Sujet: 「Speed Dating.」[PV. Yomiel] Mar 1 Mar - 20:22
❝A very Sunny Afternoon. ❞
My girlfriend's run off with my car, And gone back to her ma and pa, Telling tales of drunkenness and cruelty. Now I'm sitting here, Sipping at my ice cold beer, Lazing on a sunny afternoon.
Cassiopée s’étira longuement, un œil clos, le regard en coulisse guettant les minutes. Le temps était long, trop long au goût de la jeune femme qui tapait nerveusement du bout de ses ongles la surface en bois vernis de son bureau, son casque sur les oreilles, jouant avec un crayon. Puis elle secoua la tête, essayant de se convaincre mentalement qu’elle devait vraiment bosser. Fronçant les sourcils ,elle prit en main le dossier se mettant à lire celui-ci. Un vif intérêt apparut alors sur son visage. Mais rapidement son regard dévia à nouveau sur le côté, fixant l’horloge. Se levant, elle déposa le dossier rapidement, prenant une feuille et du scotch, elle colla la feuille sur le cadran. Ainsi de cette manière, elle ne voyait plus l’heure et n’avait plus à se déconcentrer pour voir celle-ci. Ravie de sa détermination, elle esquissa un sourire quelque peu satisfait, allant à nouveau s’asseoir. Mais là un nouvel ennemi apparut. L’heure se trouvant sur son ordinateur. Haussant un sourcil, elle finit par s’avachir sur son bureau, soupirant. Elle laissait tomber pour aujourd’hui, de toute façon elle était en retard, alors d’une semaine ou trois, qui est ce que ça changeait ? Gardant sa moue d’enfant quelques minutes, elle décida d’aller prendre une douche. Oui à midi, on peut prendre une douche !
Environ une heure plus tard elle revint, semblant comblé. Mais là, un détail la frappa. Elle avait enlevé le papier tout à l’heure, mais l’heure n’avait pas avancé. Elle dit alors à voix haute commençante à comprendre :
«Tout à l’heure aussi il était 12h45.. AAAH ! J’AI PAS CHANGÉ LES PILES DE L’HORLOGE !»
La jeune femme soupira. Elle était déjà en retard, plus la peine de se dépêcher. S’allumant une cigarette, Cassiopée prit appuie sur sa chaise, sa main soutenant sa tête. Les portes de son placard ouvertes, elle regarda dans l’ensemble ce qu’elle avait, puis elle dirigea son regard gris vers la fenêtre regardant à travers celle-ci. Nuageux, un léger vent, doux tout en étant frais. Ce n’était pas encore tout à fait le printemps. Ce que la jeune femme avait de prévu ? En fait elle n’avait prévenu ni la personne concernée ni si celle-ci avait autre chose à faire. Cela faisait un bon bout de temps qu’elle n’avait plus vu son meilleur ami. Et vu qu’elle savait où il bossait, elle allait attendre la fin de l’heure de pointe pour aller l’embêter, tout simplement. Se levant, elle souffla sa dernière bouffée de nicotine, écrasant le mégot contre le rebord de fenêtre, elle jeta celui-ci dans le cendrier se trouvant sur son rebord. Bon maintenant il était question de s’habiller et elle en avait la flemme. N’allez pas voir en elle une fashion victime, même si elle apprécie la mode, il fallait bien avouer que la suivre était une autre chose tout à fait différente. Elle opta pour un pantalon en toile beige, une paire de basket blanche ainsi qu’un t-shirt blanc imprimé qu’elle rentra de moitié rapidement. Par-dessus cela, elle rajouta une veste large et colorée quelque peu ample de couleur bleu vif. Le bleu. C’était sa couleur préférée, elle aurait voulu avoir des yeux bleus, mais elle les a eus gris à la place. Prenant son porte monnaie, elle glissa celui-ci dans la poche intérieur de sa veste, saisissant au passage son portable ainsi que son Ipod. Son casque autour du cou, elle sortit de chez elle, laissant sa clé dans un pot de fleur.
Les mains dans les poches, elle se mit à marcher en direction d’un restaurant. Se mordant les lèvres elle leva les yeux vers le ciel, toujours aussi gris. Si un orage ne lui tombait pas sur la tronche, elle était chanceuse. Acheter un parapluie ? Elle soupira, de toute façon elle finissait toujours par les perdre, les oublier ou bien le filer à un clodo sous la pluie. Fouillant ses poches, ouvrant sa veste, elle plongea sa main dans la poche intérieur, effleurant la doublure noir de celle-ci. Grand silence lorsqu’elle remarqua qu’elle avait oublié de convier la présence de son paquet dans sa poche. Fallait qu’elle aille en acheter un paquet, tant pis. Mais elle n’achèterait pas de parapluie ! Vous imaginez un peu si elle tient un registre dans lequel elle mettait tous ses pauvres parapluies qu’elle a perdus ? Dedans il y aurait sûrement marqué des choses comme :
« Tobby, parapluie à imprimé, léopard une place, été 2087 à printemps 88. City, parapluie gris foncé de petite taille, automne 89 à Décembre 89. Paix à leurs âmes RIP. »
Il n’y a pas à dire, ce serait joyeux tiens. Mais bref, oublions mes délires. S’arrêtant à un petit bar, elle s’arrêta au comptoir, tendant quelques pièces, pointant du doigt le paquet qu’elle désirait. Remerciant le vendeur, elle sortit rapidement, grimaçant en voyant que le temps ne s’arrangeait pas. Peut-être qu’un Tobby Junior serait utile ? S’allumant sa cigarette, elle remit sa main dans sa poche, continuant son chemin. Arrivée devant une brasserie faisant le coin de rue, elle sourit. La devanture verte foncée vernie, effacée par le temps, les quelques arabesques. Elle jeta le cadavre de sa cigarette, entrant à l’intérieur du café restaurant. Prenant un journal à l’entrée, elle déplia celui-ci, l’étendant devant elle. Il était alors impossible de voir son visage et le seul détail montrant que c’était une femme étaient ses mains fines, aux ongles vernis d’une teinte transparente et discrète. Elle entendit la voix d’un jeune homme venir de derrière le journal, baissant celui-ci, elle sourit.
« Bonjour ! Vous voulez passer une commande mademoiselle ? - Bonjour. Je vais prendre un café et le jeune serveur là-bas, le roux. Dite-lui de ma part ce message mots pour mots : Bouge-toi espèce de branleur. ♥ - …Euh.. Bien, alors je vais passer le message et vous apportez votre café.»
Cassiopée sourit. Lorsque le café arriva, elle remercia le serveur. Elle le but rapidement, puis elle se leva, laissant quelques pièces sur la table aux côtés de la tasse. Allant près de la réception elle demanda à un homme s'il était celui qui autorisait les pauses aux employés.
« Pourquoi cette question mademoiselle ? - Et bien on pourrait dire que le serveur avec la masse de cheveux mal coiffé et rousse, c'est mon meilleur ami. Et aussi que j'aimerais beaucoup que vous lui donniez sa pause pour des raisons d'états. - D'état ? - Bah ? Vous me reconnaissez pas ? Je vais quand même pas devoir étaler ma vie. Curtis. 5ème membre des Piliers, abus de pouvoir de ma part très certain je vous l'accorde. - Vous n'aurez pas à abuser de vos droits, ne vous inquiétez pas, il a finit dans quelques minutes sa journée. - Vous voyez on peut s'entendre vous et moi, n'est ce pas ? ♥ »
Puis elle sortit du café quelques instants, attendant la sortit du jeune homme pour le surprendre. La jeune femme aux cheveux rouges prit une énième cigarette entre ses doigts fins, l'allumant. Appuyée contre une des colonnes en bois se trouvant à l'entrée, la clope au bec, elle attendit quelques minutes avant que la porte ne s'ouvre. Le regard en coulisse, elle regarda Yomiel sortir.
« Depuis quand tu me fuis ? » Dit-elle tout en crachant la fumée calmement.
Messages : 467 Date d'inscription : 19/01/2011 Age : 28 Localisation : Alors, si tu es motivé, allumes on GPS. Si au bout de 10 min il te dit :«Descendez de la voiture et demander votre chemin.» C'est que t'es paumé. Bah quoi ? Je t'avais pas dit que j'habites à ForFor Lointain ? .x.
Sujet: Re: 「Speed Dating.」[PV. Yomiel] Ven 4 Mar - 4:01
« Dieu ne joue pas aux dés avec l'univers » Einstein.
« Et rien ne se fait au hasard. » Yomiel fit craquer ses doigts avant de faire de même avec sa nuque, dans une succession de bruits plus effrayant les uns que les autres. Le temps semblait s’être arrêté, laissant le jeune rouquin face à la dure réalité, un service interminable. Voilà qu’il avait entamé une longue matinée, clairement plus longue que toutes celles qu’il avait passé depuis qu’il avait été engagé. De gros clients, très certainement des étrangers venus d’Europe, avaient choisi leur brasserie pour prendre leur déjeuner. Allez donc savoir pourquoi. Tout devait être impeccable, voir incontestable : le service, le menu, les serveurs… ou plutôt LE serveur. Évidemment, Yomiel avait été choisi pour accomplir cette tâche. Le patron lui avait en contrepartie promis la fin de son service une fois que ce couple aurait quitté leur table, en ayant payé l’addition. Finir aussi « tôt » dans la journée n’était pas dans ses habitudes, alors pourquoi pas, si ça lui permettait de se détendre un peu en ville. Aussi fatiguant que cela puisse paraître, il s’exécutait à leur moindre demande, sans faire le moindre faux pas. Il s’adressait à eux d’un ton poli, calme avec autant de classe qu’un pingouin dans son smoking, marchant fièrement, la tête haute. Autrement, rien ne pouvait lui être reproché. Un dernier aller-retour entre les cuisines et la table pour apporter leur addition et le calvaire était fini. Il soufflait enfin, sous le regard épaté de ses collègues qui ne manquaient pas une occasion de le féliciter.
Tous avaient repris leur travail ainsi que leurs habitudes à l’exception de Yomiel qui s’était posé près du comptoir. Le temps avait maintenant repris son cours, au grand désespoir du jeune rouquin, qui souhaitait simplement profiter du reste de sa journée au même rythme que cette folle matinée. Lentement. Les yeux fermés, rien qu’un instant pour repenser à un lieu dont la vue lui plaisait tant ou un autre, dont l’air marin vous effleurant le visage n’en était que plus agréable. Un dilemme. Mais ses pensées furent troublées par les paroles d’un de ses camarades qui semblait quelque peu confus. « Une drôle de femme a commandé un café, mais demandé aussi de te dire ‘ Bouge-toi espèce de branleur ‘ » marquant une pause, puis reprit. « Je ne fais que transmettre le message tu sais. ». Et dans un même élan il attrapa la tasse sur le comptoir, la déposa sur son plateau et reparti aussitôt en direction de la terrasse pour lui apporter sa fameuse commande. À ce moment, il savait déjà à qui il avait affaire, un sourire s’était déjà esquissé sur son visage. Cela faisait un bon moment que lui et sa meilleure amie ne s’étaient pas revus. Lui manquai-il à ce point, pour qu’elle vienne le voir d’elle-même sur son lieu de travail ? C’était assez amusant à y repenser, mais il allait la faire patienter encore un peu. C’était bien plus marrant, après tout. Le patron le regardait d’un air interrogatif, mais Yomiel fit mine de n’avoir rien vu, ni entendu, puis tourna les talons et reparti en cuisine. On entendait au loin la voix du patron qui avait haussé le temps pour mieux se faire entendre, mais une fois de plus le jeune homme n’écoutait pas. Un air rebelle… ou peut-être pas. Il ne pouvait s’empêcher de ricaner, adossé aux portes battantes. Entamant une petite ronde de la pièce, tout en observant les ouvriers au travail, humant le parfum des plats mijotés, il songeait. Que pouvait bien lui vouloir Cassy’ en cette heure.
Il en ressortit d’autant plus amusé qu’il allait maintenant rejoindre sa vieille amie. S’arrêtant aux côtés de l’homme avec qui il avait précédemment parlé. « J’vais pas te poser de question. Ta dulcinée t’attend dehors. » D’un pas lent, il se dirigeait vers la sortie. Levant son bras vers les cieux, il fit un dernier signe. À demain, grand chef. Une fois dehors, il marchait en direction de cette silhouette qu’il lui était si familière, appuyé contre une colonne. « Depuis quand tu me fuis ? ». Il se posa sur la colonne jumelle. Depuis quand ? Peut-être devrait-il prendre le temps d’y réfléchir un jour. Il retint un rire, fixant la jeune femme, clope au bec.
« Je perds toujours quand il s’agit de jouer à cache-cache. »
Levant les yeux au ciel, il fit quelques pas en avant. N’avait-elle donc pas de boulot ? Étant un membre des cinq piliers, on peut s’imaginer que ses journées sont bien remplies, n’ayant pas un seul instant pour elle. Enfin, peut importe, ceci ne le regardait pas et rien que le fait d’y penser n’allait pas tarder à l’énerver. Autant oublier. Le rouquin se retournait encore une fois, fixant de nouveau son amie.
« Si par malheur mon uniforme venait à être abîmé, compte sur moi pour t’envoyer la facture. » D’un pas vif, les mains dans les poches, il prit de l’avance. « Allez, bouge-toi espèce de branleuse. » esquissant un sourire moqueur.
Il continuait d’avancer. Libre à elle de le suivre, après tout, elle était bel et bien venue d’elle-même le retrouver au restaurant.
Sujet: Re: 「Speed Dating.」[PV. Yomiel] Mar 15 Mar - 22:10
Rattrapant le jeune homme d'un pas rapide, elle se mise devant lui, lui barrant la route, un sourire aux lèvres. Elle glissa sa main dans sa poche, tirant de celle-ci le tissus en même temps ainsi qu'un morceau de papier blanc, froissé. Remettant sa poche comme il le faut, elle ouvrit la petite note qu'elle s'était faite, la tendant à Yomiel pour qu'il lise. C'était l'adresse d'une boutique se trouvant dans le Quartier Marin, dans un coin paumé, soit mais là-bas ils semblaient vendre de vieilles pièces d'armures de Shiyos, peut être même des GEM. En tant que Pilier la jeune femme récoltait sans cesse des GEM non utilisés. Entourant le cou du jeune homme roux de son bras, elle se mit à marcher, l'entraînant dans sa recherche de la boutique. Ça faisait longtemps, qu'elle n'avait pas fait une virée en ville avec lui. Elle essayait de cacher sa joie pour ne pas montrer à son meilleur ami à quel point ça lui faisait plaisir de se retrouver tous les deux, mais le sourire crispait qu'elle affichait montrer bien le fait qu'elle se retienne. Arrivée devant un petit dédale de rue, elle soupira perplexe. Le temps se gâte, il fallait l'avouer, les bourrasques de vents devenaient de plus en plus fortes, et la pression dans l'air semblait grossir. Cassiopée s'arrêta devant l'une des premières ruelles, ne sachant laquelle prendre. Se tournant vers Yomiel, elle lui dit :
« On a qu'à prendre celle du milieu, ça doit revenir au même de toute façon. »
Un conseil. Ne jamais faire confiance à la jeune femme, dépourvu d'un sens de l'orientation correcte. Avouons-le en toute sincérité pendant que nous sommes encore en petit comité, la jeune femme aux cheveux grenat ne savait pas du tout où aller, elle se disait qu’ils finiraient bien par trouvés ce qu’ils cherchaient. Pourtant elle affichait une expression sûre d’elle qui aurait pu tromper n’importe qui. Quand vous ne connaissait pas l’endroit et que quelqu’un semble connaître, vous avez plutôt tendance à lui faire confiance ? Elle fit le premier pas, le papier plier et froissé entre ses doigts, les courants d’air venant la faire frissonner. Il commençait à faire froid malgré que le printemps vienne, mais celui-ci tardé. Et puis Seattle est une ville pluvieuse, il ne fallait pas s’attendre à des températures environnant les vingt degrés ainsi qu’un soleil radieux. Jamais. Elle marchait donc, accompagnée de Yomiel, se tournant de temps en temps vers lui, l’attendant, s’asseyant sur un muret le temps de se repérer pour repartir. Puis il fallait choisir les directions à prendre au hasard. Lorsqu’ils rencontrèrent sur leur chemin un distributeur bien solitaire. S’approchant de celui-ci Cassiopée, glissa une pièce, prenant une canette.
« T’en veux une toi aussi ? »
Avant qu’il ne lui réponde elle lui jeta la masse métallique en forme de cylindre qu’elle venait d’acquérir, dans un sourire. S’approchant de son meilleur ami, une expression sadique, elle tira le T-shirt du jeune homme lui collant sa canette glacée dans le dos. Puis avant qu’il riposte, dans un éclat de rire cristallin elle sauta sur son dos, l’étranglant à moitiée. Elle finit par le lâcher, fallait pas qu’il meurt asphyxié non plus le pauvre. Une goutte tomba sur la main de Cassiopée qui leva le nez vers le ciel. Une goutte. Deux gouttes. Trois gouttes. Puis le déluge. Vous savez ce genre de pluie qui commencent doucement puis qui deviennent une averse absolument incroyable vous trempant jusqu’aux os, que les bourrasques de vent vous envoit en pleine face. C’est ce genre de pluie diluvienne dont je vous parle, qui était en train de tomber sur eux.
Messages : 467 Date d'inscription : 19/01/2011 Age : 28 Localisation : Alors, si tu es motivé, allumes on GPS. Si au bout de 10 min il te dit :«Descendez de la voiture et demander votre chemin.» C'est que t'es paumé. Bah quoi ? Je t'avais pas dit que j'habites à ForFor Lointain ? .x.
Sujet: Re: 「Speed Dating.」[PV. Yomiel]
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