retomber ses mains dans ses poches. L'heure n'était pas à l'amusement.

« Je suis un scorpion. Faible et petit, je me terre et me cache, pourtant d'une seule piqure je terrasse le plus grand de tout les animaux. Il laissa une petite pause se faire. Entourant de ses doigts son cutter et sa seringue. Nous nous ressemblons donc toi et moi … Quand à cette ''mise en scène'', c'est juste la le produit de ta chance. C'est dommage, tu ne me laisse plus le choix … J'aurai aimé que cela se finisse autrement surtout que tu n'es pas … Il laissa de nouveau sa phrase en suspend, se passant le bout de la langue sur les lèvres comme devant un dessert particulièrement appétissant. Mais c'est trop tard maintenant … il ne te reste plus qu'à mourir ! »

Et d'un puissant mouvement il se précipita en avant, sortant cutter et sa seringue. Utilisant toute son agilité, il fit un demi tour sur lui même à quelques centimètres de la jeune femme, coupant la cuisse de cette dernière grâce à son arme et projetant sa seringue, un doigt sur le poussoir, vers le cœur de son infortuné victime. Quel gâchis … Une si belle pièce, lui qui voulait avoir un fou depuis son longtemps …

Hanz A. CZESLAW
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MessageSujet: Re: Nemesis [Beccaline-Hanz] Nemesis [Beccaline-Hanz] EmptySam 2 Avr - 1:18

    Applaudissements.


    Becca lâcha lentement le tissus de son pull, le laissant délicatement caresser la chaîne venimeuse autour de son bassin, et s'imbiber de poison et de corruption, comme tout ce qui pouvait se trouver entre ces murs oppressants. Lentement, tout en sentant que cette situation possédait des stades plus étranges que ce qu'elle avait connu jusque maintenant. Son ouïe avait du mal à supporter la résonance de la pièce, encore les effets du poison ? Peut-être ... pas. Ou serait-ce l'incompréhension intense qui vous pousse à perdre toute notion de l'instant présent et à mélanger les impressions et les ressentis? Trop de réflexion pour un spectacle aussi sombre!
    Tout en quittant son sourire arrogant, elle ne se concentra que sur les mots de son interlocuteur pour enfin comprendre et se rendre compte dans quoi elle était tombé.

    Un scorpion disait-il ? Il n'avait pas tord. Petit, faible, mais dangereux au possible. Beccaline tentait de garder un air impassible, mais un immense dégoût ne pouvait qu'animer le bleu de ses yeux, ses bras graciles ne pouvaient que sentir la tension de l'instant et chercher à quitter son corps frêle pour se jeter au cou du jeune homme, et son sourire ... lui, ne pouvait que prendre une dimension malsaine. Qu'un gamin lui en fasse autant baver ne lui faisait guère plaisir, et c'était certainement ce qui au fond, la poussait à manifester un certain intérêt pour sa personne. Lui en coller une et repartir, ce serait bon, mais elle pouvait faire mieux.

    Ta chance ... dommage ... tu n'es pas ... mais c'est trop tard maintenant.

    Comme une symphonie dérangeante, prétentieuse dans son désir d'être lugubre, souvent ponctué par des accents tous plus agaçants les uns que les autres, qui électrifiait le désir de Becca. Un désir sombre qu'elle sentait monter en elle et qui ne faisait qu’accroître son sourire.

    « ... Il ne te reste qu'à mourir.»

    Mourir ? A peine avait-elle voulu rire à cette tournure de phrase que le jeune homme se rua sur elle. Mouvement rapide, clair, surprenant, une seringue à la main ? Un cutter ? QUOI ? Du sang ?! HEIN ?!
    Becca sentit la pointe de celui-ci déchirer le muscle de sa cuisse alors qu'un cri montait dangereusement dans sa gorge, elle l'étouffa, le réprima et mordit sa lèvre inférieur jusqu'au sang. D'un geste sec elle attrapa le main du jeune homme avec force comme pour la broyer tant sa douleur était intense , et de l'autre, elle intercepta la main porteuse de la seringue qui ne s’arrêta qu'à quelques millimètres de sa poitrine. Son coeur battait vite, suffisamment pour qu'elle eut une réaction de rage et qu'elle sert violemment ces deux petites mains de gamin pour le projeter en avant d'un coup de genou dans le dos. Sentant que sa blessure commençait à la brûler sérieusement, elle laissa échapper un long gémissement qu'elle ne voulait réellement PAS transformer en cri. Quelle enflure c'ui la ! Pour éviter qu'il ne se relève, elle posa son pied sur son dos, alors qu'il était maintenant à Terre et envoya valser cette seringue plus loin. En silence, elle se pencha sur sa propre cheville et défit la chaîne qui se trouvait autour de celle-ci, rapidement, avec frénésie. Elle en avait une à chaque jambe en réalité : une qui ne servait qu'à décorer et l'autre qui ...

    « Petit, faible, dangereux, discret mais tellement Prétentieux. »

    Elle la fit d'abord claquer en l'air, son épaisse chaîne, comme pour faire sonner le gong du début de sa domination. Délicatement, Becca enclencha un mécanisme par un maillon amovible. Des crans empoisonnés se détachèrent lentement de leur position initiale pour se retrouver entre les différents maillons de la chaîne. D'un coup sec, elle fit à nouveau claquer celle si, sur le dos de Hanz cette fois-ci, laissant les crans lui pénétrer la peau et déchirer un peu du tissus de son habit.

    « Ne t'en fais pas, tu ne sentiras la douleur que pendant quelques secondes seulement. » Dit-elle d'une voix grave, en ne souriant plus du tout.

    Il pouvait s'agiter encore quelques instants, il finirait bien par ne sentir qu'aucun de ses membres n'étaient actif. Paralysie, le plus beau des délices qu'un seul maillon de cet outil empoisonné pouvait vous apporter. Elle finit alors par arracher cette dernière d'un mouvement sec et la jeta plus loin. Becca boita jusqu'à son sac qui se trouvait quelques mètres plus loin pour vérifier que ses antidotes y étaient encore, jetant de temps en temps un coup d'oeil vers ce corps déjà condamné.

    « Il te ne reste plus qu'à ... mourir ! Répéta-t-elle en riant aux éclats et respirant de plus en plus fort face à la douleur de sa jambe, on se croirait dans un film, j'adore ça.» ajouta-t-elle.

    Becca retourna prêt du jeune homme et lui donna un léger coup pour qu'il se retrouve parfaitement sur le dos, elle se laissa tomber à califourchon sur lui et posa ses doigts sur ses tempes, ses paupières, en se mordant la lèvre inférieur qui était encore ensanglantée.

    « Parfait, elle a bien pris, tu me vois encore. Tu vas pouvoir admirer l'étendue de mon art maintenant que tu as eu la chance de faire une démonstration du tiens ... » Elle s’arrêta un instant, prit une voix plus grave et un sourire mesquin « Une dernière volonté ? » demanda-elle en théâtralisant son ton et en finissant par taire son sourire à cause de la douleur de sa jambe.


    Se moquer ainsi de lui en caricaturant les plus grandes répliques de grands méchants étaient une chose, mais à vouloir rire de tout, le temps finirait par lui manquer. Il fallait qu'elle le porte, le traine, le tracte jusqu'à la prochaine sortie et qu'elle appelle une connaissance ou un taxi bien sympathique pour le ramener chez elle et l'immobiliser totalement. Becca n'attendait-elle que cela ? Etre sur son propre terrain de jeu pour faire comprendre à ce jeune homme que s'en prendre à une délicate jeune femme ne se faisait pas ? Pas exactement. Si il l'avait agressé normalement, Becca ne serait certainement pas allé bien loin, il restait jeune et avait un visage attendrissant malgré tout. Seulement, non, cette agression là était clairement orienté, elle se devait de savoir pourquoi. Pourquoi tant d'hommes, pourquoi vouloir la tuer sans réellement la connaître, pourquoi l'avoir traîné jusque ici.
    Un terrain de jeu qui pouvait être à double tranchant pour notre jeune scientifique dont les secrets étaient grands et bien enfermés dans son chez elle. Seulement, Becca était sure que les risques qu'elle prenait étaient moindres comparés à tout ceux que le jeune homme portait deja sur ses petites épaules. Elle avait 2heures avant que la paralysie ne s'estompe complément , à compter de ...


    MAINTENANT.

    _____________________



    TO BE CONTINUED ...




    "Spoiler" à l'intention de mon bien aimé, Hanz.:

Beccaline L. WOODSEN
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MessageSujet: Re: Nemesis [Beccaline-Hanz] Nemesis [Beccaline-Hanz] EmptySam 2 Avr - 14:33

Pour la demoiselle aux chaines :

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